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Hadiza Mahamane

Publié le 15/11/2011


					Hadiza Mahamane






 



Originaire d’Arlit, Hadiza Mahamane, 34 ans, est chanteuse au sein de la formation tradi-moderne ‘Tempête du désert’.


FOFO : Parlez-nous de ‘Tempête du désert’



HADIZA : J’ai créé ce groupe en 2008 lorsque j’ai quitté mon ancienne formation avec laquelle je ne me retrouvais plus dans ce que nous produisions. ‘Tempête du désert est formé de 9 artistes, 5 femmes et 4 hommes. Nous avons aujourd’hui une vingtaine de composition. Nous avons produit un album de six titres dénommé du nom de notre premier morceau ‘Tabastaka’ (cousinage à plaisanterie). Nous l’avons produit avec l’appui financier du ministère de 600.000 Fcfa. Nous devons maintenant le dupliquer et réaliser au moins un clip vidéo avant d’officialiser sa sortie.



Nos compositions parlent du mariage anticipé, de la scolarisation de la jeune fille, de l’amour. Nous écrivons la plupart des textes nous même et des amis nous en proposent aussi. Nous chantons en tamasheq, en djerma, en haoussa, en peulh et en français.



En 2010 nous avons gagné le deuxième prix du concours Dalweize à Tillabéry, la même année nous avons participé à un festival à Parakou (Bénin) et à une rencontre de réconciliation entre éleveurs et agriculteurs à Gigawa (Nigéria). Pendant toute notre carrière nous nous sommes produit cinq fois au Nigéria.



Personnellement je me suis rendu en France dans le cadre de ‘Voix du Sahel’ dirigé par Camel Zekri en 2011. Avec mon précédent groupe je me suis rendu à Marseille en 2006.



Cette année notre groupe ‘Tempête du désert’ a gagné le premier prix au concours de la Parenté à plaisanterie organisé à Niamey.



 



FOFO : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?  



HADIZA : En tant que responsable du groupe je dois œuvrer quotidiennement à la bonne marche de notre formation. C’est pour cela que je me débrouille pour trouver des petits contrats de sensibilisation, en chant mais aussi en sketch. Il nous arrive aussi de faire de la publicité. C’est grâce à ces revenus que l’on paye la salle de répétition, le transport des artistes et les pauses déjeuners.



Travailler dans la culture en général au Niger c’est vraiment dur. Il faut de la patience et du courage.



 






lundi 14 novembre 2011







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