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Interview Pr Urbain Amoa (Initiateur de la Route des rois et des reines) : " Pourquoi j’ai choisi Ado comme parrain... "

Publié le 6/28/2009

* " Bédié et Gbagbo n’ont pas voulu m’aider... "
samedi 27 juin 2009
par Thibault R. GBEI

 







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Quel bilan faites-vous de la 6è édition du festival de la Route des rois et des reines qui s’était déroulée sous forme de caravane ? Les précédentes éditions du festival, avant celle de l’année dernière, nous ont conduits à Tiassalé où nous l’avons domicilié pendant deux ou trois éditions. Ensuite, il y a eu aussi Grand-Bassam. Nous sommes allés ensuite vers la formule de la caravane. Elle a commencé avec l’édition de l’année dernière. Elle est partie d’Abidjan à Bouna, raisons pour lesquelles nous avons opté pour cette nouvelle approche. Notre ambition a toujours été d’interroger en peu de temps et en peu d’espace le maximum de civilisations et de pratiques de la chefferie et de la royauté. C’est très couteux de faire venir un roi ou un chef, car dans sa suite il y a deux ou trois personnes. Nous avons donc estimé qu’il était bon qu’on porte la chose en leur lieu de résidence. Et faire en sorte que nous découvrions leur cadre de vie, leur mode d’intervention, notamment dans les rituels d’accueil qu’on appelle les nouvelles. Cela nous a permis d’avoir une bonne base de données. Car à chaque étape, nous avons eu à bénéficier de l’exposition de pièces antiques, des danses et diverses autres réalités. Cette nouvelle expérience de ce festival itinérant a été très riche. En fin de compte, il fallait faire en sorte de souder la Nation ivoirienne à travers une manifestation culturelle de grande envergure. Bilan positif, bonne perspective, donc action à renouveler. Quelle a été la réaction des populations dans les localités visitées par la caravane ? Il y a eu une totale adhésion. D’abord au niveau des rois et chefs, en plus des têtes couronnées locales. Plusieurs chefs sont venus des pays comme le Cameroun, le Togo, le Bénin... Ensuite au niveau de la jeunesse, on a eu la présence des scouts, des étudiants venus du Ghana, du Nigéria. A cette population forte de plus de deux cent personnes, on a enregistré la sortie massive des populations, des danses traditionnelles et de toutes les communautés des villes traversées par la caravane. Il est donc clair qu’aujourd’hui tout le monde s’interroge sur une nouvelle mode de gestion de la cité par le culturel. Naturellement, la 7e édition remet le couvert de la caravane. Mais elle prend un autre itinéraire qui part d’Abidjan à Kong. Pourquoi ce choix ? L’année passée, le festival était sur la route de l’Est. Cette année, nous sommes sur la route du Nord. L’année prochaine, ce sera la route de l’Ouest. Nous allons d’Abidjan à Kong en passant par Songo, Dabou, Toumodi... Pourquoi le Nord et pourquoi Kong ? Au plus fort de la crise ivoirienne, l’une de nos ambitions, c’était de faire de ce festival un instrument au service de la paix. Et donc notre objectif, c’était de pouvoir traverser les villes se trouvant de l’autre côté du pays. Chose pas du tout facile. Autrement, nous sérions au Nord dès les premiers moments. Kong est une ville universitaire de haut niveau de connaissances. C’est donc un symbole pour la royauté de la ville historique, de la connaissance... Pour le célébrer, il faut donc partir d’autres localités symboles : Songon, Dabou, Sikensi... là où nous aurons à interroger les civilisations Ebrié, Adioukrou, Abidji ... L’une des originalités de la présente édition, c’est de susciter la pose de premières pierres des cours royales, des palais royaux ou des sièges de la chefferie. Parce que l’année passée, il est vrai que certains chefs nous ont accueillis dans leurs domiciles mais dans certaines localités, c’est sur la place publique qu’on a été accueillis. Or, l’accueil sur la place publique ne rend pas à la royauté toute sa puissance. Raison pour laquelle nous allons susciter ces poses de premières pierres. Sans toutefois oublier de prendre en compte ce qui a été fait l’année dernière : expositions de pièces antiques, des danses traditionnelles... Le parrain de la présence édition, c’est M. Allassane Dramane Ouattara, homme politique, Président du RDR. Ce choix n’est-il pas un signe de politisation de l’événement cent pour cent culturel ? Dès lors qu’un citoyen ivoirien s’engage à soutenir un tel événement, nous ne pouvons que saluer l’initiative. Depuis le début de cet événement, on a toujours écrit à la présidence de la République. Jamais on n’a eu l’appui... sauf ceux des conseils généraux comme Tiassalé, des structures comme le Projet d’appui aux initiative culturelles (PSIC). Mais on n’a jamais été reçus en tant que tel pour parler de ce festival qui devient aujourd’hui mondial. Pour la présente édition, des dispositions ont été prises en vue de rencontrer M. Bédié, Président du PDCI. Sa réaction : " écrivez-nous ". En rencontrant Dr Allassane Ouattara (c’était notre première rencontre), il a été tout de suite enthousiasmé et a fait suivre le dossier par Mme Henriette Diabaté, imprégnée des questions de culture. Je vous assure que, tant avec M. Allassane qu’avec Mme Diabaté, l’accueil a été favorable. Je suis loin de calculer les questions politiques. Je suis un universitaire. Et en tant que tel, je dispose de ma liberté intellectuelle. Je crois qu’il faut faire la part des choses. Il s’agit ici du docteur Allassane Ouattara en tant que citoyen ; il ne s’agit pas ici de l’homme politique. Je suis tranquille dans l’esprit parce qu’on n’a pas d’inquiétude particulière. D’ailleurs nous le félicitons d’avoir compris ce que les autres n’ont pas encore compris. Vous ne craignez pas que l’événement soit récupéré politiquement ? Je crois qu’il faut être à l’aise. Le festival ne pourrait être récupéré syndicalement. L’une des choses qui doit nous habiter, c’est d’être objectif. Un monsieur, un chef de parti, un intellectuel décide honnêtement de parrainer un événement, pourquoi voulez-vous que nous ayons des appréhensions ? C’est un homme comme tout autre. Nous n’avons aucune gêne parce que la vision que nous avons demeure et reste profondément culturelle...
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