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Règlement du différend frontalier entre le Bénin et le Burkina-Faso

Publié le 8/9/2009
Une rencontre bilatérale de négociation a abouti à la signature du compromis de saisine de la Cour internationale de justice au sujet du différend frontalier qui oppose le Bénin au Burkina Faso.

Devant une délégation burkinabè composée de 28 personnes conduite par son Ministre d'Etat Bédouma Alain Yoda et en présence des autorités du gouvernement du Bénin, le compromis a été signé. Cet acte enclenche donc la procédure pour que les deux pays règlent leur différend frontalier devant la grande juridiction en la matière qu'est la Cour internationale de justice.


Paraphe de documents et échange de procès verbaux ont constitué l'acte de signature du compromis de saisine de la Cour internationale de justice au sujet du différend frontalier entre le Bénin et le Burkina Faso. Ce compromis stipule, entre autres, que la Cour internationale de justice de la Haye est priée de déterminer le tracé théorique de la frontière entre les deux pays dans son entièreté. Les deux parties demandent également à la Cour de bien vouloir constater et entériner la portion ayant fait l'objet d'une entente entre elles.


Ce document précise aussi qu'en attendant l'arrêt de la Cour, les deux parties s'engagent à préserver la paix, la sécurité et la quiétude au sein des populations des deux Etats dans la région frontalière en s'abstenant de tout acte d'incursion et en organisant des rencontres régulières des responsables administratifs et des services de sécurité. Par ailleurs, les deux parties conviennent de déclarer zone neutre la zone litigieuse Kourou/Koalou. En conséquence, la réalisation unilatérale de toute nouvelle infrastructure socio-économique dans cette zone est suspendue jusqu'au prononcé de l'arrêt de la Cour. La gestion des infrastructures socio-économiques déjà réalisées ou à réaliser est confiée à un Comité de gestion concertée de la zone Kourou/Koalou dénommé Comgec-K. Selon le Ministre d'Etat chargé des affaires étrangères et de la coopération régionale du Burkina Faso, Bédouma Alain Yoda, cette signature vient sceller davantage l'amitié et la fraternité légendaire qui existent entre le Bénin et le Burkina-Faso car, dit-il, les Béninois et les Burkinabè sont des frères. Bédouma Alain Yado remercie le gouvernement béninois pour l'accueil chaleureux et les conditions mises à la disposition de la délégation burkinabè.


Le ministre des affaires étrangères du Bénin, Jean Marie Ehouzou, a quant à lui, féliciter les experts pour la qualité du travail abattu. Il demande à chaque Etat de vite obtenir la ratification des différents documents par les Parlements respectifs pour l'aboutissement heureux du processus. Dans son intervention, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué, explique que la limite entre le Bénin et la Burkina Faso, longue de 300 km environ est une frontière non conventionnelle, c'est-à-dire non décrite par un document juridique datant de l'époque coloniale. La pomme de discorde, dit-il, est la section restante longue de 10 Km: la zone litigieuse de Kourou/Koalou qui va définir le tracé théorique de la frontière depuis le point triple Bénin-Burkina-Niger jusqu'à l'intersection de la rivière Pendjari avec le 11ème parallèle. Armand Zinzindohoué a alors invité les populations de cette zone au calme et à l'esprit de fraternité.
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