"Il faut lutter avec diligence contre la vie chère"
La situation de crise que vit le Burkina Faso ces derniers temps interpelle tous les acteurs de développement. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a choisi d’appeler à promouvoir le dialogue, et à se pencher avec diligence sur la lutte contre la vie chère, à travers une déclaration qu’il a fait parvenir à notre Rédaction.
Depuis environ deux mois, notre pays est entré dans une zone de turbulences et connaît ainsi des profondes secousses d’ordre social, politique, économique et militaire, mettant à rude épreuve les braves et paisibles citoyens et perturbant la vie de la Nation entière.
Devant l’urgence de la situation, le chef de l’Etat a pris une série de mesures en vue de ramener le calme et la sécurité dans la vie de la Nation et pour favoriser le fonctionnement normal des institutions. Il s’agit :
des concertations avec divers secteurs de la société (élèves, étudiants, parents d’élèves, enseignants, forces armées, paramilitaires, autorités coutumières et religieuses, etc.), instaurant ainsi un dialogue social inédit ;
de la nomination de nouveaux responsables dans la hiérarchie militaire en vue de la réorganisation de notre armée nationale ; d’ores et déjà, les premiers résultats de ces changements sont réconfortants et remplissent les espoirs de notre peuple de voir le retour de la sérénité et de la discipline au sein de nos forces armées, sur la base de la prise en compte de leurs préoccupations ;
du démarrage effectif de l’indemnisation des commerçants victimes des casses, témoignage d’une réelle volonté du Gouvernement de les soulager et de soutenir cet important secteur d’activité ;
de la dissolution du Gouvernement et de la nomination du Premier ministre en la personne de Monsieur Beyon Luc Adolphe Tiao lequel après la mise en place de son Gouvernement le 21 avril, vient de donner le ton de son mandat par une série de mesures d’urgence :
• suppression de la Taxe de développement communal (TDC) ;
• réduction de 10% de l’IUTS ;
• baisse par des subventions des prix des produits de première nécessité ;
• apurement des corrections des avancements des fonctionnaires au plus tard en septembre 2011 ;
• suppression de la tarification des actes médicaux ;
• suspension exceptionnelle des pénalités de retard de paiement des factures d’électricité jusqu’en fin juin 2011 ;
• traitement diligent des dossiers judiciaires ;
• etc.
Notre parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), apprécie et soutient ces mesures majeures. Il les considère comme le prélude à une réorganisation fondamentale de notre société en vue du rétablissement de l’ordre, de la discipline et du fonctionnement normal des institutions, toutes choses indispensables pour relever les défis du développement et permettre à notre pays d’assurer sa croissance économique pour le bien-être de ses populations, dans la paix et la confiance retrouvées.
Reconnaissance à Tertius Zongo, félicitations à Luc Adolphe Tiao En ce sens, notre parti réitère à Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du Faso, sa disponibilité totale pour l’accompagner dans la gestion de la situation difficile que traverse notre pays. Il saisit cette occasion pour exprimer sa reconnaissance à Monsieur Tertius Zongo, ancien Premier ministre, pour la contribution qu’il a apportée à l’œuvre de construction d’un Burkina de progrès.
Le CDP adresse ses félicitations à Monsieur Béyon Luc Adolphe Tiao pour sa nomination au poste de Premier ministre, et lui prodigue ses encouragements pour assumer avec succès la haute mission que vient de lui confier le Président du Faso. Ce faisant, Il exhorte le Gouvernement à se fonder sur les enseignements de l’expérience récente pour conduire avec succès des politiques appropriées, réalistes et conformes aux besoins de nos populations.
Notre Parti l’invite à se pencher spécialement avec diligence et compétence sur les questions de lutte contre la vie chère et de bonne gouvernance dont la résolution permet l’amélioration des conditions de vie des populations, ainsi que la transparence dans la gestion de la chose publique.
En effet, la croissance économique doit se traduire au quotidien chez les populations, par l’accès aux produits de première nécessité, aux services sociaux de base que sont la santé, l’éducation, le logement et les transports, tout comme la bonne gouvernance demeure une exigence pour tout Etat moderne et implique, par conséquent, une véritable lutte contre la corruption qui gangrène nos sociétés en développement.
D’ores et déjà nous prenons acte des engagements du Premier ministre visant la mise en œuvre d’une gouvernance administrative, politique et économique nouvelle où l’équité, le mérite, la justice, la compétence et le travail, seront les maîtres mots de l’action.
Militantes et Militants, Populations du Burkina Faso, La crise actuelle est réelle et exige de tous, courage et détermination, mais aussi beaucoup de clairvoyance et d’ouverture afin d’instaurer un véritable dialogue républicain en vue de lui trouver les solutions appropriées. Comme toute crise, elle met aussi à nu les ressorts les plus cachés des acteurs politiques. Ainsi, elle a révélé, entre autres, la réalité des tendances putschistes chez certains qui, dès les premières occasions, ont laissé s’exprimer à profusion ces sentiments qu’on pensait à jamais révolus.
La résolution des problèmes par le dialogue Largement battus par notre Candidat à l’élection présidentielle de novembre 2010, ils appellent par-ci par-là à la « destitution du Président du Faso » à « sa démission » sous le prétexte surprenant de la « vacance de poste ».
Tous les vrais démocrates et patriotes, toutes les militantes et militants de la cause démocratique doivent se mobiliser dans un élan commun de solidarité républicaine, pour faire échec à de telles conceptions qui font le lit de la régression démocratique.
