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Sixième producteur mondial d’uranium : le Niger s’achemine vers la deuxième place

Publié le 7/21/2009

Sixième producteur mondial d’uranium en 2008, le Niger, membre de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa), affûte ses armes pour remonter la pente et occuper la deuxième place. Cette prouesse passera par l’atteinte des neuf mille tonnes d’uranium

visées avec le début de l’exploitation que la multinationale française AREVA compte réaliser sur le site d’Imouraren, situé à près de 1000 kilomètres de Niamey, la capitale, précisément à 160 km au bord d’Agadez et à 80 kilomètres au sud d’Arlit. Un projet qui, avant même d’être débuté, suscite déjà des craintes auprès de certains membres de la société civile nigérienne.Le contexte de crise économique place aujourd’hui, l’Afrique en pôle position vu le potentiel minier énorme dont regorgent certains de ses pays. C’est à l’image du Niger qui, malgré son appartenance au groupe des pays les plus pauvre au monde, est solidement assis sur des gisements d’uranium.L’exploitation des minerais d’uranium représente un tiers des exportation (plus de 190 millions d’euros en 2007), 5% du Pib du pays qui se chiffre à près de 3,5 milliards d’euros et les recettes fiscales induites représentent plus de 5% des recettes fiscales nigériennes. Une campagne de détection radiométrique aérienne systématique réalisée en 2003 avait fait apparaître une quantité significative d’uranium de surface répartie sur 4500 kilomètres carrés, soit la moitié de la superficie de l’Île-de-France.Moussa Souley, directeur du développement durable et de la communication AREVA Niger révèle, au terme de la visite de presse que la représentation de cette multinationale à Niamey a organisé du 1er au 5 juillet 20o9 a affirmé que : « en 2008, le pays a régressé un peu contrairement à 2007. Il est la sixième mondiale mais avec toutes les perspectives, le Niger espère d’ici un horizon de trois à quatre ans, redevenir le deuxième producteur mondial avec environ neuf mille tonnes d’uranium à produire ».Le problème de la rareté des ressources énergétiques continue de se poser avec acuité dans le monde. L’uranium qui sert à produire de l’électricité dans les centrales nucléaires se positionne du moment que la demande mondiale en électricité est de plus en plus importante. C’est pour cette raison qu’il est noté davantage de centrales nucléaires à travers le monde.Une étude sur cette ressource révèle qu’il y a 18 pays producteurs d’uranium dans le monde, 52% de la production de 2003 est produite au Canada et 30% est produite en Australie. Les quatre premiers producteurs d’uranium représentent 56% de la production mondiale, et les deux premiers représentent 33 % de la production mondiale. Selon toujours cette source, le désarmement devrait répondre à 10 à 12% de la demande dans les 10 à 15 ans à venir. Et estime qu’il n’y a pas de grande mine d’uranium qui s’ouvre. « Il y a que des fermetures, seule une très forte hausse du prix de l’uranium peut relancer les investissements pour ouvrir de nouvelles mines ». Cette même source souligne qu’en 2003, les plus grands pays producteurs d’uranium sont : le Canada (10 457 tonnes), l’Australie (7572), le Kazakhstan (3300 tonnes), le Niger (3143), la Russie (3150 tonnes), la Namibie (2036 tonnes), l’Ouzbékistan (1770 tonnes), les USA (846 tonnes), l’Ukraine (800 tonnes), l’Afrique du sud (824tonnes), la Chine (750 tonnes).Cette même étude révèle que la demande d’uranium de 2004 est de 66 658 tonnes (170 000 000 livres) et la production ne devrait encore couvrir que 50% de la demande qui est supérieure à l’offre depuis 1984. Ce déficit existe depuis 20 ans et les stocks stratégiques semblent ne plus arriver à le couvrir. Il n’y a pas de bourse de l’uranium, le prix se négocie par contrat. « Il y a 15% du marché de l’uranium qui se négocie à court terme avec des contrats à moins de douze mois et 85% qui se négocie à long terme avec des contrats de 2 à 10 ans, mais en général les contrats sont de 3 à 5 ans. La demande devrait croître de 1 à 