PlaneteAfrique
Déconnexion

WS-Apps, Le système de gestion de contenus adaptatifs développé depuis 15 ans est conçu pour sa puissance, son efficacité et sa simplicité. WS-MySite! pour votre présence web immédiate, WS-Webzine pour vos publications, Ws-Ecommerce pour votre business.

MEETING DE CLOTURE DANS LE BAFING La pluie a failli tout gâcher à Touba

Publié le 6/17/2009

? Gbagbo : " Nous avons ouvert la porte à la pagaille... "
mercredi 17 juin 2009
par Hervé KPODION (Envoyé spécial)

 







du même auteur


APRES L’ERECTION DE SAMATIGUILA EN DEPARTEMENT Gbagbo : " Ne me faites pas honte "

La pluie a failli tout gâcher à Touba

RECONSTRUCTION POST-CRISE Gbagbo : " Le pays doit se lancer dans les grands travaux "

Gbagbo à propos des élections : " Il n’y a plus de frein politique, patientez ! "

Les FANCI envahissent Man







Le meeting de clôture de la visite d’Etat du président Laurent Gbagbo dans la région du Bafing, à Touba, a failli ne pas se tenir. La raison, moins d’une heure avant le meeting, une très forte pluie accompagnée de vent s’est abattue sur la ville de Touba. Sur le lieu du meeting, où nous étions, il était très difficile de garder sa sérénité face à " cette tornade " qui a fait tomber l’un des écrans géants installés pour la circonstance et fait voler certaines bâches dressées pour accueillir les populations mahou qui étaient pourtant sorties massivement pour recevoir le chef de l’Etat. Alors que les techniciens de son et autres man?uvres s’attelaient à préserver leurs matériels et installations, et cela pendant près d’une heure, des agents de sécurité expliquaient à ceux qui venaient s’informer qu’il n’était pas sûr que M. Gbagbo revienne pour tenir son meeting. Il était presque 16 heures, quand le maître de cérémonie, un cadre de la région, se présentait au pupitre pour galvaniser la foule qui était restée malgré cette intempérie. Une fine pluie continuait de semer le doute dans la tête des populations. On annonça cependant que le président de la République avait décidé de faire le meeting malgré la pluie. A son arrivée, lorsqu’il a fini son tour d’honneur d’écouter les doléances du maire de la ville, Amara Bamba, et du président du conseil général de Touba, Sako Fodé Karamoko, le président Gbagbo a indiqué que cette pluie était une bénédiction. Il s’est ensuite attaqué aux problèmes qui minent la région du Bafing, notamment le conflit entre les éleveurs et les agriculteurs et la relance du projet Soja-riz-maïs dans le Bafing. Concernant le conflit entre éleveurs et agriculteurs, Laurent Gbagbo s’est voulu très clair : " Ce problème n’est pas venu avec la guerre ". Il a expliqué que deux sortes de transhumances des troupeaux de b?ufs, en général, existent et qu’il fallait mettre fin à la souffrance que cela cause aux agriculteurs ivoiriens. " Il y a deux sortes de transhumances, la transhumance interne et la transhumance transfrontalière. La transhumance interne, ce sont les éleveurs ivoiriens qui prennent leurs troupeaux et qui, comme leurs frères du Mali, du Burkina et de Guinée, marchent sur les routes. Il nous faut mettre fin à ça ", a-t-il affirmé, annonçant un projet de loi qu’il soumettra à l’Assemblée nationale " pour ne plus qu’on fasse de l’élevage de façon empirique, qu’on ne se promène plus avec les b?ufs pour dévaster les plantations des gens ". " La loi que nous allons prendre va faire de l’élevage une profession. Et celui qui va faire de l’élevage, il faut qu’il indique son terrain d’élevage et qu’il parque ses animaux sur son terrain d’élevage. Qu’il leur donne à manger de l’herbe fraîche, de l’herbe sèche, c’est son affaire mais qu’il ait un terrain délimité. Tous ceux qui vont continuer malgré cette loi, à faire de la transhumance, ils seront arrêtés, jugés et punis ", a-t-il coupé court. M. Gbagbo a déclaré qu’il proposera à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), en ce qui concerne la transhumance transfrontalière, que des