Orientations du Niger en SR
Orientations du Niger en SR
Conformément à l'esprit de la CIPD (Le Caire, 1994), le Niger a formulé, en 1998, sa politique nationale de santé de la reproduction. Cette politique non encore adoptée a pour objectif de promouvoir la santé de la femme, de l'enfant, des jeunes et adolescents, et de l'homme.
L'atteinte de cet objectif sera matérialisée à travers neuf composantes prioritaires, à savoir :
(i) la maîtrise de la fécondité,
(ii) la maternité sans risque,
(iii) la planification familiale,
(iv) la lutte contre les IST/VIH/SIDA,
(v) la prise en charge des enfants de 0 à 5 ans,
(vi) la prise en charge des jeunes et adolescents,
(vii) la lutte contre les cancers génitaux,
(viii) la lutte contre les autres affections influant sur la reproduction et
(ix) l'amélioration de l'environnement physique, socio-économique et culturel.
La mise en œuvre de cette politique aboutira à l'élaboration d'un programme National de Santé de la Reproduction pour la période 2002-2006 et la formulation d'une stratégie en santé de la reproduction (SR) conformément à l'esprit de la Stratégie Régionale de SR telle qu'adoptée en 1997 à Sun City pendant la 47ème session de l'OMS.
Parallèlement, il sera procédé à un renforcement technique et managérial du cadre institutionnel pour le rendre capable de concevoir, organiser, diriger, coordonner et évaluer les interventions dans le secteur. En attendant l'opérationnalisation de ces plans et politiques, le système de soins offre quelques composantes de Paquet Minimum d'Activités SR dans 80% des formations sanitaires fonctionnelles et les services modernes de planification familiale sont fournies dans les 2/3 des infrastructures fonctionnelles, les équipements requis n'étant disponibles que dans 40 % des formations sanitaires et le personnel qualifié dans 45% des cas.
Situation en matière de SR au Niger
Pratique de la contraception
Dans l'ensemble, 14% des femmes de 15-49 ans en union ont déclaré utiliser une méthode de contraception au moment de l'enquête, dont 4% de méthode moderne et 10% de méthode traditionnelle. Ce niveau d'utilisation est de 6% supérieur à celui obtenu lors de l'EDSN-II 1998, différence due essentiellement à l'accroissement des méthodes traditionnelles, notamment la prise en compte de la méthode d'aménorrhée lactaire (MAL). En effet, si lors de l'EDSN-II 1998, la méthode MAL n'est pas explicite, dans le cadre de la MICS2, 7% des femmes ont déclaré l'utiliser pour éviter de tomber enceinte. Par contre, la prévalence des méthodes modernes de contraception n'a pratiquement varié entre l'EDSN-II 1998 et la MICS2. Notons, par ailleurs, que la pilule est la méthode moderne la plus utilisée (3%).
Sur le plan régional, la pratique contraceptive varie de 30% à Niamey à moins de 5% dans les régions de Zinder et de Tahoua. Dans la région de Maradi, cette pratique est de 15% tandis qu'à Dosso et Tillaberi, elle est un peu plus de 20% (respectivement 23% et 21%). La prévalence de la contraception en milieu urbain est de deux fois supérieure à celle du milieu rural (25% contre 12%). De même, les femmes ayant le niveau d'instruction primaire sont de deux fois plus nombreuses à utiliser les méthodes contraceptives que celles sans instruction (24% contre 12%). Par contre, elles sont près de deux fois moins nombreuses à utiliser ces méthodes que celles ayant le niveau d'instruction secondaire ou plus (24% contre 43%). Concernant l'age de la femme, la pratique contraceptive varie de 8% chez les femmes âgées de 15-19 ans à 18% chez celles de 35-39 ans.
