Dernière minute : Loïk le Floch Prigent extradé !


Une vieille connaissance des Congolais, Loïk Le Floch-Prigent, ancien PDG d'Elf (1), a encore des ennuis avec la justice (2).


Selon RFI, il a été " arrêté samedi 15 septembre 2012 au matin à Abidjan, [et il] a été extradé vers Lomé. L'ex-homme d'affaires est sous le coup d'un mandat d'arrêt international émis par le Togo. Il est accusé – avec deux autres personnalités togolaises - d'avoir escroqué un homme d'affaires émirati pour un montant de 48 millions de dollars, soit plus de 36 millions d'euros " (lire l'article).


Notre commentaire - Certains vont encore s'imaginer que Sassou, parce que l'on le dit fidèle et reconnaissant en amitié pourrait intervenir auprès des autorités togolaises pour qu'on arrête d'embêter un pote à lui, un homme que l'on dit du reste malade.


Il y en a qui ont définitivement l'esprit mal tourné : prêter des intentions à notre président, un homme connu pour son respect de la justice, a fortiori étrangère, c'est mesquin !








(1) Loïk Le Floch-Prigent est aujourd'hui consultant dans le pétrole. Il expliquait il y a un mois qu'il est : " Quinze jours par mois à Brazzaville, Abidjan, Addis Abeba et Dubaï, les quinze autre autres jours à Paris avec des voyages en Italie et dans les pays d'Europe de l'Est ".


(2) Il semble qu'il lui soit reproché d'avoir été le conseiller d’un ancien ministre togolais qui aurait fait croire à un homme d’affaires émirati qu’il avait une fortune de feu le président ivoirien Robert Gueï, estimée à 275 millions de dollars, bloquée sur un compte en banque au Togo. Bref une banale escroquerie " à la nigériane " du genre de ceux que tout le monde a déjà vu sur Internet...





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Mme Ntsourou parle


Propos prêtés par La Voix du Peuple à Mme Ntsourou, l’épouse de Marcel Ntsourou, ex-numéro deux du Conseil National de Sécurité, écroué depuis plusieurs mois dans le cadre de l’enquête sur les explosions du 4 mars dernier.


Ntsourou


(…)  « Je pense que la situation actuelle que vit mon époux n’est plus une situation juridique. Si elle était juridique, vu l’innocence prouvée de mon époux dans les événements du 4 mars pour lesquels il avait été séquestré pour enquête administrative et autres inculpations sans fondement, il serait à ce jour libéré. A bien voir, c’est comme s’il s’agissait d’une affaire personnelle entre le président de la République et mon époux d’autant plus qu’il ressort des auditions que le doyen des juges, incapable d’instruire en respectant la loi, reçoit des instructions venant de la hiérarchie. De quoi s’agit-il ?


C’est pourquoi en ma qualité d’épouse d’un grand homme qui a servi loyalement ce pays et peut encore le servir, j’interpelle la première dame Antoinette SASSOU NGUESSO épouse du premier magistrat et chef de l’Etat, qui à ma place ressentirait les mêmes douleurs et à qui je pose la question de savoir : en sa qualité de première conseillère, qu’est-ce qu’elle dit à son époux concernant les prisonniers incarcérés sans raisons à la maison d’arrêt, les maris des femmes et mamans comme elle, qui ont été détenus et forcés d’abandonnés leurs familles pour avoir été au service de leur pays ?


Mais quelque part je me console en me disant qu’il y a une justice divine et suprême qui fait payer à chacun de nous selon les actes qu’il pose et m’appuis sur cette justice de Dieu ».


Notre commentaire – « La voix de la femme, c’est la Voix de Dieu », dit un proverbe de chez nous. C’est donc sans commentaire si ce n'est de se demander ce que nous deviendrions, nous les hommes, sans nos épouses...


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Claudia Lemboumba Sassou, notre future maire ?


C’est « La Lettre du Continent » (13/9) qui l’affirme : Claudia Lemboumba Sassou, fille de son père voudrait la mairie de Brazzaville, à la place de son beau-frère Hughes Ngouélondélé, ce qui a le don d’irriter Ninelle Sassou, sa sœur et épouse de Hughes.


Notre future maire ?


Ledit Hughes serait néanmoins ouvert à la discussion avec son cher et vénéré beau-père, à condition que ce dernier le prenne dans son prochain gouvernement à titre de compensation.


Notre commentaire - Il est douteux que Sassou, qui aime bien sauver les apparences nomme en même temps son fils Christel et son gendre dans la même équipe gouvernementale.


En tout cas l’intéressé se serait retiré à Edou pour méditer sur cette grave question. Le Congo retient son souffle. Décidemment, le général Emmanuel Ngouélondélé avait bien raison de trouver que le pays était géré comme une épicerie !


**************Flambée des prix des denrées alimentaires


Plus que jamais les Congolais se débrouillent comme ils peuvent pour assurer le manger quotidien. Qu’on en juge, selon ce que rapporte la presse au pays.


 « Une petite enquête faite dans les marchés de la capitale Brazzaville, indique que le kilogramme de viande importée qui coûtait 2 300 francs CFA [3,51 euros, Ndlr], est payé actuellement à 3 500 francs CFA [5,34 euros, Ndlr]. Les produits nationaux tels que le manioc est passé de 650 FCFA [environ 1 euro, ndlr] à 1 000 francs CFA [1,52 euro, ndlr] , tandis que le sac de farine de manioc, appelé «foufou », est passé de 18 000 francs CFA [27,44 euros, ndlr] à 35 000 francs CFA [53,36 euros, ndlr] ; le poisson d'eau douce de 2 000 francs CFA à 5 000 francs CFA, voire 7 000 francs CFA, etc.


