PlaneteAfrique
Déconnexion

WS-Apps, Le système de gestion de contenus adaptatifs développé depuis 15 ans est conçu pour sa puissance, son efficacité et sa simplicité. WS-MySite! pour votre présence web immédiate, WS-Webzine pour vos publications, Ws-Ecommerce pour votre business.

Coup d’Etat électoral, L’argument du désespoir ?

Publié le 7/23/2009





Coup d’Etat électoral. C’est le mot à la mode dans certains états-majors politiques de l’opposition passés maîtres dans l’art de la contestation des résultats du scrutin, particulièrement du scrutin présidentiel que l’on vient de vivre ces derniers jours sur la rive droite du fleuve Congo et en Mauritanie.
La technologie de la contestation pour la contestation, inaugurée en Afrique avec le retour dans les années 90 à la démocratisation des régimes politiques, a incontestablement évolué. L’élection elle-même est désormais dans le collimateur des opposants qui crient au coup d’Etat électoral.Depuis l’élection dimanche 18 juillet au 1er tour du général Ould Abdel Aziz comme président des Mauritaniens et la réélection dimanche 12 juillet au 1er tour de Denis Sassou Nguesso comme président des Congolais, le coup d’Etat électoral est devenu le vocable à la mode. Mais quelle confiance accorder à des contestataires dénonçant la fraude bien avant la fermeture des bureaux de vote, comme on l’a vu à Brazzaville, sur la rive droite du fleuve Congo, ou en Mauritanie ?Ce comportement de contestation systématique des résultats du scrutin, jusqu’à ravaler les résultats publiés par les organes compétents en coup d’Etat électoral traduit, en soi, un dangereux recul de la démocratie en Afrique, dont l’élection reste, jusqu’à preuve du contraire, la seule voie de dévolution légitime du pouvoir d’Etat, par la continuité ou l’alternance pacifique.Bien ou mal organisées, si les élections ne suffisent plus à légitimer le pouvoir d’Etat en l’oignant de l’huile sacro sainte du suffrage universel, à quel dieu se vouer encore pour acquérir cette indispensable légitimité ?Sous prétexte de combattre un coup d’Etat électoral, on se permet cyniquement de confisquer le pouvoir du peuple de se choisir librement ses dirigeants dans les urnes et de transférer ce pouvoir à la classe politique pour une pseudo transition politique. Même diabolisée par l’opposition, l’élection constitue cependant, jusqu’à preuve du contraire, le meilleur rempart contre la dictature et la tyrannie. Le coup d’Etat électoral, brandi par les opposants, constitue à bien des égards un argument fallacieux. Un argument de désespoir d’une certaine opposition en mal d’opposition…Prosper Mokabi Dawa


Continuer la lecture

CONGO - accès rapides

Actualités par pays

 

Newsletter


 
 
 
 
 
 

Actualités par pays

Newsletter


 
 
 
 
 

Pub GOOGLE

Congo - Politique