Economie africaine: La CNUCED prône le retour de l’Etat
La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED) dresse un bilan négatif des programmes d’ajustements structurels (PAS) et prône le retour de l’Etat comme acteur majeur dans les activités économiques en Afrique, selon une étude présentée jeudi à Paris, en France.
"Dans tous les pays où ils ont été mis en œuvre, les PAS n’ont pas été à la hauteur des attentes. Nous estimons que le moment est venu pour les pays les moins avancés (PMA) d’avoir des stratégies de développement alternatives", a dit le directeur de la Division Afrique, Habib Ouane, en présentant les grandes lignes de l’étude.
Pour la CNUCED, les PAS ont amené les Etats africains à se désengager des secteurs porteurs pour la croissance et concentrer leurs efforts sur l’éducation et la santé.
"Il faut désormais aller vers un Etat développementiste, un Etat qui consacre son énergie à la mobilisation des ressources internes et qui participe à la création de richesses", a argumenté le directeur Afrique à la CNUCED.
Il a par ailleurs critiqué la "dichotomie" entre l’Etat et le marché imposée par les PAS et souhaité que l’Etat "développementiste" privilégie l’économiste mixte.
"Les PAS ont amené à recourir à la privatisation et à la déréglementation tous azimuts. C’est une erreur. Au contraire, nous estimons qu’il faire coexister l’Etat et le secteur privé. Il s’agit d’associer les entreprises publiques aux actions publiques", a estimé M. Ouane.
L’Etat s’était désengagé, un peu partout en Afrique, des secteurs stratégiques dont l’énergie, les transports, l’hôtellerie, dans les années 1990, à la suite des injonctions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
Paris - 23/07/2009
Pana
"Dans tous les pays où ils ont été mis en œuvre, les PAS n’ont pas été à la hauteur des attentes. Nous estimons que le moment est venu pour les pays les moins avancés (PMA) d’avoir des stratégies de développement alternatives", a dit le directeur de la Division Afrique, Habib Ouane, en présentant les grandes lignes de l’étude.
Pour la CNUCED, les PAS ont amené les Etats africains à se désengager des secteurs porteurs pour la croissance et concentrer leurs efforts sur l’éducation et la santé.
"Il faut désormais aller vers un Etat développementiste, un Etat qui consacre son énergie à la mobilisation des ressources internes et qui participe à la création de richesses", a argumenté le directeur Afrique à la CNUCED.
Il a par ailleurs critiqué la "dichotomie" entre l’Etat et le marché imposée par les PAS et souhaité que l’Etat "développementiste" privilégie l’économiste mixte.
"Les PAS ont amené à recourir à la privatisation et à la déréglementation tous azimuts. C’est une erreur. Au contraire, nous estimons qu’il faire coexister l’Etat et le secteur privé. Il s’agit d’associer les entreprises publiques aux actions publiques", a estimé M. Ouane.
L’Etat s’était désengagé, un peu partout en Afrique, des secteurs stratégiques dont l’énergie, les transports, l’hôtellerie, dans les années 1990, à la suite des injonctions de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
Paris - 23/07/2009
Pana