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L'Istiqlal et l'USFP : percée de nouvelles élites politiques | Portail Menara.ma

Publié le 12/24/2012
Longtemps critiqués pour leurs modes de gouvernance peu démocratiques, certains partis politiques sont en train de faire peau neuve avec la percée fulgurante de nouvelles élites issues des urnes. L'année 2012 a marqué en effet un tournant historique dans la vie de deux formations politiques parmi les plus emblématiques, à savoir le parti de l'Istiqlal (PI) et l'Union socialiste des forces populaires (USFP), qui ont rompu avec des décennies de tradition gérontocratique pour tenter d'entrer de plain-pied dans l'ère de la démocratie et du renouveau. Hamid Chabat et Driss Lachgar, respectivement nouveau secrétaire général du PI et nouveau premier secrétaire de l'USFP, doivent beaucoup au "Printemps marocain" qui, en rendant désuètes les pratiques politiques malsaines ayant jusqu'alors prévalu, leur a permis, eux dont la carrière partisane est relativement jeune, de supplanter des figures historiques réputées inamovibles de leurs partis respectifs. Ce succès, MM. Chabat et Lachgar le doivent également à leur réputation de "baroudeurs" qu'ils ont assise à coups de prises de position allant souvent à l'encontre des règles de bienséance politique et de discours au franc-parler tranchant définitivement avec la langue de bois et les coutumes de réserve et de discrétion jalousement entretenues par les "anciens de la maison". Les deux nouveaux leaders se réclament, en effet, d'une nouvelle génération de politiques incarnant, aux yeux des Marocains, les espoirs de renouveau et de changement qui leur tiennent particulièrement à cœur en cette période de transition démocratique. En mêlant savamment charisme, démagogie, sens de communication et goût prononcé pour le "show", les deux hommes aspirent à être plus proches du quotidien et des préoccupations des gens, qu'ils veulent mettre au centre de leurs programmes à forte vocation sociale. Si MM. Chabat et Lachgar, et bien d'autres représentants de cette "école" qui compte de plus en plus d'adeptes, peuvent se prévaloir d'avoir insufflé du sang neuf dans le corps gangrené de leurs partis politiques et d'avoir rompu avec l'opacité pour instaurer une véritable culture de communication avec l'opinion publique, il n'en demeure pas moins qu'ils auront désormais à passer outre le populisme pour gérer la prochaine phase qui ne sera pas de tout repos. Passés la griserie de la victoire et les signaux rassurants à l'adresse des uns et des autres, les deux dirigeants devront se retrousser les manches pour, d'une part, gagner la confiance des militants de leurs partis et, d'autre part, reconquérir celle des citoyens et d'une large frange de sympathisants désabusés. Pour cela, la rationalité et le volontarisme doivent prendre le dessus sur la rhétorique et les discours émotionnels qui galvanisent certes les foules mais pèchent par radicalisme, manque de vision et tendance à privilégier les solutions faciles et populaires aux stratégies bien réfléchies capables de produire les changements escomptés. En somme, il s'agit de faire en sorte que le passage du flambeau à la tête des formations politiques nationales équivaille à une deuxième naissance et non pas à un simple changement de visages.



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