Grippe aviaire. Situation au Niger
Le bureau de l’OMS a pris la mesure du danger que représente la grippe aviaire au Niger. En effet dès le 25 octobre 2005, face à l’évolution de l’épi-zootie de par le monde, le Ministre de la Santé publique et de la lutte contre les endémies et le Représentant de l’OMS ont animé un point de presse sur la grippe aviaire. Cette rencontre a été préparée grâce à la documentation mise à disposition par le siège et le bureau régional.
Au cours de la conférence bien que des cas n’aient pas encore été identifiés le Ministre a instruit ses services techniques pour prendre attache avec les Ministères des ressources animales, de l’hydraulique et de l’environnement pour renforcer la surveillance épidémiologique. Il a appelé les services à plus de vigilance avec la porosité des frontières du pays qui offre la pos-sibilité d’importation de volailles porteuses du virus H5N1. A cette occasion le Représentant de l’OMS a mis en exergue l’urgence d’élaborer et de mettre en œuvre un plan de contingence pour lutter contre la maladie mais en attendant l’information du public s’impose pour éviter toute panique.
C’est pourquoi le bureau de la repré-sentation a rassemblé et mis à la disposition du ministère de la santé les guides et autres supports pour faciliter l’élaboration d’un plan de contingence multisectoriel. Il a conseillé et encou-ragé la mise en place d’un comité national pour accomplir cette tâche. Dès la création de cet organe le bureau a été présent à tous ses travaux.
Le comité travaillait sur ce plan pluri annuel lorsque le Nigeria fut déclaré touché par le H5N1 le 9 février 2006. Devant cette menace dans un pays avec qui le Niger partage une longue fron-tière de plus de 1500 Km et un flux de personne et de marchandises important il faut accélérer le processus de mise en place du dispositif de lutte contre la maladie.
C’est pourquoi le bureau a apporté un appui technique et financier pour l’organisation d’un atelier de trois jours à Kollo, 30 Km de la capitale pour la finalisation du projet de plan de contingence. L’atelier a réuni du 11 au 13 fé-vrier 2006, un groupe restreint composé des cadres des ministères de la santé humaine et animale, du commerce et de l’environnement appuyé par deux cadres du bureau de l’OMS. Le groupe a entamé à peine ses travaux lorsque l’annonce a été faite sur l’apparition du foyer suspect de grippe aviaire à Magaria. Face à cette nouvelle donne, le groupe a jugé utile de travailler sur les mesures urgentes à prendre pour contrer l’épidémie. Ainsi un projet d’un plan national d’urgence de prévention et Lutte contre la grippe aviaire au Niger pour douze mois a été élaboré selon les directives et guides édictés par l’OMS, la FAO et soumis à l’examen du comité national interministériel. Ce plan comporte vingt et une (21) mesures à savoir : - Mise en place de cellules de crise à tous les niveaux: national, régional, sous régional et assurer leur fonctionnement - Mise en œuvre de l’Interdiction de l’importation de la volaille et oiseaux sauvages et produits dérivés - Mise en oeuvre d’un plan de communication - Surveillance active - Interdiction de vente et saisie de volaille, oiseaux sauvages, œufs sur les marchés et grandes surfaces dans les zones affectées par la grippe aviaire - Incinération de tout oiseau ou volaille mort - Abattage, incinération de volailles contaminées et désinfection des locaux dans les zones infectées.
- Surveillance étroite des mouvements des personnes et d’animaux dans les zones contaminées - Interdiction totale de la chasse aux oiseaux d’eau et oiseaux migrateurs jus-qu’à nouvel ordre - Mise en place d’un dispositif de dé-pistage des cas animaux et humains suspects - Protection du personnel de surveillance, d’intervention et de prise en charge - Constitution de stocks de médicaments - Constitution de stocks de Vaccin - Constitution d’un fonds d’indemnisation des propriétaires - Mise en quarantaine et désinfection de sites d’oiseaux d’eau sauvages infectés - Mise e
Au cours de la conférence bien que des cas n’aient pas encore été identifiés le Ministre a instruit ses services techniques pour prendre attache avec les Ministères des ressources animales, de l’hydraulique et de l’environnement pour renforcer la surveillance épidémiologique. Il a appelé les services à plus de vigilance avec la porosité des frontières du pays qui offre la pos-sibilité d’importation de volailles porteuses du virus H5N1. A cette occasion le Représentant de l’OMS a mis en exergue l’urgence d’élaborer et de mettre en œuvre un plan de contingence pour lutter contre la maladie mais en attendant l’information du public s’impose pour éviter toute panique.
C’est pourquoi le bureau de la repré-sentation a rassemblé et mis à la disposition du ministère de la santé les guides et autres supports pour faciliter l’élaboration d’un plan de contingence multisectoriel. Il a conseillé et encou-ragé la mise en place d’un comité national pour accomplir cette tâche. Dès la création de cet organe le bureau a été présent à tous ses travaux.
Le comité travaillait sur ce plan pluri annuel lorsque le Nigeria fut déclaré touché par le H5N1 le 9 février 2006. Devant cette menace dans un pays avec qui le Niger partage une longue fron-tière de plus de 1500 Km et un flux de personne et de marchandises important il faut accélérer le processus de mise en place du dispositif de lutte contre la maladie.
C’est pourquoi le bureau a apporté un appui technique et financier pour l’organisation d’un atelier de trois jours à Kollo, 30 Km de la capitale pour la finalisation du projet de plan de contingence. L’atelier a réuni du 11 au 13 fé-vrier 2006, un groupe restreint composé des cadres des ministères de la santé humaine et animale, du commerce et de l’environnement appuyé par deux cadres du bureau de l’OMS. Le groupe a entamé à peine ses travaux lorsque l’annonce a été faite sur l’apparition du foyer suspect de grippe aviaire à Magaria. Face à cette nouvelle donne, le groupe a jugé utile de travailler sur les mesures urgentes à prendre pour contrer l’épidémie. Ainsi un projet d’un plan national d’urgence de prévention et Lutte contre la grippe aviaire au Niger pour douze mois a été élaboré selon les directives et guides édictés par l’OMS, la FAO et soumis à l’examen du comité national interministériel. Ce plan comporte vingt et une (21) mesures à savoir : - Mise en place de cellules de crise à tous les niveaux: national, régional, sous régional et assurer leur fonctionnement - Mise en œuvre de l’Interdiction de l’importation de la volaille et oiseaux sauvages et produits dérivés - Mise en oeuvre d’un plan de communication - Surveillance active - Interdiction de vente et saisie de volaille, oiseaux sauvages, œufs sur les marchés et grandes surfaces dans les zones affectées par la grippe aviaire - Incinération de tout oiseau ou volaille mort - Abattage, incinération de volailles contaminées et désinfection des locaux dans les zones infectées.
- Surveillance étroite des mouvements des personnes et d’animaux dans les zones contaminées - Interdiction totale de la chasse aux oiseaux d’eau et oiseaux migrateurs jus-qu’à nouvel ordre - Mise en place d’un dispositif de dé-pistage des cas animaux et humains suspects - Protection du personnel de surveillance, d’intervention et de prise en charge - Constitution de stocks de médicaments - Constitution de stocks de Vaccin - Constitution d’un fonds d’indemnisation des propriétaires - Mise en quarantaine et désinfection de sites d’oiseaux d’eau sauvages infectés - Mise e