camps soient établis dans des villages frontaliers, où les bêtes seront abattu et la viande vendue sur le marché ivoirien, au lieu que ce soit les troupeaux qui traversent le pays et détruisent les plantations de ses compatriotes. " C’est comme ça qu’on rentre dans l’économie moderne. Je ne veux plus voir des troupeaux dévaster les plantations des paysans qui sont tranquilles. On ne peut pas accepter cela plus longtemps ", a-t-il assené. La pagaille des Ivoiriens En outre, le chef de l’Etat a rappelé aux Ivoiriens qu’ils ont eux-mêmes causé le désordre dans leur pays. " Frères du Bafing, je suis venu vous dire que la paix dépend de nous parce que la guerre a dépendu de nous. Ce n’est pas quelqu’un qui est venu d’ailleurs pour faire la guerre ; il y a eu des combattants qui sont venus de tous les côtés, mais c’est parce que nous-mêmes, nous avons déclenché l’opération que les gens sont venus de partout ", a-t-il estimé. " C’est parce que nous-mêmes, nous avons ouvert la porte à la pagaille que des gens sont venus de Sierra Leone, du Liberia, de la Guinée, du Mali, du Burkina Faso, de partout, pour aider les combattants à nous combattre. C’est nous-mêmes qui avons ouvert la porte et c’est nous-mêmes qui devons refermer cette porte-là, c’est nous-mêmes qui devons créer les conditions de la paix. Et nous avons créé les conditions de la paix par le dialogue direct ", a soutenu Laurent Gbagbo. Qui a demandé aux Ivoiriens de ne pas livrer la Côte d’Ivoire " aux chiens et aux animaux " qui la détruiront. " De grâce, n’acceptez plus d’instrumentaliser la religion, les ethnies. La Côte d’Ivoire n’appartient pas plus à un Ivoirien qu’à un autre ", a-t-il signifié. Le président Gbagbo a répondu à toutes les doléances qu’il jugeait être de son ressort. Il a trouvé une solution pour la relance du projet soja-riz-maïs dans les régions du Bafing et du Denguélé. M. Gbagbo a expliqué que ce projet coûtait cher à l’Etat parce qu’il s’élève à 10 milliards de francs CFA. C’est pourquoi il a promis qu’une équipe du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) ira dans la région dès la semaine prochaine pour faire des évaluations. " Nous avons une volonté politique forte de relancer ce projet sinon la région du Bafing va mourir. Il faut que les enfants de cette région vivent dignement ", a-t-il souhaité, annonçant une aide de 300 millions de francs CFA aux agriculteurs de ce secteur déjà installés et qui ont du mal à s’occuper de leurs exploitations. Laurent Gbagbo n’a pas parlé de décentralisation mais il s’est penché sur la situation de l’école, de la santé, des infrastructures économiques. Il a promis de tout mettre tout en ?uvre pour reprofiler les voies dans la région quand elles ne sont pas bitumées, et pour réparer celles qui le sont déjà. Le chef de l’Etat a également encouragé la construction d’un lycée de jeunes filles à Touba. Des promesses qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliards de francs CFA qu’il a promis de trouver pour sortir la région de son retard.
Plan d’urgence pour les victimes des éboulements Le président de la République a annoncé hier mardi 16 juin 2009, qu’un plan d’urgence dénommé ORSEC est mis en place pour soutenir les victimes des récents éboulements qui ont eu lieu à Abidjan après des pluies diluviennes. Ce plan consistera à les reloger et à les prendre en charge. Gbagbo chez l’humoriste Bamba Le chef de l’Etat a rendu visite aux parents de l’animateur et humoriste ivoirien Bamba Bakary, originaire de la région du Bafing. Mobilisation Les populations du Bafing sont sorties massivement pour recevoir le président de la République à Touba. Elles ont tenu à lui rendre hommage malgré la forte pluie qui s’est abattue sur la ville. Gbagbo baptisé Lanvia Laurent Gbagbo a été baptisé ?’La
Continuer la lecture

COTEIVOIRE - accès rapides

Actualités par pays

 

Newsletter


 
 
 
 
 
 

Actualités par pays

Newsletter


 
 
 
 
 

Pub GOOGLE

coteivoire - Société