Simon Compaoré en mode « Jack Bauer »
Le maire de la capitale, Simon Compaoré, a été le lundi 9 mai à la tête d’une caravane de presse dénommée « 24 heures chrono au cœur de la desserte en eau potable et de l’assainissement dans la ville de Ouaga » Elle a été organisée par le Réseau d’information et de communication pour l’hygiène, l’eau potable et l’assainissement (RICHE) avec l’appui de WaterAid en vue de permettre aux autorités municipales de rendre compte de ce qui est fait en terme de l’eau et de l’assainissement dans la ville.
Vous conviendrez avec les membres du réseau d’information et de communication pour l’hygiène, l’eau potable et l’assainissement (RICHE) que la problématique de l’eau et de l’assainissement à Ouaga se pose avec acuité ; surtout avec l’extension de la ville dont l’érection des zones d’habitation spontanée (les non-loties).
Aussi, après inondations du 1er septembre 2009, plusieurs chantiers de réalisation d’ouvrage d’assainissement ont été ouverts. A la faveur de cette période caniculaire et à l’orée de la saison des pluies, les journalistes du RICHE ont voulu découvrir l’état de la desserte en eau potable et en matière d’assainissement surtout dans les quartiers périphériques.
Qui d’autre mieux que Simon Compaoré transformé pour la circonstance en « Jack Bauer », pour conduire ces « 24 heures chrono » qui a commencé à 6h 30 pour s’achever à 16h. Il avait à ses côté, le directeur de l’AFD au Burkina, Patrice Tranchant, principal bras financier de la commune, et l’ensemble des directeurs dont les services sont engagés le secteur de l’eau et l’assainissement. Ainsi, les 5 arrondissements ont été parcourus.
Véritable périple, 4 points saillants ont ponctué ce tour de Ouaga : les infrastructures de drainage des eaux de pluies, la desserte en eau potable, le traitement des eaux usées d’origine industrielle et le traitement des déchets solides. Mais une halte à l’école primaire du secteur 30, où les enfants disposent depuis de latrines très adaptées et suffisantes pour leurs besoins.
Pour ce qui est des canalisations, le DGA des services techniques de la mairie centrale, Arzouma Zombré, a fait remarquer que la construction des faussés est toujours associée aux projets de construction des voies et est réalisée dès que l’enveloppe allouée le permet. C’est ainsi que le canal de la zone scientifique construit à hauteur de 190 millions de Francs avec des dimensions importantes (1,80m x 2msur une distance de 1,2km) favorise l’évacuation des eaux de pluie de cette partie de la ville. « Malheureusement, certains on fait de nos caniveaux des dépotoirs » a déploré Simon Compaoré.
Il y a eu également la visite des grosses œuvres comme l’ouvrage de franchissement de Goundrin, de Zongho, qui permettent l’écoulement des eaux du parc Bangr-Wéogo et de Boulmiougou. C’est un Simon, très à l’aise dans les explications qui a montré les efforts consentis par son conseil municipal pour développer sa commune.
L’une des fiertés de la ville en matière d’assainissement est le centre de traitement et de valorisation des déchets ; cette décharge publique contrôlée qui se trouve en face du cimetière de Tood-Wéogho. Là bas, c’est immense travail de tri qu’abat le personnel. Les déchets sont traités et transformés en objets utilitaires plastiques. Le Jack Bauer du jour a même eu un face à face avec les populations de la zone pour parler du problème d’eau. Sur place, il a instruit l’ONEA d’y prospecter la réalisation de bornes-fontaines.
Non loin de là, il y a la station d’épuration des eaux usées industrielles d’une capacité de 180 000m3/J. Le directeur régional de l’ONEA, Moussa Sanou a expliqué le processus de traitement. Il est ressorti que certaines industries dont la tannerie Tan Aliz refuse jusque là de se raccorder au réseau de traitement. Ces eaux épurées servent au maraichage.
L’autre point sur lequel la caravane s’est enfin appesantie est l’adduction d’eau dans les quartiers périphériques. 5 zones ont été concernées (Zongho, Bogodogo, Nioko, Toukin, Bissighin) et plus d’une soixantaine de bornes-fontaines ont été réalisées. Ce qui soulage grandement les habitants.