Soins prenatals
La qualité des soins prénatals peut contribuer à la prévention de la mortalité maternelle en révélant et assurant la prise en charge de potentielles complications et de facteurs de risque, notamment la pré-éclampsie, anémie, les maladies sexuellement transmissibles. Les soins prénatals fournissent également des opportunités aux femmes d'être informées sur certains signes de danger
Conformément à l'esprit de la CIPD (Le Caire, 1994), le Niger a formulé, en 1998, sa politique nationale de santé de la reproduction. Cette politique non encore adoptée a pour objectif de promouvoir la santé de la femme, de l'enfant, des jeunes et adolescents, et de l'homme.
L'atteinte de cet objectif sera matérialisée à travers neuf composantes prioritaires, à savoir :
(i) la maîtrise de la fécondité,
(ii) la maternité sans risque,
(iii) la planification familiale,
(iv) la lutte contre les IST/VIH/SIDA,
(v) la prise en charge des enfants de 0 à 5 ans,
(vi) la prise en charge des jeunes et adolescents,
(vii) la lutte contre les cancers génitaux,
(viii) la lutte contre les autres affections influant sur la reproduction et
(ix) l'amélioration de l'environnement physique, socio-économique et culturel.
La mise en œuvre de cette politique aboutira à l'élaboration d'un programme National de Santé de la Reproduction pour la période 2002-2006 et la formulation d'une stratégie en santé de la reproduction (SR) conformément à l'esprit de la Stratégie Régionale de SR telle qu'adoptée en 1997 à Sun City pendant la 47ème session de l'OMS.
Parallèlement, il sera procédé à un renforcement technique et managérial du cadre institutionnel pour le rendre capable de concevoir, organiser, diriger, coordonner et évaluer les interventions dans le secteur. En attendant l'opérationnalisation de ces plans et politiques, le système de soins offre quelques composantes de Paquet Minimum d'Activités SR dans 80% des formations sanitaires fonctionnelles et les services modernes de planification familiale sont fournies dans les 2/3 des infrastructures fonctionnelles, les équipements requis n'étant disponibles que dans 40 % des formations sanitaires et le personnel qualifié dans 45% des cas.
Situation en matière de SR au Niger
Pratique de la contraception
Dans l'ensemble, 14% des femmes de 15-49 ans en union ont déclaré utiliser une méthode de contraception au moment de l'enquête, dont 4% de méthode moderne et 10% de méthode traditionnelle. Ce niveau d'utilisation est de 6% supérieur à celui obtenu lors de l'EDSN-II 1998, différence due essentiellement à l'accroissement des méthodes traditionnelles, notamment la prise en compte de la méthode d'aménorrhée lactaire (MAL). En effet, si lors de l'EDSN-II 1998, la méthode MAL n'est pas explicite, dans le cadre de la MICS2, 7% des femmes ont déclaré l'utiliser pour éviter de tomber enceinte. Par contre, la prévalence des méthodes modernes de contraception n'a pratiquement varié entre l'EDSN-II 1998 et la MICS2. Notons, par ailleurs, que la pilule est la méthode moderne la plus utilisée (3%).
Sur le plan régional, la pratique contraceptive varie de 30% à Niamey à moins de 5% dans les régions de Zinder et de Tahoua. Dans la région de Maradi, cette pratique est de 15% tandis qu'à Dosso et Tillaberi, elle est un peu plus de 20% (respectivement 23% et 21%). La prévalence de la contraception en milieu urbain est de deux fois supérieure à celle du milieu rural (25% contre 12%). De même, les femmes ayant le niveau d'instruction primaire sont de deux fois plus nombreuses à utiliser les méthodes contraceptives que celles sans instruction (24% contre 12%). Par contre, elles sont près de deux fois moins nombreuses à utiliser ces méthodes que celles ayant le niveau d'instruction secondaire ou plus (24% contre 43%). Concernant l'age de la femme, la pratique contraceptive varie de 8% chez les femmes âgées de 15-19 ans à 18% chez celles de 35-39 ans.
Soins prenatals
La qualité des soins prénatals peut contribuer à la prévention de la mortalité maternelle en révélant et assurant la prise en charge de potentielles complications et de facteurs de risque, notamment la pré-éclampsie, anémie, les maladies sexuellement transmissibles. Les soins prénatals fournissent également des opportunités aux femmes d'être informées sur certains signes de danger