Cette rentrée universitaire et scolaire est marquée par l’édification d’un plan d’urgence établi par le gouvernement marocain, suite au rapport de la banque mondiale sur la situation de l’enseignement au Maroc avec ses différentes lacunes, et qui l’a décrit comme étant un parcours non encore achevé !

Dans cet essai, j’aborderai d’une façon nouvelle l’accréditation de ce projet dit "plan d’urgence" qui vient d’être promulgué par le gouvernement. Nous aborderons donc deux questions principales :

Pourquoi cette réforme maintenant ? Est-ce que le contexte éducatif marocain supporte ce genre de réforme ?

I- Pourquoi cette réforme maintenant ?

Tout observateur qui suit l’actualité de l’éducation au Maroc peut s’interroger sur l’utilité de cette réforme éducative dans ce climat économique et social. Le Maroc tente par tous les moyens de s’en sortir et de se mettre à niveau. L’optimisation de la qualité de ses formations est un outil principal, surtout si le pays veut tirer profit à l’avenir du savoir faire de ses débouchés. Cependant, la stratégie de la réforme doit être basée sur des données sociales :

 L’habilité des étudiants et élèves à entreprendre cette réforme  Les moyens mis à la disposition des enseignants pour que le programme réussisse

II - Est-ce que le contexte éducatif marocain supporte ce genre de réforme ?

Personne ne peut prévoir la validité de ce programme qu’après l’avoir appliqué sur toutes les parties, en prenant en considération les recommandations et objectifs cités dans le descriptif de ce plan d’urgence. De même, les enseignants sont invités à mieux repérer les causes de défaite du système éducatif et ce qui peut mettre en échec les autres programmes d’enseignements telle que la formation professionnelle.

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