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Gbagbo : libération conditionnelle ?

Publié le 9/26/2012

		
		Gbagbo : libération conditionnelle ?

 Le 12 septembre 2012, la chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) a planifié la tenue d’une audience à huis clos concernant l’aptitude du président Laurent Gbagbo à prendre part aux procédures engagées à son encontre. « L’audience aura lieu les 24 et 25 septembre 2012 en présence de M. Gbagbo, sa Défense, le Procureur, des Représentants du Greffe et les Experts désignés par la chambre »  avait annoncé il y a quelques jours un communiqué de la Cour pénale Internationale chargé de juger l’ancien président ivoirien soupçonné de crimes contre l’humanité.


Cette assez curieuse audience qui déterminera si la santé de Gbagbo est suffisamment bonne pour assister aux procédures a effectivement commencé hier et se poursuit aujourd’hui 25 septembre. Pour la Cour,  il s’agira en réalité de statuer à huis clos sur un rapport  de la défense concernant la santé de l’ancien président.


Certains s’interrogent sur ce huis clos à propos de rapports d’experts médicaux qui sont déjà connus de toutes les parties en présence dans cette affaire. De même sur l’aptitude d’un prévenu à prendre part aux procédures mais qui devait assister deux jours durant à l’audience d’hier et d’aujourd’hui.


Ceux-là croient qu’en réalité la CPI souhaiterait se débarrasser de cette patate chaude et que la santé de Laurent Gbagbo ne constituerait qu’un prétexte pour une libération conditionnelle de l’ancien président. A l’appui de cette thèse ils invoquent la gêne qu’éprouverait aujourd’hui la fameuse « communauté internationale » de voir que malgré les nombreux rapports des ONG des droits de l’Homme qui attribuent nombre de massacres de populations civiles dans l’ouest du pays (on se rappelle Duékoué), aux forces pro-Ouattara, seul camp Gbagbo est mis en cause dans la tragédie ivoirienne. Sans compter que cette « communauté internationale » serait peu rassurée également des éventuelles révélations que pourrait faire Gbagbo, lequel aurait promis en la matière d’ « aller jusqu’au bout ».


« La notion de huis clos en matière judiciaire est une manœuvre dilatoire pour se dessaisir d’un dossier encombrant » aurait même avoué un substitut du procureur qui a requis l’anonymat.


Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, peut-être, on en saura plus sur le sort à court terme réservé à Gbagbo. Si ce dernier obtenait une libération conditionnelle il conviendrait alors de lui trouver une terre d’accueil. Une nouvelle qui serait loin d’arranger les affaires du régime d’Alassane Ouattara lequel peine à concrétiser la réconciliation promise.


En effet la fameuse Commission Réconciliation, Dialogue et Vérité, mise en place il y a un an n’en est toujours qu’à organiser des séminaires, des « prières de purification » et des « séances d’imprégnation ».


Pendant ce temps le pays est toujours en proie à une série d’attaques surprise visant des casernes, des commissariats ou des postes frontières, dont la dernière remonte au 20 septembre. Dans un tel climat de " ni guerre ni paix " nul ne peut prédire comment serait reçue l'annonce d'une éventuelle libération, fut-elle conditionnelle, de Laurent Gbagbo.


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Brèves : histoire de Camerounais


Un surdoué menacé d'explusion


 Christian Etiti, un jeune Camerounais vivant en région parisienne est un élève considéré comme surdoué.


Arrivé en France à l’âge de 4 ans, il a décroché son bac scientifique à 14 ans. Il est aujourd’hui inscrit en première année de médecine car il veut être médecin.


Problème, son père, électricien de métier, vit en situation irrégulière. Il s’est ainsi vu signifier une obligation de quitter le territoire français depuis novembre 2011. S’il tombe entre les mains de la police, il sera expulsé et son fils, qui est mineur, risque de prendre également le même avion (1).


« Que le brillant élève puisse poursuivre ses grandes études d’une durée de sept ans à la faculté de Paris. » a dit Philippe Esnol, le sénateur-maire de Conflans (ville où habite le jeune garçon) qui a saisi le ministre de l’Intérieur à ce sujet.


(1) Quand bien même en France les mineurs ne sont pas tenus d'avoir un titre de séjour pour vivre dans ce pays.


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Un Camerounais nommé ministre au Canada


Maka Kotto, 51 ans, comédien, Camerounais d’origine vient d’être nommé ministre de la Culture et des Communications du Québec.


Déjà député depuis quelques années, il devient ainsi le premier Canadien d’origine africaine à faire partie d’un gouvernement au Canada en qualité de ministre.


Maka Kotto est bien connu des cinéphiles congolais pour avoir joué le rôle de Kasa Vubu dans le film Lumumba.









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