19 "journalistes" dont 15 espagnols priés de quitter Laâyoune | Portail Menara.ma
Le ministère de l'Intérieur a affirmé mercredi avoir demandé à 19 "journalistes" de quitter Laâyoune, au motif qu'ils s'étaient rendus sur place sans avoir décliné "leurs véritables identités". "Ces journalistes ( 15 espagnols et 4 norvégiens) étaient entrés sur le territoire national sans avoir dévoilé leurs véritables identités, prétendant être en séjour touristique dans le royaume", a affirmé ce ministère dans un communiqué.
Contacté par l'AFP, une source au ministère de la Communication a expliqué n'avoir reçu "aucune demande d'autorisation" de reportage. Elle a souligné que les journalistes non accrédités dans le royaume devaient "prendre les dispositions nécessaires" avant ce type de déplacement.
D'après le communiqué du ministère de l'Intérieur, qui ne précise pas si les journalistes ont quitté le pays, ils s'étaient rendus à Laâyoune "en vue de participer (...) à la commémoration du prétendu deuxième anniversaire des évènements du campement de Gdim Izik".
Le 8 novembre 2010, les autorités marocaines avaient démantelé à Laâyoune un camp de quelque 10.000 contestataires sahraouis.
Cette intervention avait dégénéré en violents affrontements autour du camp, puis en une émeute à Laâyoune, où plusieurs administrations et commerces avaient été mis à sac et incendiés. Le bilan s'était élevé à 13 morts dont 11 parmi les forces de l'ordre, selon le ministère de l'Intérieur.
Vingt-trois suspects sahraouis, accusés d'appartenir à des "milices armées", avaient été arrêtés. Leur procès, prévu le mois dernier, a été reporté sine die par le tribunal militaire de Rabat.
Contacté par l'AFP, une source au ministère de la Communication a expliqué n'avoir reçu "aucune demande d'autorisation" de reportage. Elle a souligné que les journalistes non accrédités dans le royaume devaient "prendre les dispositions nécessaires" avant ce type de déplacement.
D'après le communiqué du ministère de l'Intérieur, qui ne précise pas si les journalistes ont quitté le pays, ils s'étaient rendus à Laâyoune "en vue de participer (...) à la commémoration du prétendu deuxième anniversaire des évènements du campement de Gdim Izik".
Le 8 novembre 2010, les autorités marocaines avaient démantelé à Laâyoune un camp de quelque 10.000 contestataires sahraouis.
Cette intervention avait dégénéré en violents affrontements autour du camp, puis en une émeute à Laâyoune, où plusieurs administrations et commerces avaient été mis à sac et incendiés. Le bilan s'était élevé à 13 morts dont 11 parmi les forces de l'ordre, selon le ministère de l'Intérieur.
Vingt-trois suspects sahraouis, accusés d'appartenir à des "milices armées", avaient été arrêtés. Leur procès, prévu le mois dernier, a été reporté sine die par le tribunal militaire de Rabat.