Niger - MARCHÉ SOUS-RÉGIONAL DES ONG /ASSOCIATIONS /SYNDICATS Un nouveau cadre d'échange d'expériences
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Annoncé il y a près d’un mois, les animateurs des ONG, associations pour la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose (ANAL/SPT) ont gagné leur pari en organisant à partir du 28 avril dernier et ce jusqu’au 29 avril, le marché sous –régional à l’occasion de la journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail dont le thème principal est : santé et vie au travail : un droit humain fondamental.
Toutes les activités se sont déroulées dans la grande cour de l’ex-Samaria de Sabongari à Niamey où d’innombrables stands ont été aménagés pour permettre aux ONG, associations et syndicats du secteur de la santé de rendre visible leur savoir-faire. Ce marché comme a eu à l’expliquer le président de l’ANAL/SPT à l’ouverture de la première édition, est une sorte de portes ouvertes permettant aux acteurs de la promotion des actions de santé de faire étalage de leurs actions, de leurs programmes et de leurs besoins en matière de santé et de sécurité au travail. Notamment en ce qui concerne les domaines de la lutte contre le sida, le paludisme, la tuberculose et d’autres maladies endémiques.
Son but est de créer un cadre de partage d’informations et d’expériences entre les acteurs associatifs et syndicaux, les institutions étatiques et les partenaires techniques et financiers. Il s’agit éga-lement à travers des panels de discussions de mener des réflexions sur les nouveaux mécanismes de partenariat entre Etat, ONG, syndicats et partenaires financiers et techniques de la sous-région en vue de mener une lutte efficace contre ces fléaux.
C’est donc à l’occasion d’une part de la journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail, édition 2009 et d’autre part en prélude à la célébration du 90eanniversaire de l’OIT, que l’ANAL/SPT a initié pour la première fois en Afrique, cette édition du marché sous-régional des ONG/ Association/syndicats et institutions œuvrant dans la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
L’organisation de cette manifestation a insisté Kabirou Oumarou semble avoir l’adhésion de bon nombre d’acteurs de la sous-région. En témoigne, la présence de participants venus du Gabon, du Burkina Faso, du Togo, du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Sans oublier les participants nigériens venant de Niamey et de l’intérieur du pays.
Le président de l’ANAL/SPT a tenu à remercier tous les partenaires qui ont bien voulu accompagner les membres de l’Alliance dans cette initiative. Il s’agit entre autres du ministère de la santé publique, de celui de la fonction publique et du travail, de la chambre de commerce du bureau régional BIT de Dakar, de l’Atlantique Télécom, de la CISLS, de Aminas Sutura, de la CNSS, de la SONIBANK, de Moov, de l’IPEC/BIT/Niger, de la chambre de commerce, de la RTT, de la radio Kakaki et Le Républicain, de l’ensemble de sept centrales syndicales, de la fédé-ration des organisations patronales.
Dans son discours de bienvenue, le maire de la Commune 3 de Niamey après avoir rappelé les actions fort louables menées par l’ANAL/SPT, a salué et encou-ragé l’organisation d’un tel marché sous-régional avant de manifester son entière disponibilité à accompagner les organisateurs de cette manifestation pour sa réus-site au regard de son importance pour la santé de nos masses laborieuses.
La représentante du ministre de la Santé publique Mme Moussa Fatimata pour sa part, non sans avoir félicité le bureau exécutif national de l’Alliance des ONG et associations pour la réussite de l’organisation de cette rencontre sous-ré-gionale, devait indiquer que le gouvernement nigérien a fait de la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, l’une de ses grandes priorités. En ce qui concerne le volet VIH, les résultats de l’en-quête nationale de démographie et de santé à indicateurs multiples en 2006 montrent une tendance à la stabilisation de l’épidémie avec une séroprévalence de 0,70% avec une disparité en milieu rural (0,5%) et milieu urbain (1,5%). La situation de la tuberculose s’est aggravée avec l’avènement de la co- infection tuberculose-VIH. Pour ce qui concerne le paludisme, il constitue la première cause de morbidité et de mortalité dans nos formations sanitaires.
Avant de lancer officiellement cette première édition, la ministre de la Fonction publique et du Travail, a tout d’abord félicité les organisateurs pour l’initiative qu’ils ont eue et pour la réussite de l’organisation de la manifestation pour ensuite, situer le contexte dans lequel se déroule le marché sous-régional en insistant sur le thème retenu cette année car la question de la santé et de la sécurité au travail constitue une préoccupation fondamentale de l’Organisation internationale du travail (OIT) et c’est pour en assurer la promotion que cette organisation a proclamé le 28 avril de chaque année, journée internationale de la sécurité et de la santé au travail.
