Des lumineuses pensées pour les mères immigrantes
Combien de fois un enfant prononce le mot maman dans une journée ? Combien de fois une mère pose un acte pour protéger son enfant ? On peut simplement affirmer que dans une journée un enfant prononce plusieurs fois ce mot qui devient presque magique. Quant à la mère, elle joue merveilleusement et inlassablement son rôle et protège son enfant. D’ailleurs dans ce rôle de protection, elle est quelquefois incomprise par l’enfant. De ces incompréhensions peuvent éclater même parfois des conflits…
Pourtant, la mère tient bon et n’abandonne pas son rôle. Il parait que la maternité « transporte » la mère sur une île pour transmettre la tempérance et la maîtrise...
La maternité serait donc une initiation. On dit d’ailleurs que les mères finissent par développer des qualités extraordinaires et pardonnent plus facilement.
Toutefois, les mères font des sacrifices au nom des enfants. Plusieurs femmes s’oublient et vont même jusqu’à subir des désagréments pour le bien des enfants. Le désir de protéger sa progéniture est fort, tellement fort que finalement les enfants deviennent, à juste titre, au centre de toutes les préoccupations. Aucune décision n’est prise sans les intégrer. Plusieurs projets sont abandonnés si les enfants ne sont pas « intégrés » convenablement. Il n’est pas exagéré de dire que la maternité est quelque part une nouvelle naissance pour la mère qui désormais ne voit plus sa vie comme dans le passé. La maternité, c’est la redéfinition de nouveaux objectifs. Une autre façon de voir la vie. Un changement radical.
Certaines femmes abandonnent toute activité professionnelle pour se consacrer à l’éducation des enfants. D’autres travaillent et luttent sans cesse pour obtenir des employeurs la possibilité d’instaurer des mécanismes pour faciliter la conciliation travail famille. Et à ce sujet, de plus en plus les femmes obtiennent des gains. D’autres femmes encore « acceptent » de vivre dans un couple inexistant pour les enfants. Elles s’accrochent non pas pour elles mais pour avoir l’occasion de « veiller » sur les enfants. Un énorme sacrifice ! Un choix difficile qui ne trouve une explication que dans la force de l’instinct maternel. Finalement, c’est l’instinct maternel qui guide les mères…
Quoi qu’il en soit, qui peut mieux prendre en considération les besoins d’un enfant que sa mère ? Comment ignorer toutes ces facettes de la maternité ?
La fête des mères est une reconnaissance du rôle des mères dans l’éducation des enfants.
Elle est aussi un hommage aux femmes qui s’investissent dans l’aventure de la maternité. Dans cette longue aventure, il faut souligner que la tâche n’est pas aisée pour les mères puisqu’elles se heurtent fréquemment à des embûches. Cette fête est donc une merveilleuse occasion pour donner le sourire à ces femmes qui le perdent parfois à cause des nombreuses responsabilités…
Cependant, la situation des femmes dans le monde n’est pas identique. Il en est de même pour les mères. Elles ont des problèmes différents. Si dans les sociétés occidentales la mortalité maternelle est « contrôlée », dans plusieurs pays encore les femmes meurent pour donner la vie. D’ailleurs, la communauté internationale s’est engagée dans une lutte contre la mortalité maternelle. L’accouchement devrait être un espace de bonheur et non une peine pour les familles qui perçoivent la mortalité maternelle comme la pire des injustices…
Ainsi, en Afrique, il faut un grand travail pour équiper les hôpitaux afin de réduire la mortalité maternelle. Plusieurs pays s’engagent déjà dans ce combat.
Toutes les mères africaines ne vivent pas en Afrique. Avec l’immigration certaines se retrouvent en Occident. Comment une mère africaine peut-elle assumer sa responsabilité loin de son environnement ? Peut-on percevoir des différences entre le rôle de mère en Afrique et en Occident ? Comment adapter la culture du pays d’origine dans le pays d’accueil ?