Cacao : des planteurs de Côte d`Ivoire dénoncent une fiscalité excessive
ABIDJAN - Une coordination de planteurs de cacao de Côte d'Ivoire, dont le pays est le premier producteur mondial, a dénoncé vendredi une fiscalité excessive sur le prix de la fève, une injustice qui érode considérablement le pouvoir d'achat du producteur.
Les producteurs ne perçoivent qu'à peine 40 pour cent du prix fixé sur le marché international, pendant qu'au Ghana (voisin et deuxième producteur mondial), ils perçoivent 70 pour cent et au Nigeria 90 pour cent, a déclaré Maître Narcisse Aka, avocat de la Coordination nationale des délégués départementaux de la filière café-cacao (CNDD).
Comment peut-on justifier une telle injustice qui érode considérablement le pouvoir d'achat du producteur, qui croupit dans la misère ?, a lancé Me Aka, lors d'une conférence de presse à Abidjan.
Evoquant les prélèvements fiscaux imposés par l'Etat à d'autres ressources agricoles comme l'ananas, l'hévéa et le coton (respectivement 6 pour cent, 2 pour cent et 0 pour cent,selon lui), l'avocat a jugé qu'il y a manifestement une rupture du principe de l'égalité de tous les citoyens devant la loi.
Le CNDD a décidé de saisir la Cour de justice de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest), sise à Abuja, pour les atteintes au principe d'égalité devant la loi.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale à Abidjan, Madani Tall, a invité lundi le gouvernement ivoirien à réduire ses prélèvements fiscaux sur le cacao afin d'améliorer le niveau de vie des paysans.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d'Ivoire détient plus de 40 pour cent de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40 pour cent des recettes d'exportation du pays et environ 20 pour cent de son PIB.
Ce secteur comprend environ 600.000 producteurs, qui exploitent souvent en famille de petites parcelles et qui pour beaucoup vivent dans la pauvreté.
Les producteurs ne perçoivent qu'à peine 40 pour cent du prix fixé sur le marché international, pendant qu'au Ghana (voisin et deuxième producteur mondial), ils perçoivent 70 pour cent et au Nigeria 90 pour cent, a déclaré Maître Narcisse Aka, avocat de la Coordination nationale des délégués départementaux de la filière café-cacao (CNDD).
Comment peut-on justifier une telle injustice qui érode considérablement le pouvoir d'achat du producteur, qui croupit dans la misère ?, a lancé Me Aka, lors d'une conférence de presse à Abidjan.
Evoquant les prélèvements fiscaux imposés par l'Etat à d'autres ressources agricoles comme l'ananas, l'hévéa et le coton (respectivement 6 pour cent, 2 pour cent et 0 pour cent,selon lui), l'avocat a jugé qu'il y a manifestement une rupture du principe de l'égalité de tous les citoyens devant la loi.
Le CNDD a décidé de saisir la Cour de justice de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest), sise à Abuja, pour les atteintes au principe d'égalité devant la loi.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale à Abidjan, Madani Tall, a invité lundi le gouvernement ivoirien à réduire ses prélèvements fiscaux sur le cacao afin d'améliorer le niveau de vie des paysans.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d'Ivoire détient plus de 40 pour cent de parts de marché. Le cacao et le café représentent 40 pour cent des recettes d'exportation du pays et environ 20 pour cent de son PIB.
Ce secteur comprend environ 600.000 producteurs, qui exploitent souvent en famille de petites parcelles et qui pour beaucoup vivent dans la pauvreté.