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Trois ex-députés soupçonnés de détournement de fonds écroués

Publié le 9/8/2009

		
		Trois ex-députés soupçonnés de détournement de fonds écroués

Un juge au Niger a inculpé et ordonné l'incarcération de trois anciens députés et d'un directeur financier du parlement dissous pour leur implication présumée dans des malversations financières, ont rapporté mardi des radios locales.Le même juge a inculpé mais laissé en liberté provisoire seize autres élus, opposants comme proches du pouvoir, pour "détournement ou complicité de détournement de deniers publics".

Parmi les personnes écrouées lundi figurent Raja Chaïbou, un proche de Mahamane Ousmane, président du parlement dissous en mai par le chef de l'Etat.Une trentaine d'élus ont été placés en garde à vue la semaine dernière après avoir été interrogés par la police, dans le cadre d'une enquête sur de présumées malversations.Selon une source judiciaire, les interpellations ont fait suite à l'ouverture d'une enquête par le parquet consécutive à l'inspection des comptes du Parlement qui a révélé des irrégularités (faux marchés, fausses factures et faux frais de missions notamment).L'opposition a dénoncé une "chasse aux sorcières" et estimé que le président Mamadou Tandja procédait à des "règlements de compte politiques".M. Tandja, 71 ans, a dissous le Parlement qui s'opposait à son projet de nouvelle Constitution, adoptée par référendum le 4 août et qui lui permet de se représenter autant de fois qu'il le souhaite, au lieu de se retirer en décembre comme initialement prévu. Des législatives sont prévues le 20 octobre.Mahamane Ousmane a estimé mardi que les récentes arrestations de députés étaient "politiques, ou politiciennes, pour punir ou pour gêner ceux qui ne soutiennent pas le processus référendaire illégal et non conforme à la Constitution" de 1999, la précédente loi fondamentale du Niger"Il y a des procédures internes pour examiner la gestion de l'Assemblée, pour la sanctionner etc. Il n'appartient pas au gouvernement de contrôler la gestion de l'Assemblée. La Constitution dispose l'inverse. C'est le parlement qui contrôle l'action du gouvernement. C'est le monde à l'envers", a déclaré à l'AFP à Abuja le président du parlement dissous et ancien chef d'Etat nigérien (1993-1996).Mahamane Ousmane, qui préside le parlement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), se trouve au Nigeria dans le cadre de la session semestrielle de cette institution régionale qui a son siège dans la capitale nigériane.Les débats de mardi étaient consacrés à la situation au Niger et M. Ousmane avait cédé pour l'occasion son fauteuil de président pour éviter un conflit d'intérêt, a constaté l'AFP.(©AFP / 08 septembre 2009 21h59) 08 septembre 2009Publié le 08 septembre 2009Source : http://www.romandie.com/
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