Cette journée est également observée par la Confédération internationale des syndicats libres comme journée de com-mémoration des travailleurs morts et bles-sés au travail. Depuis cette date, le BIT lance régulièrement des appels pour une gestion des risques en milieu de travail permettant de réduire le fardeau écono-mique et humain dû aux accidents de travail et aux maladies professionnelles. Au nombre de ces maladies professionnelles ou maladies contractées en milieu professionnel, figurent le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose. En effet, plus de deux millions de personnes meurent chaque année à cause d’accidents du travail ou de maladies professionnelles. On dénombre au bas mot, 270 millions d’accidents du travail et 160 millions de cas de maladies professionnelles… L’OIT accorde une importance spéciale à l’adoption et à la pratique d’une culture de pré-vention sur les lieux de travail du monde entier.
Si pour le paludisme, a indiqué Mme Kanda Siptey, le maintien d’un environnement salubre en milieu professionnel contribuerait à la réduction des nouveaux cas, il n’en demeure pas moins vrai que pour réduire l’infection du VIH/SIDA et la transmission de la tuberculose en milieu professionnel, de nouvelles stratégies de lutte doivent être réfléchies et élaborées. C’est en ce sens que les objectifs de cette première édition du marché sous-régio-nal des ONG, associations, syndicats et institutions rejoignent les préoccupations du ministère de la Fonction publique et du Travail. Avec les activités des panels des discussions, les échanges et les partages d’expériences dans les stands, il sera proposé de nouvelles stratégies à mettre en œuvre pour réduire le risque de transmission de ces maladies sur les lieux de travail. Avant de relever également que l’organisation de ce marché sous-régio-nal rentre dans le cadre des manifestations du 90eanniversaire de l’OIT, la ministre de la Fonction publique et du Travail a rappelé les actions liées à la santé et la sécurité au travail réalisées par le gouvernement à travers son département ministériel. Selon Mme Kanda Siptey, les résultats issus de cette première édition permettront désormais une meilleure prise en compte de la composante sécu-rité au travail dans la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
Pendant les deux jours d’intenses activités, une ambiance bon enfant a été assurée par le talentueux orchestre de Mali Yaro. A noter également l’organisation d’une soirée culturelle (nuit des artistes) dès le premier jour ainsi que de nombreux débats comme : sida en milieu urbain, sida en milieu professionnel, genre et éducation sexuelle, l’apport de l’OIT dans le cadre des actions de santé en Afrique, l’accompagnement psychosocial des personnes vivant avec le VIH/Sida sur les sites prescripteurs, soutien psychosocial des PVIH, les ARV et les réactifs, impact socio-économique du VIH/Sida sur les entreprises, droit pénal et VIH/Sida, etc… Les participants ont recommandé l'organisation d'une deuxième édition en 2010.
Joseph Seydou Allakaye
Toutes les activités se sont déroulées dans la grande cour de l’ex-Samaria de Sabongari à Niamey où d’innombrables stands ont été aménagés pour permettre aux ONG, associations et syndicats du secteur de la santé de rendre visible leur savoir-faire. Ce marché comme a eu à l’expliquer le président de l’ANAL/SPT à l’ouverture de la première édition, est une sorte de portes ouvertes permettant aux acteurs de la promotion des actions de santé de faire étalage de leurs actions, de leurs programmes et de leurs besoins en matière de santé et de sécurité au travail. Notamment en ce qui concerne les domaines de la lutte contre le sida, le paludisme, la tuberculose et d’autres maladies endémiques.
Son but est de créer un cadre de partage d’informations et d’expériences entre les acteurs associatifs et syndicaux, les institutions étatiques et les partenaires techniques et financiers. Il s’agit éga-lement à travers des panels de discussions de mener des réflexions sur les nouveaux mécanismes de partenariat entre Etat, ONG, syndicats et partenaires financiers et techniques de la sous-région en vue de mener une lutte efficace contre ces fléaux.
C’est donc à l’occasion d’une part de la journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail, édition 2009 et d’autre part en prélude à la célébration du 90eanniversaire de l’OIT, que l’ANAL/SPT a initié pour la première fois en Afrique, cette édition du marché sous-régional des ONG/ Association/syndicats et institutions œuvrant dans la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
L’organisation de cette manifestation a insisté Kabirou Oumarou semble avoir l’adhésion de bon nombre d’acteurs de la sous-région. En témoigne, la présence de participants venus du Gabon, du Burkina Faso, du Togo, du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Sans oublier les participants nigériens venant de Niamey et de l’intérieur du pays.
Le président de l’ANAL/SPT a tenu à remercier tous les partenaires qui ont bien voulu accompagner les membres de l’Alliance dans cette initiative. Il s’agit entre autres du ministère de la santé publique, de celui de la fonction publique et du travail, de la chambre de commerce du bureau régional BIT de Dakar, de l’Atlantique Télécom, de la CISLS, de Aminas Sutura, de la CNSS, de la SONIBANK, de Moov, de l’IPEC/BIT/Niger, de la chambre de commerce, de la RTT, de la radio Kakaki et Le Républicain, de l’ensemble de sept centrales syndicales, de la fédé-ration des organisations patronales.
