Depuis toujours il existe un phénomène de transfert de culture de savoir et civilisation de pays à pays. Les peuples se côtoient, se confrontent par le moyen des voyages, ce qui fait que les différentes cultures sont exportées vers d’autres régions du monde, et sont soit adoptées comme telles soit transformées, soit encore elles servent de moyen pour fonder sa propre culture, sa civilisation, son patrimoine. Ce phénomène a été alors beaucoup plus développé à l’époque où le nombre de voyagistes a augmenté avec le développement des moyens de transport au 19° siècle. Ce n’est donc qu’à cette époque que l’on a pu prendre en considération ce mélange de culture et l’inspiration les uns des autres. Le savoir faire scientifique, artistique et architectural s’est développé pour devenir l’un des atouts principaux du tourisme. C’est donc le tourisme culturel qui est devenu l’un des principaux motifs d’un tourisme moderne, tourisme de découvertes et d’étude. Seulement il reste à savoir comment le développer pour en faire un vrai réseau structuré et bien organisé et permet de faire découvrir aux visiteurs le passé d’une nation d’une région, d’une contré etc…

Il est alors, à mon sens, nécessaire d’aller au delà du matériel. Il faut traiter le côté profond de cette culture, sa raison d’être, son importance pour la population dans l’histoire. Montrer à travers cette culture, et ce patrimoine, le génie des peuples. Pour cela il y a lieu de former des vrais guides capables de parler de cette culture et de faire vivre aux visiteurs l’histoire, par une explication et description convaincante ; ces guides doivent aussi prendre conscience de l’importance de la mise en valeur d’un patrimoine, d’une civilisation, d’une culture de leur pays. Car ces touristes constituent un trait –d’union entre les différentes civilisations et ils sont les moyens véhiculaires de ces cultures et de ces patrimoines. Ce tourisme quand il est perçu sous son aspect culturel deviendrait une vie du beau paysage, de la réalité. Ce qui constituerait aussi une forme de relation entre les pays.

Le tourisme culturel évolue donc par rapport à la consommation touristique en général. Cette demande en tourisme culturel concerne en particulier le patrimoine architectural, monumental et toutes les cultures artisanales des nations visitées, permettant la découverte de leur histoire.

Les touristes concernés par ce créneau sont surtout intéressés par la connaissance profonde de la chose à savoir le pourquoi et le comment d’un monument, d’un dessin, d’un motifs décoratif, d’un festival, etc…, ce que cela représente pour ses auteurs de point de vue tradition et de point de vue croyance et doctrine.

Un type de touristes et surtout de chercheurs s’intéresse de plus en plus à de nouveaux patrimoines scientifiques et techniques, géologiques, aux écomusées, aux musées de sociétés ou à des patrimoines délaissés, sites archéologiques et industriels, patrimoines historiques, architectures militaires, etc…Ces touristes préfèrent lorsqu’ils visitent une région y trouver une offre variée et non un monoproduit dont la répétition vite lassante les pousse à abréger leur séjour. Aussi une ville impériale qui dispose d’un patrimoine infiniment varié, mais qui n’offre que de monuments, châteaux, etc… dont la présentation est assez conventionnelle donne l’impression qu’ils sont tous pareils, ne retient pas le touriste plus que quarante huit heures en moyenne. La région qui présente une diversification de paysage, de patrimoine et de culture ajoutées à ces moments, Châteaux, Kasbahs, artisanats, musées technique, et de société, réussit mieux.

Les amateurs de ce genre d’activités de loisirs souhaitent pouvoir disposer d’un espace large et varié de loisirs, d’animation dans les lieux culturels. Les touristes n’acceptent plus d’effectuer des visites stéréotypées d’un lieu, mais ils préfèrent pouvoir le découvrir d’une manière différente. Des circuits pédestres, cyclistes, équestres sont aussi sou

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