Maître Boubacar Oumarou, coordonnateur RE-Genovico. « Promouvoir la gestion non violente des conflits »
Gérer les conflits selon des procédés non violents, tel est le léitmotiv du RE-GENOVICO
Le RE-GENOVICO est le Réseau des Formateurs en gestion Non Violente des conflits dont l’Assemblée constitutive s’est tenue du 27 au 28 Septembre 2004 à Niamey. Il faut rappeler que sa création a été le résultat d’un processus de trois ans qui a débuté en 2001 avec le Projet Genovico. Ce projet est co- parrainé par l’ONG Karkara et Eirene (Service Chrétien International pour la Paix) en partenariat avec le Ministère Allemand pour le Développe-ment, qui s’était fixé entre autres objectifs l’appui à la création de notre Réseau.
Le Réseau est composé de membres issus de toutes les couches socio-professionnelles, à travers le pays. Il est dirigé par un comité national de coordination de 7 membres, que nous avons l’honneur de présider. Ce comité s’appuie sur 7 groupes régionaux correspondant aux régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Niamey et Zinder. Il faut noter que Tillaberi est affilié au groupe de Niamey, pour l’instant.
Quels objectifs poursuivez-vous ?
Les objectifs de notre réseau sont principalement de renforcer les capacités des acteurs de développement pour mieux gé-rer les conflits récurrents du monde rural nigérien en particulier, de valoriser la culture de la paix au Niger de concert avec tous les partenaires nationaux et internationaux qui œuvrent pour cet idéal. En somme le réseau aspire devenir à terme un cadre de référence pour la promotion des principes de la gestion non violente des conflits et de la culture de la paix aux plans national et international.
Quels sont vos champs d’intervention ?
Notre réseau a quatre axes d’intervention prioritaires qui sont : la formation, l’appui-conseil, la facilitation des ateliers d’échan-ges, la médiation dans les conflits et la formation. A travers toutes ces activités, nous développons et vulgarisons auprès des acteurs, les vertus du dialogue, du consensus et de la coopération. C’est pourquoi la devise du Réseau est : « Recherchons le Consensus, Coopérer ça enrichit la vie ».
Je dois préciser que nous n’intervenons pas directement dans les conflits avant que nous ne soyons invités par au moins l’un des acteurs en conflit. C’est pour poser ici le problème du mandat. N’étant pas investi d’un pouvoir officiel à cet effet, ce sont les protagonistes qui demandent notre concours pour les aider à régler le conflit.
La promotion du Réseau est alors fondamentale pour informer les acteurs de développement et le monde rural, que des personnes qualifiées sont là pour les aider à créer un climat de paix, et au besoin les aider à rétablir leurs relations détériorées suite à un conflit.
Quelles sont les activités que vous avez réalisées depuis la création du Réseau?
En si peu de temps, le Réseau a à son actif plusieurs réalisations très appréciées par les populations bénéficiaires. Certaines de ces réalisations ont été effectuées par les membres tout au long du processus de création du Réseau. Nous pouvons retenir à l’actif du Réseau , des formations et initiations à la gestion non violente des conflits au profit de la plate-forme paysanne (Boboye), des Assistants techniques de DED ( service Allemand de déve-loppement) et ses partenaires, du club UNESCO de l’ Université Abdou Moumouni de Niamey, des Assistants techniques des Cliniques Juridiques de l’Association nigérienne pour la défense des droits de l’Homme (ANDDH), des commissions foncières (Diffa, Mirriah, Tahoua), des projets de gestion des ressources naturelles (Mainé Soroa), des chefs traditionnels (Gaya et Mirriah). Il faut ajouter l’appui à la création d’un cadre de concertation autour du Chef de Canton de Simiri (Ouallam), la facilitation d’un atelier de ré-flexion sur les conflits à El Méki (Agadez), la formation des élus locaux en « Décen-tralisation et gestion des conflits » à N’Guigmi, Tahoua, Agadez, Diffa et Dosso.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Pour les mois à venir,
Le RE-GENOVICO est le Réseau des Formateurs en gestion Non Violente des conflits dont l’Assemblée constitutive s’est tenue du 27 au 28 Septembre 2004 à Niamey. Il faut rappeler que sa création a été le résultat d’un processus de trois ans qui a débuté en 2001 avec le Projet Genovico. Ce projet est co- parrainé par l’ONG Karkara et Eirene (Service Chrétien International pour la Paix) en partenariat avec le Ministère Allemand pour le Développe-ment, qui s’était fixé entre autres objectifs l’appui à la création de notre Réseau.
