On se demande pourquoi Deby a fait le déplacement aux USA. Il n’a pas pris la parole, n’a rencontré aucun responsable américain. Les mauvaises langues insistent et répètent que notre IDI a été exclu du diner offert par le Président américain et a manqué de serrer la main du Président américain; il parait que seuls les Présidents « sérieux » étaient invités. A chaque séjour aux USA, Deby demande à voir les responsables d’Exxon : la tradition fut respectée cette fois-ci aussi, mais les données ont changé : le consortium ne détient aucun bout de permis, n’a aucune activité d’exploration, ne fait que pomper les trois champs et les champs satellites à un rythme accéléré. La production totale journalière serait inferieure à 11000 barils, ce qui est loin des 225000 barils pour au moins 10 ans avant de décélérer. C’est dire que le Consortium n’a aucun fil attaché à ses pieds et n’est demandeur de rien, c’est pourquoi, selon un témoin, c’est par politesse qu’ils ont répondu au PR, mais poliment et fermement refusé l’avance sur les royalties demandées avec insistance par Deby. Par contre Deby a informé le Consortium qu’il entend désormais vendre lui-même sa part du brut. La réponse du Consortium aurait été très simple : « c’est entre vous et les différents préteurs et comme vous avez l’habitude de ne respecter aucun accord signé avec les partenaires… » En fait c’était ça l’objet de la rencontre. Selon la même source, l’exploitation prévue durer de 25 à 30 ans risque de finir très tôt avant ce délais, car le consortium aurait déjà commencé l’exploitation assistée, c.à.d. on suce les dernières gouttes. Outre la rencontre avec le Consortium, Deby a inauguré la nouvelle chancellerie et la nouvelle résidence de l’Ambassade du Tchad à Washington, reçu la colonie tchadienne à qui il a donné une enveloppe de 50.000$ us. C’est tout comme objet du déplacement ? NON ! Selon un diplomate africain c’est le Guide libyen qui a demandé à tous les Présidents de l’Afrique centrale et occidentale d’être présents lors de sa première allocution à l’ONU. On espère tout simplement que c’est Kadhafi qui a pris en charge les frais de déplacement et de séjour de la délégation tchadienne.

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