Synacass-Ci : Les médecins en grève à partir du 18 février
Le personnel du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d'Ivoire
Le personnel du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d'Ivoire (Synacass-ci) dont font partie les médecins, a décidé d'observer un mouvement de grève à partir du 18 février. En raison des revendications salariales non encore satisfaites et la non application des engagements pris par les gouvernants. La décision a été prise hier, au cours d'une assemblée générale extraordinaire qui s'est déroulée à l'Institut national de la santé publique (Insp), d'Adjamé.
Il a été décidé, à cette occasion, a revélé Amichia Magloire, président du comité d'organisation, du dépôt d'un préavis de grève hier, au ministère de la Fonction publique et de l'Emploi ; au ministère de la Santé et de l'Hygiène publique et à celui de la Production animale et des Ressources halieutiques. Avec ampliation à la Présidence de la République et à la Primature.
Selon Amichia, les cadres supérieurs de la Santé veulent ainsi exprimer leur colère contre leur traitement salarial. Car les 400 points indiciaires que l'Etat devait appliquer à la fin du mois de janvier ne sont pas effectifs. Les syndicalistes disent être ouverts à la discussion, mais pas à un protocole d'accord. Le secrétaire général de cette organisation, Dr Atté Boka Ernest, révèle que sur les 125 000 F d'indemnités attendues, ce sont 62.500 F qu'ils ont obtenu. Il a ajouté que pour cette grève, le service minimum sera observé. Toutefois, il a lancé un appel pour que ces derniers refusent ce jour-là de faire des prestations dans les formations sanitaires privées. Un comité de vigilance sera constitué à cet effet. Afin de démasquer ceux des leurs qui ne respecteront pas le mot d'ordre, a-t-il prévenu. "Le salaire de base de 173.000 F demeure. Si rien n'est fait, ce sera une grève d'avertissement de trois jours. Ce sera un mouvement d'ensemble avec les infirmiers, sages-femmes. En somme, tout le personnel de la santé. Le décret qui devait changer nos conditions salariales n'a pas été appliqué. Nous voulons aussi que les dossiers relatifs au glissement catégoriel des 345 personnes soient satisfaits. Tout comme le statut particulier du personnel de la santé ", a confié Dr Atté. Qui ajoute que le rappel des indemnités de janvier doit se faire. Des syndicalistes ont soutenu que c'est le moment idoine pour les médiateurs et autres organisations d'entrer en scène. Ils ne doivent pas attendre que les médecins passent à l'action.
Et pourtant, a soutenu Dr Atté Boka, le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, Hubert Oulaye en les recevant le 23 décembre 2008, à son cabinet, les avait rassurés de ce que le gouvernement tiendrait ses promesses. En revalorisant leurs salaires. Mais le 3 février dernier, en les recevant à nouveau, il a brandi l'argument de la situation économique et financière difficile du pays. Et le gouvernement a fait la moitié des prévisions. En attendant le premier trimestre de 2010 où leur situation pourrait être meilleure.
Le personnel du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d'Ivoire (Synacass-ci) dont font partie les médecins, a décidé d'observer un mouvement de grève à partir du 18 février. En raison des revendications salariales non encore satisfaites et la non application des engagements pris par les gouvernants. La décision a été prise hier, au cours d'une assemblée générale extraordinaire qui s'est déroulée à l'Institut national de la santé publique (Insp), d'Adjamé.
Il a été décidé, à cette occasion, a revélé Amichia Magloire, président du comité d'organisation, du dépôt d'un préavis de grève hier, au ministère de la Fonction publique et de l'Emploi ; au ministère de la Santé et de l'Hygiène publique et à celui de la Production animale et des Ressources halieutiques. Avec ampliation à la Présidence de la République et à la Primature.
Selon Amichia, les cadres supérieurs de la Santé veulent ainsi exprimer leur colère contre leur traitement salarial. Car les 400 points indiciaires que l'Etat devait appliquer à la fin du mois de janvier ne sont pas effectifs. Les syndicalistes disent être ouverts à la discussion, mais pas à un protocole d'accord. Le secrétaire général de cette organisation, Dr Atté Boka Ernest, révèle que sur les 125 000 F d'indemnités attendues, ce sont 62.500 F qu'ils ont obtenu. Il a ajouté que pour cette grève, le service minimum sera observé. Toutefois, il a lancé un appel pour que ces derniers refusent ce jour-là de faire des prestations dans les formations sanitaires privées. Un comité de vigilance sera constitué à cet effet. Afin de démasquer ceux des leurs qui ne respecteront pas le mot d'ordre, a-t-il prévenu. "Le salaire de base de 173.000 F demeure. Si rien n'est fait, ce sera une grève d'avertissement de trois jours. Ce sera un mouvement d'ensemble avec les infirmiers, sages-femmes. En somme, tout le personnel de la santé. Le décret qui devait changer nos conditions salariales n'a pas été appliqué. Nous voulons aussi que les dossiers relatifs au glissement catégoriel des 345 personnes soient satisfaits. Tout comme le statut particulier du personnel de la santé ", a confié Dr Atté. Qui ajoute que le rappel des indemnités de janvier doit se faire. Des syndicalistes ont soutenu que c'est le moment idoine pour les médiateurs et autres organisations d'entrer en scène. Ils ne doivent pas attendre que les médecins passent à l'action.
Et pourtant, a soutenu Dr Atté Boka, le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, Hubert Oulaye en les recevant le 23 décembre 2008, à son cabinet, les avait rassurés de ce que le gouvernement tiendrait ses promesses. En revalorisant leurs salaires. Mais le 3 février dernier, en les recevant à nouveau, il a brandi l'argument de la situation économique et financière difficile du pays. Et le gouvernement a fait la moitié des prévisions. En attendant le premier trimestre de 2010 où leur situation pourrait être meilleure.