A la fin de la tournée, l’on s’est rendu compte que se sont des milliards que la commune et ses partenaires (AFD, ONU Habitat, FPDC…) investissent dans l’eau et l’assainissement à Ouaga. C’est bon mais il y a encore des efforts à faire. Et le maire a dit sa satisfaction de voir les journalistes touchés de visu les actions concrètes. C’est tout à l’honneur du RICHE qui vient de lever un pan de ses préoccupations en matière d’eau potable et assainissement dans notre capitale.
Kader Traoré
lobservateur
Vous conviendrez avec les membres du réseau d’information et de communication pour l’hygiène, l’eau potable et l’assainissement (RICHE) que la problématique de l’eau et de l’assainissement à Ouaga se pose avec acuité ; surtout avec l’extension de la ville dont l’érection des zones d’habitation spontanée (les non-loties).
Aussi, après inondations du 1er septembre 2009, plusieurs chantiers de réalisation d’ouvrage d’assainissement ont été ouverts. A la faveur de cette période caniculaire et à l’orée de la saison des pluies, les journalistes du RICHE ont voulu découvrir l’état de la desserte en eau potable et en matière d’assainissement surtout dans les quartiers périphériques.
Qui d’autre mieux que Simon Compaoré transformé pour la circonstance en « Jack Bauer », pour conduire ces « 24 heures chrono » qui a commencé à 6h 30 pour s’achever à 16h. Il avait à ses côté, le directeur de l’AFD au Burkina, Patrice Tranchant, principal bras financier de la commune, et l’ensemble des directeurs dont les services sont engagés le secteur de l’eau et l’assainissement. Ainsi, les 5 arrondissements ont été parcourus.
Véritable périple, 4 points saillants ont ponctué ce tour de Ouaga : les infrastructures de drainage des eaux de pluies, la desserte en eau potable, le traitement des eaux usées d’origine industrielle et le traitement des déchets solides. Mais une halte à l’école primaire du secteur 30, où les enfants disposent depuis de latrines très adaptées et suffisantes pour leurs besoins.
Pour ce qui est des canalisations, le DGA des services techniques de la mairie centrale, Arzouma Zombré, a fait remarquer que la construction des faussés est toujours associée aux projets de construction des voies et est réalisée dès que l’enveloppe allouée le permet. C’est ainsi que le canal de la zone scientifique construit à hauteur de 190 millions de Francs avec des dimensions importantes (1,80m x 2msur une distance de 1,2km) favorise l’évacuation des eaux de pluie de cette partie de la ville. « Malheureusement, certains on fait de nos caniveaux des dépotoirs » a déploré Simon Compaoré.
Il y a eu également la visite des grosses œuvres comme l’ouvrage de franchissement de Goundrin, de Zongho, qui permettent l’écoulement des eaux du parc Bangr-Wéogo et de Boulmiougou. C’est un Simon, très à l’aise dans les explications qui a montré les efforts consentis par son conseil municipal pour développer sa commune.
L’une des fiertés de la ville en matière d’assainissement est le centre de traitement et de valorisation des déchets ; cette décharge publique contrôlée qui se trouve en face du cimetière de Tood-Wéogho. Là bas, c’est immense travail de tri qu’abat le personnel. Les déchets sont traités et transformés en objets utilitaires plastiques. Le Jack Bauer du jour a même eu un face à face avec les populations de la zone pour parler du problème d’eau. Sur place, il a instruit l’ONEA d’y prospecter la réalisation de bornes-fontaines.
Non loin de là, il y a la station d’épuration des eaux usées industrielles d’une capacité de 180 000m3/J. Le directeur régional de l’ONEA, Moussa Sanou a expliqué le processus de traitement. Il est ressorti que certaines industries dont la tannerie Tan Aliz refuse jusque là de se raccorder au réseau de traitement. Ces eaux épurées servent au maraichage.
L’autre point sur lequel la caravane s’est enfin appesantie est l’adduction d’eau dans les quartiers périphériques. 5 zones ont été concernées (Zongho, Bogodogo, Nioko, Toukin, Bissighin) et plus d’une soixantaine de bornes-fontaines ont été réalisées. Ce qui soulage grandement les habitants.
A la fin de la tournée, l’on s’est rendu compte que se sont des milliards que la commune et ses partenaires (AFD, ONU Habitat, FPDC…) investissent dans l’eau et l’assainissement à Ouaga. C’est bon mais il y a encore des efforts à faire. Et le maire a dit sa satisfaction de voir les journalistes touchés de visu les actions concrètes. C’est tout à l’honneur du RICHE qui vient de lever un pan de ses préoccupations en matière d’eau potable et assainissement dans notre capitale.
Kader Traoré
lobservateur