L'ESS s'était qualifiée pour les demi-finales de la coupe de la CAF et ce malgré sa large défaite face aux égyptiens d'ENPPI (3 à 1).  Tout le monde a vu que l'ESS avait fourni une piètre prestation qui a fait jaser beaucoup de personne, notamment certains qui veulent déstabiliser le club de Aïn-El-Fouara. Du coup, on a annoncé le limogeage de Rachid Belhout après cette défaite qui était celle de trop pour lui. On avait même avancé que c'est Serrar lui même qui a pris cette décision de limoger Belhout du club de Aïn-El-Fouara. Le président du club sétifien, Serar Abdelkrim, avait démenti cette information. Il a même dit qu'il allait garder Belhout. Et celui qui peut le limoger, c'est Serrar et personne d'autre. C'est-à-dire que l'ex-arrière-central de l'équipe sétifienne et de l'EN "A" ne veut pas qu'on empiète sur ses plates-bandes. Il veut avoir l'autonomie de la décision tout en refusant les rumeurs comme modèle de gestion. Il est évident que l'entrée en scène du numéro "un" de l'ESS est de préserver l'équipe et de la maintenir à l'abri des "vents malsains". Le sport est fait de victoires, mais aussi de défaites. Certes, la défaite contre ENPPI (Egypte) est amère, mais il faut l'accepter, puisque tout s'est joué sur le terrain. Elle a montré que les Algériens savent être dignes, et ce, malgré la défaite. Ceux qui ont prédit l'enfer à cette équipe d'ENPPI ont en eu pour leur argent du fait que tout s'est déroulé dans de très bonnes conditions. Les Egyptiens ont reconnu la grande hospitalité sétifienne et l'accueil qui ont été des plus chaleureux. Par conséquent, Serrar est décidé plus que jamais à prendre les choses en main et de sauver l'ESS, un fleuron du football national, des querelles de clochers.H. GHARBI

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