Une autre manière de faire de l'opposition au Gabon..."
Siméon EKOGA, président du RDPG Ecrit par Administrator vendredi, 06 janvier 2006 A l'occasion de la nouvelle année, je voudrais, au nom du parti, le Rassemblement Démocratique du Peuple Gabonais (RDPG) et en mon nom propre, présenter mes voux les meilleurs et les plus sincères aux gabonaises et aux gabonais vivant au pays et dans le monde. Je vous souhaite à tous, chers compatriotes, de vivre en paix et en bonne santé. Ce début d'année me fournit aussi, par ailleurs, une opportunité pour clarifier, préciser, éclaircir la ligne politique qui est la mienne. Il s'agit, somme toute, de lever, définitivement, toute équivoque, toute zone d'ombre, toute ambiguïté, voire amalgame, sur le sens que j'entends donner à mon opposition politique au régime du président El Hadj Omar Bongo Ondimba. Le moment est d'autant plus à propos que, récemment, certains de mes détracteurs, à mots couverts font, à mon sujet et au sujet du verdict du peuple gabonais lors des dernières élections présidentielles, de la désinformation, voire de la diversion.
Mon parti est, en effet, un parti d'opposition. Seulement, l'opposition telle que je l'entends, n'est pas cette opposition qui pendant longtemps a miné l'Afrique et a contribué à sa chute vertigineuse dans les abîmes du sous développement. L'opposition telle que je l'entends n'est pas celle qui incite à la violence et au chaos. Mon opposition se veut être une autre opposition, celle de la construction, de l'ouverture et de la main tendue. Mon parti est donc un parti ouvert à toutes les bonnes volontés qui se soucient du peuple gabonais et qui veulent travailler à son bonheur sans que nous soyons obligés de passer par, ce qui aujourd'hui semble une fatalité en Afrique, le désordre politique, les conflits à n'en plus finir, la guerre civile. Nous avons au Gabon, pour le moment, réussi à échapper à cette gangrène.
Mais il revient à nous, politiques de l'opposition et au pouvoir, de faire en sorte de ne pas en être touchés. Je pense que l'action politique ne doit en aucun moment se fonder sur des problèmes de personnes. Elle ne doit se soucier que du bonheur du peuple. C'est ce que les pères de la politique nous enseignent et c'est dans ce sens qu'il faut agir. C'est, par conséquent, dans cette perspective que mon parti a clairement exprimé son ouverture au régime en place, lui exprimant tout simplement, non pas une sympathie intéressée, pas plus du larbinisme ou du clientélisme, mais afin de l'interpeller sur le fait qu'il ne faille pas considérer l'opposition comme un ennemi, mais une entité avec laquelle il faut composer. Mon idée est la suivante : l'opposition a aussi son mot à dire sur la gestion du pays.
Nous avons aussi des propositions à faire et à faire entendre au peuple gabonais et à ceux qui dirigent sa destinée. Nous avons donc notre part à prendre dans la critique du régime en place afin de faire bouger les choses. Et ces critiques, j'ai eu à les faire entendre en plusieurs occasions, exprimant par là le retard important que nous avons pris face au nouveaux défis du monde, à la lutte contre certains maux qui minent notre société, à la pauvreté, la misère dont sont encore victimes biens des gabonais alors que le Gabon recèle de nombreuses ressources. Respectueux des institutions et, partant, de celui qui les incarne, il convient de faire la différence entre l'opposant qui parle à un autre chef de parti et celui qui s'adresse au Président de la République, Chef de l'Etat gabonais. Reconnaissant la légitimité politique du Président Omar Bongo Ondimba, je m'adresse à lui, le considérant comme Chef de l'Etat. C'est là toute la différence avec mes détracteurs. S'adresser au président de la République dans un langage ordurier est loin d'être un signe de sagesse politique. En tout cas cela révèle, pour le moins, une absence de maturité politique.
Le temps des injures proférées contre le Chef de l'Etat sans rien proposer de pertinent ni de consistant en retour pour le pays est dépassé. C
Mon parti est, en effet, un parti d'opposition. Seulement, l'opposition telle que je l'entends, n'est pas cette opposition qui pendant longtemps a miné l'Afrique et a contribué à sa chute vertigineuse dans les abîmes du sous développement. L'opposition telle que je l'entends n'est pas celle qui incite à la violence et au chaos. Mon opposition se veut être une autre opposition, celle de la construction, de l'ouverture et de la main tendue. Mon parti est donc un parti ouvert à toutes les bonnes volontés qui se soucient du peuple gabonais et qui veulent travailler à son bonheur sans que nous soyons obligés de passer par, ce qui aujourd'hui semble une fatalité en Afrique, le désordre politique, les conflits à n'en plus finir, la guerre civile. Nous avons au Gabon, pour le moment, réussi à échapper à cette gangrène.
Mais il revient à nous, politiques de l'opposition et au pouvoir, de faire en sorte de ne pas en être touchés. Je pense que l'action politique ne doit en aucun moment se fonder sur des problèmes de personnes. Elle ne doit se soucier que du bonheur du peuple. C'est ce que les pères de la politique nous enseignent et c'est dans ce sens qu'il faut agir. C'est, par conséquent, dans cette perspective que mon parti a clairement exprimé son ouverture au régime en place, lui exprimant tout simplement, non pas une sympathie intéressée, pas plus du larbinisme ou du clientélisme, mais afin de l'interpeller sur le fait qu'il ne faille pas considérer l'opposition comme un ennemi, mais une entité avec laquelle il faut composer. Mon idée est la suivante : l'opposition a aussi son mot à dire sur la gestion du pays.
Nous avons aussi des propositions à faire et à faire entendre au peuple gabonais et à ceux qui dirigent sa destinée. Nous avons donc notre part à prendre dans la critique du régime en place afin de faire bouger les choses. Et ces critiques, j'ai eu à les faire entendre en plusieurs occasions, exprimant par là le retard important que nous avons pris face au nouveaux défis du monde, à la lutte contre certains maux qui minent notre société, à la pauvreté, la misère dont sont encore victimes biens des gabonais alors que le Gabon recèle de nombreuses ressources. Respectueux des institutions et, partant, de celui qui les incarne, il convient de faire la différence entre l'opposant qui parle à un autre chef de parti et celui qui s'adresse au Président de la République, Chef de l'Etat gabonais. Reconnaissant la légitimité politique du Président Omar Bongo Ondimba, je m'adresse à lui, le considérant comme Chef de l'Etat. C'est là toute la différence avec mes détracteurs. S'adresser au président de la République dans un langage ordurier est loin d'être un signe de sagesse politique. En tout cas cela révèle, pour le moins, une absence de maturité politique.
Le temps des injures proférées contre le Chef de l'Etat sans rien proposer de pertinent ni de consistant en retour pour le pays est dépassé. C