PlaneteAfrique
Déconnexion

WS-Apps, Le système de gestion de contenus adaptatifs développé depuis 15 ans est conçu pour sa puissance, son efficacité et sa simplicité. WS-MySite! pour votre présence web immédiate, WS-Webzine pour vos publications, Ws-Ecommerce pour votre business.

Ainsi donc il s’est passé quelque chose

Publié le 5/19/2011
"Je l’ai séduite et elle a dit Oui-Oui". Ces mots, qui barrent la une de l’édition du New-York Post du mardi 17 mai 2011 traduisent en fait la nouvelle position adoptée par les avocats de Dominique Strauss Kahn (DSK) dans l’affaire de la tentative de viol qui oppose le directeur du FMI à Nafissatou Diallo, femme de ménage de l’hôtel Sofitel de New-York, et qui ne cesse de défrayer la chronique.

Ces derniers appuient désormais la thèse d’un "rapport sexuel consenti entre leur client et la femme de ménage". Un changement de stratégie pour DSK qui, après avoir nié en bloc la relation avec la jeune Guinéenne de 32 ans, avoue aujourd’hui cette relation mais consentie.

En clair, la défense reconnaît qu’il s’est passé quelque chose dans la chambre 2806 de l’hôtel Sofitel New-York. Mais quoi exactement ? C’est ce que démontrera sans doute la procédure judiciaire enclenchée.

Par cette nouvelle ligne de défense, elle joue la carte de la prudence en minimisant les dégâts ; car, sans négociation, c’est un jury qui finira par décider du sort du futur ex-favori de l’élection présidentielle française, et la sanction pourrait être des plus lourdes.

Cela se comprend d’autant plus que l’ancien ministre français de l’Economie risque 74 ans de prison aux Etats-Unis et doit faire face à sept chefs d’accusation dont tentative de viols, agression sexuelle et séquestration.

L’accusation, représentée par le procureur, semble avoir de solides arguments et preuves de sa culpabilité. C’est à la défense, comme le système américain l’exige, de démontrer l’innocence de l’accusé.

« Les preuves de l’accusation ne permettront pas d’avérer une relation forcée », a soutenu Benjamin Brafman, l’avocat de DSK qui, lui, séjourne actuellement à la prison de Rikers Island, où il est placé sous surveillance antisuicide. La victime présumée ignorait l’identité de son agresseur, à en croire un frère à elle qui a balayé du revers de la main l’idée d’une machination destinée à piéger DSK.

C’est demain vendredi que le sort du client de la chambre 2806 du Sofitel New York sera connu. Un pan sera également levé sur les contours obscurs de ce scandale qui met en cause celui que la presse américaine surnomme le « dirty old man » (vieux pervers en anglais).

Pendant ce temps, se pose avec acuité la question de la succession de Dominique Strauss Kahn à la tête du Fonds monétaire international et de son éventuelle candidature au nom du Parti socialiste à l’élection présidentielle de 2012.

Quoi qu’il en soit, cette affaire démontre, si besoin en était encore, qu’autant le pays de l’Oncle Sam peut être libertin, autant il peut être puritain, surtout sur les questions de mœurs.



Hyacinthe Sanou

 lobservateur

Continuer la lecture

BURKINA - accès rapides

Actualités par pays

 

Newsletter


 
 
 
 
 
 

Actualités par pays

Newsletter


 
 
 
 
 

Pub GOOGLE

burkina - Actualites