Malijet Mohamed Ali Bathily, ministre de la Justice sortant : «le temps est venu de rompre avec cette spirale qui tire notre pays vers le bas» Mali Bamako
C’est du moins ce qu’a déclaré lundi, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux sortant, représentant le Premier ministre à la cérémonie d’ouverture de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur et la recherche. Cette concertation qui se tiendra les 7, 8 et 9 avril a été initiée par les autorités suite aux nombreuses crises qui plombent l’école malienne et l’occurrence l’enseignement supérieur.
Afin qu’elle ne soit pas une concertation de plus, mais plutôt une concertation qui sortira l’enseignement supérieur de l’ornière, cette importante rencontre a été précédée par plusieurs semaines d’auditions et de consultations menées par un Comité de pilotage auprès de tous les acteurs de l’école malienne.
Il ressort du rapport du Comité de pilotage que l’enseignement supérieur est aujourd’hui confronté à plusieurs problèmes : manque criard d’infrastructures d’accueil et d’enseignants ; problèmes lié à l’éthique, à la déontologie et à la discipline ; l’inadéquation des offres de formations avec les besoins de la société. Il y a également les problèmes de financement et de transparence dans la gestion des ressources disponibles ; le nombre croissant des étudiants ; les grèves récurrentes des enseignants-chercheurs et des étudiants ; les problèmes de gouvernance et d’autonomie de l’enseignement supérieur, etc.
Malgré les nombreux séminaires, fora, états généraux, on ne sait quoi encore, organisés ces dernières années sur l’école malienne, ces maux persistent. Et il n’est pas exagéré de dire que ces maux ont mis l’école malienne à l’agonie ou presque. Quand on sait que l’école malienne est aujourd’hui classée parmi les dernières de l’Afrique.
C’est avec ce triste état de l’école malienne et de l’enseignement supérieur que les autorités maliennes entendent rompre en initiant cette concertation laquelle, rassurent-elles, ne sera pas une concertation de trop.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Ali Bathily, a indiqué au cours de la cérémonie d’ouverture que le temps est venu de rompre avec cette spirale qui tire notre pays vers le bas. A l’en croire, le gouvernement mettra tout en œuvre pour traduire concrètement en actions stratégiques les propositions qui seront issues de cette concertation, afin que l’enseignement supérieur et de la recherche, dans toutes leurs composantes, contribuent au développement de notre pays.
Car, pour le ministre Bahily, la valorisation des ressources humaines par la formation et la recherche relève d’une vision stratégique pour assurer le développement d’un pays. «Les pays qui ont compris cela, se sont développés même en l’absence de ressources naturelles. Ceux-là qui ont négligé cette approche ont de la peine à décoller alors qu’ils recèlent d’énormes richesses naturelles dont l’exploitation nécessite des ressources humaines qualifiées», a déclaré le ministre de la Justice, Garde des Sceaux sortant.
Aboubacar Berthé
Afin qu’elle ne soit pas une concertation de plus, mais plutôt une concertation qui sortira l’enseignement supérieur de l’ornière, cette importante rencontre a été précédée par plusieurs semaines d’auditions et de consultations menées par un Comité de pilotage auprès de tous les acteurs de l’école malienne.
Il ressort du rapport du Comité de pilotage que l’enseignement supérieur est aujourd’hui confronté à plusieurs problèmes : manque criard d’infrastructures d’accueil et d’enseignants ; problèmes lié à l’éthique, à la déontologie et à la discipline ; l’inadéquation des offres de formations avec les besoins de la société. Il y a également les problèmes de financement et de transparence dans la gestion des ressources disponibles ; le nombre croissant des étudiants ; les grèves récurrentes des enseignants-chercheurs et des étudiants ; les problèmes de gouvernance et d’autonomie de l’enseignement supérieur, etc.
Malgré les nombreux séminaires, fora, états généraux, on ne sait quoi encore, organisés ces dernières années sur l’école malienne, ces maux persistent. Et il n’est pas exagéré de dire que ces maux ont mis l’école malienne à l’agonie ou presque. Quand on sait que l’école malienne est aujourd’hui classée parmi les dernières de l’Afrique.
C’est avec ce triste état de l’école malienne et de l’enseignement supérieur que les autorités maliennes entendent rompre en initiant cette concertation laquelle, rassurent-elles, ne sera pas une concertation de trop.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Ali Bathily, a indiqué au cours de la cérémonie d’ouverture que le temps est venu de rompre avec cette spirale qui tire notre pays vers le bas. A l’en croire, le gouvernement mettra tout en œuvre pour traduire concrètement en actions stratégiques les propositions qui seront issues de cette concertation, afin que l’enseignement supérieur et de la recherche, dans toutes leurs composantes, contribuent au développement de notre pays.
Car, pour le ministre Bahily, la valorisation des ressources humaines par la formation et la recherche relève d’une vision stratégique pour assurer le développement d’un pays. «Les pays qui ont compris cela, se sont développés même en l’absence de ressources naturelles. Ceux-là qui ont négligé cette approche ont de la peine à décoller alors qu’ils recèlent d’énormes richesses naturelles dont l’exploitation nécessite des ressources humaines qualifiées», a déclaré le ministre de la Justice, Garde des Sceaux sortant.
Aboubacar Berthé