Le Réseau est composé de membres issus de toutes les couches socio-professionnelles, à travers le pays. Il est dirigé par un comité national de coordination de 7 membres, que nous avons l’honneur de présider. Ce comité s’appuie sur 7 groupes régionaux correspondant aux régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Niamey et Zinder. Il faut noter que Tillaberi est affilié au groupe de Niamey, pour l’instant.
Quels objectifs poursuivez-vous ?
Les objectifs de notre réseau sont principalement de renforcer les capacités des acteurs de développement pour mieux gé-rer les conflits récurrents du monde rural nigérien en particulier, de valoriser la culture de la paix au Niger de concert avec tous les partenaires nationaux et internationaux qui œuvrent pour cet idéal. En somme le réseau aspire devenir à terme un cadre de référence pour la promotion des principes de la gestion non violente des conflits et de la culture de la paix aux plans national et international.
Quels sont vos champs d’intervention ?
Notre réseau a quatre axes d’intervention prioritaires qui sont : la formation, l’appui-conseil, la facilitation des ateliers d’échan-ges, la médiation dans les conflits et la formation. A travers toutes ces activités, nous développons et vulgarisons auprès des acteurs, les vertus du dialogue, du consensus et de la coopération. C’est pourquoi la devise du Réseau est : « Recherchons le Consensus, Coopérer ça enrichit la vie ».
Je dois préciser que nous n’intervenons pas directement dans les conflits avant que nous ne soyons invités par au moins l’un des acteurs en conflit. C’est pour poser ici le problème du mandat. N’étant pas investi d’un pouvoir officiel à cet effet, ce sont les protagonistes qui demandent notre concours pour les aider à régler le conflit.
La promotion du Réseau est alors fondamentale pour informer les acteurs de développement et le monde rural, que des personnes qualifiées sont là pour les aider à créer un climat de paix, et au besoin les aider à rétablir leurs relations détériorées suite à un conflit.
Quelles sont les activités que vous avez réalisées depuis la création du Réseau?
En si peu de temps, le Réseau a à son actif plusieurs réalisations très appréciées par les populations bénéficiaires. Certaines de ces réalisations ont été effectuées par les membres tout au long du processus de création du Réseau. Nous pouvons retenir à l’actif du Réseau , des formations et initiations à la gestion non violente des conflits au profit de la plate-forme paysanne (Boboye), des Assistants techniques de DED ( service Allemand de déve-loppement) et ses partenaires, du club UNESCO de l’ Université Abdou Moumouni de Niamey, des Assistants techniques des Cliniques Juridiques de l’Association nigérienne pour la défense des droits de l’Homme (ANDDH), des commissions foncières (Diffa, Mirriah, Tahoua), des projets de gestion des ressources naturelles (Mainé Soroa), des chefs traditionnels (Gaya et Mirriah). Il faut ajouter l’appui à la création d’un cadre de concertation autour du Chef de Canton de Simiri (Ouallam), la facilitation d’un atelier de ré-flexion sur les conflits à El Méki (Agadez), la formation des élus locaux en « Décen-tralisation et gestion des conflits » à N’Guigmi, Tahoua, Agadez, Diffa et Dosso.
Quels sont vos projets pour les mois à venir ?
Pour les mois à venir,