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Niger: Entraves à la liberté de la presse Réaction de l’ANEPI

Publié le 2/17/2015


- Réaffirme son soutien sans réserve à la déclaration des organisations socioprofessionnelles des médias rendue publique le 19 janvier et encourage la Maison de la presse à aller jusqu’au bout pour faire aboutir la plainte déposée contre les auteurs des exactions commises à l’endroit des journalistes et des sièges des organes de presse ;- Demande aux autorités administratives et politiques de ne faire aucune entrave dans l’enquête visant à identifier les coupables et à les traduire devant les tribunaux ;- Exhorte le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) à entreprendre toute démarche et toute action nécessaires pour que les journalistes professionnels détenteurs de la carte de presse ne soient plus inquiétés ni entravés dans l’exercice de leur métier ;- Demande aux journalistes de faire preuve de plus de discernement et de responsabilité, tout en s’en tenant au respect de l’éthique et de la déontologie du métier, dans le traitement des informations sensibles.Concernant plus précisément ce dernier point, l’ANEPI constate, avec inquiétude, que certains organes de presse continuent à traitement les événements des 16 et 17 janvier 2015 d’une manière qui ne va pas dans le sens de ramener la quiétude sociale dans le pays. Ces événements, faudrait-il le préciser, sont parmi les plus dramatiques qu’a connu le Niger depuis son indépendance, et par leur ampleur, par les dégâts qu’ils ont occasionné, par le sens qu’ils peuvent prendre et par les interprétations qu’ils peuvent susciter. L’intérêt de tous est que ses événements n’aient pas d’autres conséquences que celles qu’on connait déjà et qu’ils ne se répètent plus. Souhaiter autre chose, c’est œuvrer contre la paix et la quiétude sociales. Toute chose dont le pays n’a pas besoin pour que chacun puisse vaquer à ses préoccupations dans la sécurité. Comme l’a dit un de nos éminents confrères à l’occasion d’une conférence publique, « la paix sociale et la quiétude en général ont un coût, un prix auquel chacun doit apporter de sa pièce ». Et nous journalistes, la pièce que nous pouvons apporter est d’une grande valeur et d’une grande importance pour conserver cette quiétude ou là ramener si elle venait à disparaître. On ne cessera jamais d’évoquer le cas du Rwanda où, dit-on, deux outils ont été utilisés pour le génocide : la radio et la machette !C’est donc conscient du rôle (positif ou négatif) que peut jouer la presse pour la préservation de la paix d’un pays que l’Association Nigérienne des Editeur de la Presse Indépendante (ANEPI) :- Exhorte les hommes des médias à plus de sens de responsabilité et au sens du devoir envers la société, en n’évitant de privilégier des pratiques journalistiques qui peuvent être néfastes pour la paix sociale ;- Encourage les journalistes au respect de l’étique et de la déontologie, au strict respect de la confraternité et à rester déterminés pour défendre la liberté de la presse ;- En appelle au Conseil Supérieur de la Communication (CSC) pour beaucoup plus d’engagement dans la protection des journalistes dans leur travail et dans son rôle de régulateur.Fait à Niamey, le 07 février 2015Pour l’ANEPILe PrésidentIbrahim Soumana Gaoh-->
Très préoccupée par les événements survenus les 16 et 17 janvier 2015 et les débats qui se poursuivent au sein des médias relativement à ces événements, le Bureau exécutif de l’Association Nigérienne des Editeurs de la Presse Indépendante (ANEPI) :
- Réaffirme son soutien sans réserve à la déclaration des organisations socioprofessionnelles des médias rendue publique le 19 janvier et encourage la Maison de la presse à aller jusqu’au bout pour faire aboutir la plainte déposée contre les auteurs des exactions commises à l’endroit des journalistes et des sièges des organes de presse ;
- Demande aux autorités administratives et politiques de ne faire aucune entrave dans l’enquête visant à identifier les coupables et à les traduire devant les tribunaux ;
- Exhorte le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) à entreprendre toute démarche et toute action nécessaires pour que les journalistes professionnels détenteurs de la carte de presse ne soient plus inquiétés ni entravés dans l’exercice de leur métier ;
- Demande aux journalistes de faire preuve de plus de discernement et de responsabilité, tout en s’en tenant au respect de l’éthique et de la déontologie du métier, dans le traitement des informations sensibles.
Concernant plus précisément ce dernier point, l’ANEPI constate, avec inquiétude, que certains organes de presse continuent à traitement les événements des 16 et 17 janvier 2015 d’une manière qui ne va pas dans le sens de ramener la quiétude sociale dans le pays. Ces événements, faudrait-il le préciser, sont parmi les plus dramatiques qu’a connu le Niger depuis son indépendance, et par leur ampleur, par les dégâts qu’ils ont occasionné, par le sens qu’ils peuvent prendre et par les interprétations qu’ils peuvent susciter. L’intérêt de tous est que ses événements n’aient pas d’autres conséquences que celles qu’on connait déjà et qu’ils ne se répètent plus. Souhaiter autre chose, c’est œuvrer contre la paix et la quiétude sociales. Toute chose dont le pays n’a pas besoin pour que chacun puisse vaquer à ses préoccupations dans la sécurité. Comme l’a dit un de nos éminents confrères à l’occasion d’une conférence publique, « la paix sociale et la quiétude en général ont un coût, un prix auquel chacun doit apporter de sa pièce ». Et nous journalistes, la pièce que nous pouvons apporter est d’une grande valeur et d’une grande importance pour conserver cette quiétude ou là ramener si elle venait à disparaître. On ne cessera jamais d’évoquer le cas du Rwanda où, dit-on, deux outils ont été utilisés pour le génocide : la radio et la machette !
C’est donc conscient du rôle (positif ou négatif) que peut jouer la presse pour la préservation de la paix d’un pays que l’Association Nigérienne des Editeur de la Presse Indépendante (ANEPI) :
- Exhorte les hommes des médias à plus de sens de responsabilité et au sens du devoir envers la société, en n’évitant de privilégier des pratiques journalistiques qui peuvent être néfastes pour la paix sociale ;
- Encourage les journalistes au respect de l’étique et de la déontologie, au strict respect de la confraternité et à rester déterminés pour défendre la liberté de la presse ;
- En appelle au Conseil Supérieur de la Communication (CSC) pour beaucoup plus d’engagement dans la protection des journalistes dans leur travail et dans son rôle de régulateur.

Fait à Niamey, le 07 février 2015

Pour l’ANEPI

Le Président
Ibrahim Soumana Gaoh





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