Dans son discours de bienvenue, le maire de la Commune 3 de Niamey après avoir rappelé les actions fort louables menées par l’ANAL/SPT, a salué et encou-ragé l’organisation d’un tel marché sous-régional avant de manifester son entière disponibilité à accompagner les organisateurs de cette manifestation pour sa réus-site au regard de son importance pour la santé de nos masses laborieuses.
La représentante du ministre de la Santé publique Mme Moussa Fatimata pour sa part, non sans avoir félicité le bureau exécutif national de l’Alliance des ONG et associations pour la réussite de l’organisation de cette rencontre sous-ré-gionale, devait indiquer que le gouvernement nigérien a fait de la lutte contre le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose, l’une de ses grandes priorités. En ce qui concerne le volet VIH, les résultats de l’en-quête nationale de démographie et de santé à indicateurs multiples en 2006 montrent une tendance à la stabilisation de l’épidémie avec une séroprévalence de 0,70% avec une disparité en milieu rural (0,5%) et milieu urbain (1,5%). La situation de la tuberculose s’est aggravée avec l’avènement de la co- infection tuberculose-VIH. Pour ce qui concerne le paludisme, il constitue la première cause de morbidité et de mortalité dans nos formations sanitaires.
Avant de lancer officiellement cette première édition, la ministre de la Fonction publique et du Travail, a tout d’abord félicité les organisateurs pour l’initiative qu’ils ont eue et pour la réussite de l’organisation de la manifestation pour ensuite, situer le contexte dans lequel se déroule le marché sous-régional en insistant sur le thème retenu cette année car la question de la santé et de la sécurité au travail constitue une préoccupation fondamentale de l’Organisation internationale du travail (OIT) et c’est pour en assurer la promotion que cette organisation a proclamé le 28 avril de chaque année, journée internationale de la sécurité et de la santé au travail.
Cette journée est également observée par la Confédération internationale des syndicats libres comme journée de com-mémoration des travailleurs morts et bles-sés au travail. Depuis cette date, le BIT lance régulièrement des appels pour une gestion des risques en milieu de travail permettant de réduire le fardeau écono-mique et humain dû aux accidents de travail et aux maladies professionnelles. Au nombre de ces maladies professionnelles ou maladies contractées en milieu professionnel, figurent le VIH/Sida, le paludisme et la tuberculose. En effet, plus de deux millions de personnes meurent chaque année à cause d’accidents du travail ou de maladies professionnelles. On dénombre au bas mot, 270 millions d’accidents du travail et 160 millions de cas de maladies professionnelles… L’OIT accorde une importance spéciale à l’adoption et à la pratique d’une culture de pré-vention sur les lieux de travail du monde entier.
Si pour le paludisme, a indiqué Mme Kanda Siptey, le maintien d’un environnement salubre en milieu professionnel contribuerait à la réduction des nouveaux cas, il n’en demeure pas moins vrai que pour réduire l’infection du VIH/SIDA et la transmission de la tuberculose en milieu professionnel, de nouvelles stratégies de lutte doivent être réfléchies et élaborées. C’est en ce sens que les objectifs de cette première édition du marché sous-régio-nal des ONG, associations, syndicats et institutions rejoignent les préoccupations du ministère de la Fonction publique et du Travail. Avec les activités des panels des discussions, les échanges et les partages d’expériences dans les stands, il sera proposé de nouvelles stratégies à mettre en œuvre pour réduire le risque de transmission de ces maladies sur les lieux de travail. Avant de relever également que l’organisation de ce marché sous-régio-nal rentre dans le cadre des manifestations du 90eanniversaire de l’OIT, la ministre de la Fonction publique et du Travail a rappelé les actions liées à la santé et la sécurité au travail réalisées par le gouvernement à travers son département ministériel. Selon Mme Kanda Siptey, les résultats issus de cette première édition permettront désormais une meilleure prise en compte de la composante sécu-rité au travail dans la lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
Pendant les deux jours d’intenses activités, une ambiance bon enfant a été assurée par le talentueux orchestre de Mali Yaro. A noter également l’organisation d’une soirée culturelle (nuit des artistes) dès le premier jour ainsi que de nombreux débats comme : sida en milieu urbain, sida en milieu professionnel, genre et éducation sexuelle, l’apport de l’OIT dans le cadre des actions de santé en Afrique, l’accompagnement psychosocial des personnes vivant avec le VIH/Sida sur les sites prescripteurs, soutien psychosocial des PVIH, les ARV et les réactifs, impact socio-économique du VIH/Sida sur les entreprises, droit pénal et VIH/Sida, etc… Les participants ont recommandé l'organisation d'une deuxième édition en 2010.
Joseph Seydou Allakaye
premiere-urgence.org
