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Après la déclaration de sa candidature Le Pr. Kablan Brou sans détour :« Si Bédié revient aux affaires, il y aura un autre coup d’Etat »

Publié le 8/21/2009

« Que le PDCI me donne raison ou tort pour que je sache où me situer »
jeudi 20 août 2009
par Félix D.BONY

 







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M. le député, nous sommes à trois mois de l’élection présidentielle, vous déclarez votre candidature. Est-ce un bluff ou la réalité ?

Cette candidature est tout sauf du bluff. Elle vient à ce moment précis, on croirait tardivement mais ce n’est pas tard du tout. C’est la candidature de la patience. Donc ce n’est pas du bluff, c’est la réalité. Je suis candidat pour certaines raisons.

Pourquoi avoir attendu si longtemps pour déclarer votre candidature ?

Simplement par respect pour les hauts dirigeants de mon parti et surtout par respect pour son président que j’ai essayé d’approcher depuis plusieurs de mois mais malheureusement, cette rencontre n’a pas eu lieu. Il y a des choses que je dois dire, non pas seulement à mon parti mais aux Ivoiriens. Et c’est pourquoi j’ai choisi d’être candidat.

Est-ce que votre candidature relève d’une frustration au sein de votre formation politique ?

Absolument pas, ce n’est pas de la frustration. Elle relève simplement d’un raisonnement, d’une analyse qui fait que j’estime, et je ne suis pas le seul à estimer cela, qu’il faut changer un peu les donnes pour que le PDCI soit ragaillardi et que nous allions pour gagner cette élection.

Vous avez tenté d’approcher le président Bédié, qu’est-ce que vous avez voulu lui dire ?

Lui dire qu’il y a des bases qu’il faut refaire parce que les circonstances actuelles de l’élection qui vient ne sont plus les mêmes que celles que nous aurions eu si les élections s’étaient tenues en octobre 2005. Compte tenu des réalités de ce qui se passe actuellement sur le terrain politique, j’ai estimé que le président Bédié aurait pu simplement faire en sorte qu’on passe la main aux générations suivantes. C’est ça le fondement de cette candidature.

Auriez-vous voulu une autre convention pour désigner un candidat autre que Konan Bédié ?

Cela fait partie de l’enjeu. Le président Bédié à travaillé, nous avons besoin de lui et lui de tous les militants. Mais il y a des choses qu’on aurait pu reconsidérer sincèrement.

Est-ce que vous avez remonté cette requête au niveau des instances du parti ?

Je peux dire humblement que oui. Non seulement j’ai demandé plusieurs fois à rencontrer le président en personne pour le lui dire, mais j’ai pris attache avec ceux qu’on appelle les doyens dont le comité des sages du PDCI. J’ai pris attache avec d’autres doyens à leurs domiciles, j’ai pris attache avec le secrétariat du parti et donc ce n’est pas clandestinement que je suis venu, ni par surprise que je suis venu faire cette annonce. Comme l’échéance approche et que personne n’a daigné donner d’écho à mon analyse, j’ai jugé nécessaire que je pose l’acte que je suis en train de poser pour qu’on en parle à l’intérieur du parti.

Justement dans votre déclaration, vous avez indiqué que vous demeurez PDCI. Vous ne craignez pas d’être traité d’indiscipliné comme certains qui ont fini devant le conseil de discipline ?

Je ne crois pas être un indiscipliné, je crois être quelqu’un qui fait une analyse et qui tient à dire certaines vérités à un moment donné. Ce n’est pas de l’indiscipline. Ce serait de l’indiscipline que je pense ne l’avoir pas inventée, on a déjà vu des précédents à cet égard-là. Non, c’est loin d’être de l’indiscipline, je l’ai dit tout à l’heure, je suis respectueux surtout de mes aînés. Mais ce qui se passe actuellement n’est pas acceptable. Si on doit parler politique, je vous dirai pourquoi aussi.

Qu’est-ce qui n’est pas acceptable ?

Ce qui n’est pas acceptable, c’est ce que ce qui se passe en Côte d’Ivoire et qui ne fait que trop durer. C’est une situation qui a été générée par des acteurs politiques et au moment où on parle d’aller à l’élection d’un nouveau président, il se trouve que malencontreusement, ce sont précisément les mêmes acteurs qui sont en train de briguer le même mandat, soit pour, revenir aux affaires, soit pour y rester, soit pour vouloir devenir président de gré ou de force. Quand on regarde tout cela on dit que c’est malheureux parce que les Ivoiriens sont en train de tourner en rond et pour cela, il y a une lassitude générale qui se met en place. C’est pour dénoncer cette situation que j’ai décidé d’être candidat.

En clair, vous comptez le président Bédié parmi les auteurs de la situation que traverse la Côte d’Ivoire ?

Je suis obligé de le compter. Non pas parce que je le tiens pour responsable de ce qui est arrivé, mais parce que de gré ou de force, peu ou prou, il est mêlé à cette cabale et à cette intrigue.

Vous voulez qu’on parle de votre candidature à l’intérieur du PDCI. Vous attendez-vous à une discussion à l’intérieur de votre parti après votre déclaration ?

C’est tout à fait la finalité dans cette affaire. Parce que si on ne veut pas m’entendre à un certain niveau, il faut que le parti s’approprie ma démarche pour qu’on puise en parler clairement. Surtout dans ce parti qui s’appelle le Parti démocratique de Côte d’Ivoire. Il faut justifier cette appellation.

Doit-on s’attendre à ce que vous renonciez à votre candidature si vous en discutiez à l’intérieur de votre parti ?

Il ne s’agit pas de renonciation ou de la démission aussi de quelqu’un. Il s’agit d’aller ensemble discuter de cette question et qu’à la fin, qu’on me donne raison ou tort, je sache où me situer. Mais, il ne faut pas qu’on me laisse dans le mépris comme c’est le cas en ce moment. Au moment où je vous fais cette analyse à mots couverts, le fond c’est de dire que si on faisait une convention, une vraie cette fois-ci et qu’un candidat en sortait de façon consensuelle, tout le monde se mettrait en rang pour soutenir ce dernier et il n’y aurait aucun problème. Il ne s’agit pas pour moi d’aller imposer quelque chose à quelqu’un. Je ne suis qu’un humble militant du PDCI-RDA. Je tiens à le dire, parce que je tiens à le rester.

Pensez-vous qu’il soit possible, à trois mois des élections, en ce moment, d’organiser une convention pour désigner un candidat pour le PDCI ?

Oui, je pense que c’est possible. Parce que tout ce qu’on a fait comme démarche de précampagne, sitôt que ce candidat aura été désigné, ce sera mis à son actif. Ça ne fera que raviver le parti.

Seriez-vous candidat à cette convention, si elle a lieu ?

Pourquoi pas !

S’il n’y a pas de convention, serez-vous candidat du PDCI ou pour le PDCI ?

Je serai candidat pour le PDCI, si on ne me désignait pas candidat du PDCI. Dans tous les cas, je n’en sors pas.

Est-ce que vous n’allez pas fragiliser les chances de votre part
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