L’engagement de Marine, c’est avant tout une rencontre. Depuis de nombreuses années, Marine avait en tête de partir travailler en Afrique, c’est pourquoi elle a entrepris des études en relations internationales. Au cours de ce cursus, elle rencontre Thomas et c’est ensemble qu’ils décident de travailler dans l’humanitaire.

Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Corée du Nord, Cambodge, Sri Lanka, Afghanistan et maintenant Côte d’Ivoire, autant de pays dans lesquels elle a eu l’occasion de travailler au sein de différentes ONG.

Qu’est-ce qui vous plait dans l'humanitaire?
J’aime apprendre. Depuis ma première mission, pas un jour ne se termine sans que j’apprenne de nouvelles choses. J’aime m’adapter à une nouvelle mission, à de nouveaux programmes, à de nouvelles populations, à de nouveaux collègues. J’aime travailler en équipe, trouver les bonnes réponses aux besoins des populations vulnérables. J’aime partager, échanger, rencontrer. Les expatriés qu’on retrouve à l’étranger partagent souvent les mêmes valeurs que nous et ça devient régulièrement des amis.


Vous êtes mariée et avez deux enfants, comment réussissez-vous à gérer votre vie de famille et votre métier ?
Mon mari travaille en ONG humanitaire également, ce qui nous a toujours facilité la tâche. On a réussi à partir dans le même pays et dans la même ville à chaque fois. Il y a 5 ans nous sommes rentrés en France pour vivre une autre expérience professionnelle. Depuis, 2 enfants sont nés et aujourd’hui nous sommes en famille en Côte d’Ivoire. Le plus grand aimait beaucoup son école française mais il commence à se plaire à Abidjan. On n’a pas beaucoup d’amis qui ont des enfants donc c’est dur pour eux de se faire des copains en dehors de l’école et on travaille beaucoup. Cependant, ils se sont très bien adaptés au pays. Certaines choses les interrogent, souvent ils se posent des questions qui ne nous avaient même pas traversé l’esprit. Ca m’étonne régulièrement !
L’important est de garder du lien avec la France, il faut écrire, donner des nouvelles, appeler, rentrer de temps en temps. Le fait de ne pas être déconnecté nous a permis pendant des années et aujourd’hui aux enfants de garder des repères. Ils aiment raconter à leurs cousins quand c’est la saison des pluies ou quand ils font des choses spéciales.


Votre meilleur rencontre…
Notre chauffeur en République Démocratique du Congo. Notre relation était si bonne qu’il a nommé sa fille Marine et son ainé s’appelle Thomas!



PU-AMI intervient en Côte d’Ivoire depuis avril 2011, alors que le pays est en pleine crise électorale et que Gbagbo est arrêté dans le palais présidentiel.
Après une intervention d’urgence dans les quartiers marginalisés d’Abidjan, PU-AMI travaille aujourd’hui dans la province de Tabou en appui à la politique de santé pour rétablir l’accès et la qualité des soins de santé et près de Blolequin à travers un projet de sécurité alimentaire et de reconstruction d’abris pour les communautés vulnérables.

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