Pour remettre les pendules à l’heure… « Les porteuses d’Afrique ! », un
Afrique de nos aïeuls. Notre Afrique. Notre patrimoine commun. La construction de l’Afrique est-elle réservée « exclusivement » aux hommes ? Une implication collective et concertée des fils et filles du continent ne serait-elle pas un moyen efficace pour améliorer les chances d’obtenir des résultats positifs ? Que dire de l’apport des femmes ? Elles ont participé à la défense du continent pendant la colonisation, pour ne citer que cet exemple-là.
Cependant, quelle place l’histoire accorde aux femmes ? On sait que les femmes subissent encore de la discrimination à tous les niveaux. On sait aussi que ces « victimes » sont rebelles. En effet, elles refusent de jouer éternellement les seconds rôles et se battent pour « arracher » des droits et aussi une reconnaissance.
Consciemment ou inconsciemment, volontairement ou involontairement, les apports de nos « Mères » sont classés dans les oubliettes comme si elles assistaient en observatrices au passage du train du développement et aux grands rendez-vous de l’histoire africaine. Et surtout, comme si les femmes acceptaient avec plaisir de rester des « figurantes ». C’est cette exclusion que les Africaines « condamnent ». Elles sont d’ailleurs déterminées « d’endiguer » ce phénomène pour remettre les pendules à l’heure…
Dans son ouvrage intitulé « Les porteuses d’Afrique !» publié aux éditions l’Interligne à Ottawa au Canada, Angèle Bassolé se consacre à cette noble tâche. Elle souligne et rappelle la contribution de ces « Mères-courage ». Attendu que l’histoire les oublie injustement, Bassolé veut remettre les pendules à l’heure…
Ce recueil de poésie écrit en mooré, en jula et en français redonne aux femmes Africaines la place qu’elles occupent dans l’histoire. On sait qu’elles sont malheureusement
souvent « oubliées ». Elles sont oubliées et carrément biffées de l’histoire. Les exemples pour illustrer cette discrimination sont nombreux. Oui « oubliées », elles le sont en effet et point n’est besoin d’adhérer à la cause des femmes pour le constater.
« Oubliées » et encore victimes de nombreuses discriminations, c’est le sort réservé aux femmes. Pourtant les actions réalisées par ces femmes sont concrètes et incontestables. Nos vaillantes Mères devraient inspirer et servir de modèles dans la lutte contre la discrimination et dans l’acquisition des droits.
Bassolé invite les femmes à sortir de l’ombre pour passer à l’action :
« Levez-vous, Femmes!
Mères!
Levez-vous!
Levez-vous tôt!
Pour inventer le jour!
Parce que demain est un autre jour… » (1 )
Nécessairement les femmes doivent s’impliquer pour rendre accessible certaines vérités camouflées. L’occasion ici de saluer cette contribution d’une femme qui par sa poésie rend hommage à la bravoure de nos « Mères ».
Un rappel historique
En Afrique comme partout dans le monde, les femmes subissaient et subissent encore hélas de la discrimination. Mais en Afrique, certaines coutumes sont rigides et se dressent vigoureusement pour empêcher aux femmes d’accéder aux espaces publiques.
Ainsi, la prise de parole surtout publiquement était réservée aux hommes. Si la femme n’avait même pas le droit de décider de son avenir marital, que pouvait-elle exprimer ? La prise de parole était donc l’exclusivité des hommes. L’école était réservée aux hommes. Certains aliments étaient réservés aux hommes sous prétexte que les femmes qui oseraient goûter à ces mets interdits s’exposeraient à des dangers. Elles avaient de ce fait juste le « devoir » d’apprêter ces repas…
Pourtant, même dans cette Afrique, les femmes ne veulent plus rester des figurantes dans la société. Contre vents et marrées, elles s’obstinent à vouloir changer les choses. Envers et contre tout, elles finissent par obtenir un espace de liberté. Au fil du temps, des changements interviennent. Les générations de femmes actuelles sont déterminées à poursuivre les efforts fournis par les pionnières qui ont amorcé courageusement le combat.
En conséq
Cependant, quelle place l’histoire accorde aux femmes ? On sait que les femmes subissent encore de la discrimination à tous les niveaux. On sait aussi que ces « victimes » sont rebelles. En effet, elles refusent de jouer éternellement les seconds rôles et se battent pour « arracher » des droits et aussi une reconnaissance.
Consciemment ou inconsciemment, volontairement ou involontairement, les apports de nos « Mères » sont classés dans les oubliettes comme si elles assistaient en observatrices au passage du train du développement et aux grands rendez-vous de l’histoire africaine. Et surtout, comme si les femmes acceptaient avec plaisir de rester des « figurantes ». C’est cette exclusion que les Africaines « condamnent ». Elles sont d’ailleurs déterminées « d’endiguer » ce phénomène pour remettre les pendules à l’heure…
Dans son ouvrage intitulé « Les porteuses d’Afrique !» publié aux éditions l’Interligne à Ottawa au Canada, Angèle Bassolé se consacre à cette noble tâche. Elle souligne et rappelle la contribution de ces « Mères-courage ». Attendu que l’histoire les oublie injustement, Bassolé veut remettre les pendules à l’heure…
Ce recueil de poésie écrit en mooré, en jula et en français redonne aux femmes Africaines la place qu’elles occupent dans l’histoire. On sait qu’elles sont malheureusement
souvent « oubliées ». Elles sont oubliées et carrément biffées de l’histoire. Les exemples pour illustrer cette discrimination sont nombreux. Oui « oubliées », elles le sont en effet et point n’est besoin d’adhérer à la cause des femmes pour le constater.
« Oubliées » et encore victimes de nombreuses discriminations, c’est le sort réservé aux femmes. Pourtant les actions réalisées par ces femmes sont concrètes et incontestables. Nos vaillantes Mères devraient inspirer et servir de modèles dans la lutte contre la discrimination et dans l’acquisition des droits.
Bassolé invite les femmes à sortir de l’ombre pour passer à l’action :
« Levez-vous, Femmes!
Mères!
Levez-vous!
Levez-vous tôt!
Pour inventer le jour!
Parce que demain est un autre jour… » (1 )
Nécessairement les femmes doivent s’impliquer pour rendre accessible certaines vérités camouflées. L’occasion ici de saluer cette contribution d’une femme qui par sa poésie rend hommage à la bravoure de nos « Mères ».
Un rappel historique
En Afrique comme partout dans le monde, les femmes subissaient et subissent encore hélas de la discrimination. Mais en Afrique, certaines coutumes sont rigides et se dressent vigoureusement pour empêcher aux femmes d’accéder aux espaces publiques.
Ainsi, la prise de parole surtout publiquement était réservée aux hommes. Si la femme n’avait même pas le droit de décider de son avenir marital, que pouvait-elle exprimer ? La prise de parole était donc l’exclusivité des hommes. L’école était réservée aux hommes. Certains aliments étaient réservés aux hommes sous prétexte que les femmes qui oseraient goûter à ces mets interdits s’exposeraient à des dangers. Elles avaient de ce fait juste le « devoir » d’apprêter ces repas…
Pourtant, même dans cette Afrique, les femmes ne veulent plus rester des figurantes dans la société. Contre vents et marrées, elles s’obstinent à vouloir changer les choses. Envers et contre tout, elles finissent par obtenir un espace de liberté. Au fil du temps, des changements interviennent. Les générations de femmes actuelles sont déterminées à poursuivre les efforts fournis par les pionnières qui ont amorcé courageusement le combat.
En conséq