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Election présidentielle Ces candidats qui ont jeté l’éponge avant le 29 novembre

Publié le 8/23/2009

samedi 22 août 2009
par Félix D.BONY
 
Depuis cette date, l’on continue d’enregistrer des candidatures à ce scrutin qui, pourrait battre le record des prétendants au trône en Côte d’Ivoire. A ce jour, la liste des candidatures ou d’intentions de candidatures tend vers la vingtaine. Cette semaine, c’est l’ex-député PDCI de Bongouanou, le Pr. Jérôme Kablan Brou, qui a annoncé sa participation à la course au pouvoir. Mais l’on s’attend à d’autres déclarations de candidature. Dans le même temps, comme si c’était un jeu, certains candidats déclarés disparaissent de la circulation, marquant ainsi leur abandon du challenge dans lequel ils avaient voulu s’engager. C’est d’une bonne demi-dizaine de prétendants au fauteuil présidentiel qu’on n’entend plus parler, après quelques apparitions dans la presse pour déclarer et justifier leur engagement à conquérir le pouvoir. Le plus remarqué de tous ces outsiders qu’on ne verra certainement pas sur la liste de départ, c’est le député Félix Akoto Yao. Président du Conseil général de Sakassou, ce bouillant cadre, sorti du vivier du PDCI-RDA, a ravi les deux postes électifs en tant que candidat indépendant face aux candidats désignés par son parti. En froid depuis lors avec les dirigeants de l’ex-parti au pouvoir dont il dénonce le mépris pour sa personne, le cadet de l’ancien ministre Paul Akoto Yao a beaucoup fait parler de lui pendant un moment. Il a annoncé à grand renfort médiatique sa candidature à la présidentielle au cours de tournées qu’il a effectuées avec son staff dans différentes rédactions. Pendant ces tournées, le député Akoto ne manquait pas de montrer son savoir-faire, des films diapos en appui pour témoigner des moyens mobilisés pour sa localité et des centres médicaux de la place. L’homme sera l’un des premiers à prôner une alternative sans les protagonistes de la crise ivoirienne que sont les présidents Gbagbo, Bédié et l’ancien Premier ministre Ouattara. Mais, depuis le changement du cadre de sortie de crise par les compromis de Ouagadougou, l’élu de Tiébissou a fondu dans un silence assimilable à un abandon avant les échéances. Akoto Yao ne croirait-il plus en ses chances ou a-t-il trouvé mieux à faire que de se propulser au devant d’une scène toute aussi brulante que celle de la course au pouvoir en Côte d’Ivoire ? Cette question vaut également pour le maire déchu de la commune de Lakota, Gaza Gazo, toujours en avion entre Abidjan et Brazzaville. Celui que l’on crédite d’une complicité avec le président congolais, Denis Sassou N’guesso, figure parmi ceux qui avaient résolu de ravir le pouvoir au régime du FPI. Une volte-face qui lui a valu les déboires de ses ex-partisans jusqu’à son départ forcé du poste de premier responsable de sa municipalité d’origine. Evoluant dans un registre similaire à l’ex-maire de Lakota, l’ancienne vedette de la télévision ivoirienne, Yves Zogbo Junior, lui, officie auprès du président Joseph Kabila en République démocratique du Congo. Présenté comme un exilé dans l’ex-Zaïre, Junior, la cinquantaine révolue aujourd’hui, pense avoir les moyens de diriger, la Côte d’Ivoire. Son expérience, il l’aura acquise certainement auprès de son hôte congolais, mais aussi, dans les rouages des régimes de Henri Konan Bédié et de Laurent Gbagbo avec lesquels il a pactisé. L’homme aurait-il pris goût au pouvoir en étant dans les arcanes des pouvoirs ? Sa candidature était-elle du bluff ou une réalité ? Toujours est-il que Zogbo Junior n’a jamais remis les pieds en terre ivoirienne pour confirmer son engagement. Idem pour le major Ibrahim Coulibaly, alias ?’IB’’ qui, après l’ex-rébellion dont il serait le père, demeure en exil après avoir annoncé sa candidature à la présidentielle. D’ailleurs, le parti politique ’’ UNIR’’ sur lequel ?’IB’’ comptait pour faire campagne, est en passe de lui échapper. Ce matin même, ce parti part en congrès sous la houlette de son leader, Claude Sahi, qui entend tourner pour de bon, la page de son ex-mentor avec lequel il est en rupture de ban. A l’image de Akoto Yao et des autres, Edja Kassy Tchankpa est un Ivoirien vivant depuis plus de deux décennies aux Etats-Unis. Economiste, Enseignant et Expert auprès du département d’Etat américain, ce natif de M’batto, dans le Moronou (Bongouanou) s’est essayé un moment au contact avec le terrain après avoir déclaré sa candidature avant de rejoindre pour de bon son lieu de résidence à Washington. A trois mois des élections, cet autre candidat est loin de donner de ses nouvelles. Laissant ainsi le champ libre à ceux actifs sur le terrain, dont on ne pourra se fier à la candidature réellement qu’au lendemain de la publication des listes par la Commission électorale indépendante (CEI).
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