Certaines familles sont contraintes de réduire leur nombre de repas par jour. Au lieu de deux avant, il est passé à un, à midi et le soir. Dans bon nombre de familles, les membres prennent un repas constitué de pain et de lait le soir. La consommation de la viande et autre produits frais qui coûtent désormais trop cher, a été réduite dans certaines familles et carrément supprimée dans d'autres. Les fruits et autres aliments nutritifs ont disparu dans l'assiette de dessert, dans beaucoup de familles, ainsi que le fromage, la salade, l'avocat dans le petit déjeuner ».


Notre commentaire - Bah ! le pays avance, c’est l’essentiel. Une ou deux personnes qui n’ont pas mangé, où est le problème ? On ne va quand même pas faire plaisir à tout le monde ! Même dans les pays développés il y a des gens qui ont faim et qui sont obligés d'aller à la soupe populaire !


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Homosexualité et polygamie


Le débat fait rage en France. Le gouvernement socialiste prépare un projet de loi pour autoriser le mariage (et l’adoption) des homosexuels.


Marche (Gay pride) homo à Paris le 30/6/2012


A l'issue d'une rencontre avec le ministre de l'Intérieur et des cultes, Manuel Valls, vendredi 14 septembre, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, a mis en garde contre le mariage homosexuel, qui ouvrirait, selon lui, la voie à la polygamie et à l'inceste.


« C'est une rupture de société (… ) Après, ça a des quantités de conséquences qui sont innombrables. Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l'interdiction de l'inceste tombera » a déclaré le prélat, visiblement outré.


 


Christine Boutin, ancienne ministre sous Chirac et Sarkozy et présidente du Parti chrétien démocrate, a pris la défense de l'homme d'Église. « Le cardinal Barbarin a dit que ça peut mener vers la polygamie, ce n'est pas le seul à le penser », a-t-elle acquiessé.


Pour Nicolas Gougain, porte-parole de l'association Inter-LGBT (lesbienne, gay, bi et trans), l'un des trois plus grands collectifs regroupant les homosexuels en France, cette déclaration est « choquante, mais on est habitués (...) Mgr Barbarin s'obstine à ignorer que nous sommes dans un État laïc et pratique toute une série d'amalgames nauséabonds »...


Notre commentaire – Mettre sur un pied d’égalité homosexualité et polygamie ou sous entendre que la polygamie est pire que l'homosexualité, c'est vraiment se tromper de... direction !


Rappelons qu’au Congo le code de la famille autorise la polygamie. Jusqu’à quatre épouses, avaient réclamé à cor et à cris en son temps nos charitables sœurs de l’URFC, l’organisation des femmes du PCT, avant que l'heureux législateur ne s'empresse de tout officialiser. Nous avons la faiblesse de croire que nos épouses et nos soeurs en savent quand même plus sur le sujet que les évêques !


Sur cette question de la polygamie, il faudra quand même que les hommes au Congo soient vigilants pour conserver cet acquis. Car d’ici que Sassou  - et son parlement croupion -, qui aime bien faire plaisir aux Français (voir l'érection du mausolée de Brazza) autorise lui aussi le mariage homosexuel dans le pays, histoire de montrer sa largeur d'esprit…


Mgr Milandou (ou Robert Mugabe), au secours !


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 Affaire des Biens mal acquis en France : enterrement de première classe ?


 Lu dans la presse française à propos de l’affaire des Biens mal acquis.« Les juges Roger Le Loire et René Grouman conduisent l’instruction malgré l’hostilité du parquet. Un seul policier a été désigné pour les épauler. Après les juges qui avaient souligné auprès du patron de la PJ « l’inadaptation des moyens mobilisés », Daniel Bègue, président de Transparence International France a écrit à Manuel Valls pour demander des renforts. Sans réponse.Car le gouvernement voudrait bien que l’affaire s’enlise au nom de la raison d’Etat ».


Notre commentaire – Voilà les lecteurs de Mwinda avertis. Ils ne s’étonneront pas si un de ces jours on annonce que le Parquet a jeté l'éponge sur cette affaire.


 Une personne doit bien se marrer en sirotant son Champagne millésimé, réserve personnelle " Maîtres du Monde " : Denis Sassou Nguesso ! Après s’être débarrassé de l’affaire des Biens mal acquis il ne restera plus à notre homme qu’à s’occuper d’un autre petit problème : celui de la plainte au Parquet de Grasse contre Monsieur Dominique Strauss Kahn qui risque bien de faire des " petites ", car il se trouvera bien un contribuable ou une association de contribuables qui viendrait peut-être demander des comptes un de ces jours. Par les temps qui courent de détresse financière en France, il se pourrait bien que cela ne tarde pas trop aussi.En attendant, comme pour montrer à Hollande qu’il peut dorénavant se passer de la France, " l’homme des masses " a reçu il y a quelques jours, en grandes pompes, le vice-premier ministre chinois. Pour aller visiter la ferme de Kombé, il a fait fermer tous les commerces sur la route que son cortège a empruntée (et notamment l’avenue de l’OUA, à Bacongo) toute la journée, occasionnant un manque à gagner à tous les commerçants du coin. Pas question de s’adonner au commerce quand les grands hommes passent !








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