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Encore un scandale

Publié le 10/24/2012

		
		Encore un scandale

 Devrait-on l’appeler le scandale Gunvor, du nom d'une société de négoce international de matières premières immatriculée à Chypre ? Pour les bons connaisseurs de ce genre de dossiers, l’affaire des " biens mal acquis " serait à côté du pipi de chat, une plaisanterie.


Un article de la presse internationale  intitulé Pétrole : comment le Congo a fait chuter un négociant suisse, narre les tenants de ce énième scandale dans lequel apparaît le nom du Congo et de ses dirigeants.


 En voici quelques extraits :


 (...) A ce moment intervient un personnage insolite, étudiant africain vivant à Genève, qui tire un peu le diable par la queue. Il a des relations politiques haut placées au Congo, avec la famille Sassou et notamment Denis Christel, dit «Kiki», rejeton du président réputé pour son goût du luxe. Accompagné d’un industriel genevois, l’Etudiant entre en contact avec le Développeur. Il voyage à Paris, à Bruxelles, se rend au siège genevois de Gunvor, mais l’affaire tarde à aboutir.(…)


 Un proche du dossier détaille l’ampleur de la transaction: 18 cargaisons de 920 000 tonnes de brut congolais, d’une valeur de 115 millions de dollars chacune, soit plus de 2 milliards de dollars en tout. Selon cette source, l’or noir aurait été proposé avec une décote – un rabais – de 4 dollars par baril, ce qui aurait généré un bénéfice de quelque 72 millions de dollars. Dans le milieu du négoce, on parle volontiers de «cacahuètes» pour désigner ce genre de marge. (…)


 Typique de certains pays africains, la décote arrondit les fins de mois des traders et permet de rémunérer les intermédiaires qui ont fait aboutir un contrat. Un proche de la présidence congolaise a néanmoins assuré au Temps que le but de la transaction avec Gunvor n’était pas de générer des commissions. Il s’agissait plutôt de haute politique: permettre au Congo de diversifier ses clients, de desserrer l’influence un peu étouffante de la Chine ou de la France.


 La vente des 18 cargaisons de pétrole congolais à Gunvor se serait déroulée entre 2010 et 2012. En marge de la transaction, 30 millions de dollars sont versés à deux sociétés, l’une détenue par un proche du pouvoir congolais, l’autre par un présumé «homme de paille». Qui maîtrisait ces versements? L’entreprise était-elle au courant ou le Développeur a-t-il agi seul? C’est le point nodal de l’affaire.


© Africa Diligence


Lire l'article en totalité, en français et en anglais


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Lu dans un journal camerounais


Congo Brazzaville : la plaie des emplois fictifs


Le secret de polichinelle le mieux gardé de l’administration en république du Congo vient d’être mis à nu, des fonctionnaires fictifs recevait régulièrement leurs émoluments mensuels ainsi que des primes annuels d’exercice. il s’agit d’une fraude de 12 millions d’euros par an faisant intervenir plusieurs hauts responsables du pays, aussi bien dans le secteur civil que militaire. Cette somme reste considérable face au budget nationale pour l’année 2013 qui ne s’élève qu’à environ 6.2 milliards d’euros.les faits retenus dans cette affaire sont l’usage de faux documents d’intégration ainsi que l’usurpation de grade militaire et policier. Ces actes inciviques ont conduit à la création de 4909 agents fictifs percevant des salaires, des indemnités et différents primes. Cette révélation vient expliquer en partie l’inadéquation entre le train de vie de certains fonctionnaires de l’état et les salaires qui sont publiquement les leurs.


Le gouvernement congolais emploie officiellement près de 80.000 fonctionnaires, ce qui ramène à 6% la proportion de postes fictifs au sein de la fonction publique. Une forte indignation a été exprimée par la classe populaire estimant qu’une telle somme permettrait de financer des projets de développement ou des programmes sociaux à l’intention des plus démunis.


Pour les observateurs ce trou noir financier qui vampirise les fonds publics n’est qu’une partie visible de l’iceberg expliquant la faiblesse des progrès économiques dans le pays.


© camer.be


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