2% par an dans les années à venir », renseigne l’étude.Imouraren, l’avenirAujourd’hui, le Niger participe à 40% de la consommation d’uranium en France par AREVA. Ce qui fait du pays un partenaire de choix dans la stratégie de développement pour les années à venir en matière d’approvisionnement en uranium. Le gisement de Imouraren, découvert en 1966, suscite aujourd’hui l’espoir. Situé à 160 km au bord d’Agadez et à 80 kilomètres au sud d’Arlit, ce gisement d’uranium a été découvert par les équipes du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) en 1966. Après une exploration menée en 2006, une étude de préfaisabilité en 2007 et une conformité environnementale en 2008, la convention minière et le permis d’exploitation de ce site ont été effectifs en janvier 2009. Il est attendu de ce gisement une production annuelle de 5000 tonnes d’uranium, et ce, pendant plus de 35 ans. Depuis le 5 janvier 2009, le gouvernement du Niger a attribué le permis d’exploitation du gisement d’Imouraren à Areva qui a mis en place une société d’exploitation dénommée « Imouraren Sa » dont le capital est réparti comme suit : 66,65% Areva, 33,35% État du Niger.Les responsables de cette multinationale française se sont réjouis de la politique développée par l’Etat nigérien pour rendre plus attractif son environnement des affaires pour attirer ou maintenir des investissements de la taille d’Imouraren. « Ce que nous voyons à travers les échanges que nous avons avec l’Etat nigérien c’est que ses structures se renforcent pour faire face à la situation dans le cadre des différentes négociations ». Il a confié que « l’Etat a voté une loi spécifique applicable aux grands projets miniers avec certaines dispositions qui tiennent compte de cet aspect là. C’est un cas concret de prise en compte des investissements dans la politique de l’Etat nigérien ».Le modèle Areva, un cas d’école !L’exploitation minière est généralement source de conflit entre les populations et les sociétés promotrice. Les autorités de Areva Niger ont entamé depuis 2006, une dynamique cherchant à donner un visage plus sociable vis-à-vis des populations environnantes des zones d’extraction. Du point de vue financier, Moussa Souley, directeur du développement durable et de la communication d’Areva Niger, juge que les chiffres sont très importants et significatifs. « Quand on voit les entrées directes d’Areva au Niger, c’est l’équivalent de 32 milliards de FCfa qui arrivent directement dans le trésor public, liés à l’exploitation de l’uranium. A ceci, s’ajoutent entre 3,5 à 4 milliards d’actions indirectes diverses de soutien aux collectivités, à certains projets de l’Etat, de programmes divers et variés à la société civile, à l’éducation, la santé…Tout ceci est appelé à se développer ».Ce n’est qu’en 2006, qu’avec les différents mouvements des acteurs de la société civile que AREVA a vu que maintenant, il y a un problème, il faut faire attention. Ils ont augmenté les prix. Ils nous ont donné des dividendes supplémentaires et aujourd’hui, ils sont en train de vouloir aider les différentes communes. Je peux dire maintenant ça va un peu parce qu’au moins, il est inscrit dans le budget que chaque région ou commune où il y a une mine, attribue 15% des dividendes. Rien qu’en 2009, AREVA a versé plus d’un milliard 200 millions à la région d’Agadez.M. Souley assure que les retombés directs qui vont se développer sont en général proportionnels aux volumes d’activité. Pour les retombés indirects, a-t-il poursuivi, « il faut dire que les actions de soutien au développement vont se poursuivre au moins sur les trois prochaines années autour de quatre milliards ». Il estime que : « aujourd’hui, on parle du Niger sur le plan de développement avec l’exploitation minière mais aussi le développement des infrastructures notamment de rail, de liaisons aériennes qui deviennent plus fréquentes entre Niamey et le reste du monde ». M. Souley considère que « tout ceci fera du pays une destination privilégiée pour le monde des affaires directement et indirectement<
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