D’ailleurs, l’échec lamentable du meeting du 30 avril 2011 organisé par trente-quatre (34) partis politiques d’opposition et annoncé à grands renforts de publicité sur certains médias nationaux et internationaux, est une cinglante leçon de choses dont chacun devrait tirer les enseignements.
Le peuple burkinabè reste fondamentalement attaché à la résolution de ses préoccupations par le dialogue et dans la paix.
Militantes et Militants, L’appel de décembre 2009 du chef de l’Etat à la réflexion pour des réformes politiques et institutionnelles en vue d’une adaptation aux réalités nouvelles, participe de l’approfondissement de la démocratie et de la consolidation de la République.
Participons tous à ces échanges d’idées et à ce grand débat pour un Burkina toujours plus démocratique et toujours plus républicain.
Non à la destruction des sièges des partis C’est le lieu pour le CDP d’adresser, à l’occasion du 1er mai 2011, ses salutations à tous les Travailleurs du Burkina Faso qui œuvrent sans relâche pour le développement de notre chère Patrie.
Militantes et Militants, Le Bureau exécutif national du CDP adresse ses félicitations aux militantes et militants du Parti qui ont su observer une haute attitude de retenue, de sagesse et de modération, face aux provocations, agressions (sièges incendiés,…) et aux accusations gratuites de toutes sortes, pour la sauvegarde de la paix et de la concorde dans notre pays qui sont au nombre des biens et des acquis les plus précieux de notre peuple.
C’est pourquoi il condamne sans réserve tous les actes de destruction des sièges de tous les partis politiques. Le CDP réaffirme son attachement à la non-violence comme moyen de résolution des questions politiques et s’en tient au strict respect des dispositions de l’article 13 de la Loi n° 009-2009/AN portant statut de l’opposition politique, qui formalisent les engagements réciproques de la majorité et de l’opposition, à savoir :
contribuer au développement de l’esprit démocratique ;
respecter la Constitution et les institutions ;
respecter les intérêts supérieurs de la Nation ;
cultiver la non-violence comme forme d’expression démocratique ;
promouvoir la concertation directe dans le cadre d’un dialogue politique sur les questions d’intérêt national.
Par voie de conséquence, le CDP appelle l’opposition politique à en faire de même, en se conformant à cette disposition légale unanimement adoptée, si tant soit peu, les intérêts du peuple burkinabè sont au centre de ses préoccupations.
Enfin, le CDP réitère sa détermination à œuvrer pour la mise en œuvre du Programme quinquennal du Président Blaise Compaoré, en vue d’un Burkina émergent, programme dont la condition essentielle de réalisation est le retour à une paix véritable et durable.
Démocratie – Progrès – Justice
Ouagadougou, le 1er mai 2011
Le Président du parti, Président du Bureau politique national
Roch Marc Christian Kaboré
lobservateur
Depuis environ deux mois, notre pays est entré dans une zone de turbulences et connaît ainsi des profondes secousses d’ordre social, politique, économique et militaire, mettant à rude épreuve les braves et paisibles citoyens et perturbant la vie de la Nation entière.
Devant l’urgence de la situation, le chef de l’Etat a pris une série de mesures en vue de ramener le calme et la sécurité dans la vie de la Nation et pour favoriser le fonctionnement normal des institutions. Il s’agit :
des concertations avec divers secteurs de la société (élèves, étudiants, parents d’élèves, enseignants, forces armées, paramilitaires, autorités coutumières et religieuses, etc.), instaurant ainsi un dialogue social inédit ;
de la nomination de nouveaux responsables dans la hiérarchie militaire en vue de la réorganisation de notre armée nationale ; d’ores et déjà, les premiers résultats de ces changements sont réconfortants et remplissent les espoirs de notre peuple de voir le retour de la sérénité et de la discipline au sein de nos forces armées, sur la base de la prise en compte de leurs préoccupations ;
du démarrage effectif de l’indemnisation des commerçants victimes des casses, témoignage d’une réelle volonté du Gouvernement de les soulager et de soutenir cet important secteur d’activité ;
de la dissolution du Gouvernement et de la nomination du Premier ministre en la personne de Monsieur Beyon Luc Adolphe Tiao lequel après la mise en place de son Gouvernement le 21 avril, vient de donner le ton de son mandat par une série de mesures d’urgence :
• suppression de la Taxe de développement communal (TDC) ;
• réduction de 10% de l’IUTS ;
• baisse par des subventions des prix des produits de première nécessité ;
• apurement des corrections des avancements des fonctionnaires au plus tard en septembre 2011 ;
• suppression de la tarification des actes médicaux ;
• suspension exceptionnelle des pénalités de retard de paiement des factures d’électricité jusqu’en fin juin 2011 ;
• traitement diligent des dossiers judiciaires ;
• etc.
Notre parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), apprécie et soutient ces mesures majeures. Il les considère comme le prélude à une réorganisation fondamentale de notre société en vue du rétablissement de l’ordre, de la discipline et du fonctionnement normal des institutions, toutes choses indispensables pour relever les défis du développement et permettre à notre pays d’assurer sa croissance économique pour le bien-être de ses populations, dans la paix et la confiance retrouvées.
Reconnaissance à Tertius Zongo, félicitations à Luc Adolphe Tiao En ce sens, notre parti réitère à Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du Faso, sa disponibilité totale pour l’accompagner dans la gestion de la situation difficile que traverse notre pays. Il saisit cette occasion pour exprimer sa reconnaissance à Monsieur Tertius Zongo, ancien Premier ministre, pour la contribution qu’il a apportée à l’œuvre de construction d’un Burkina de progrès.
Le CDP adresse ses félicitations à Monsieur Béyon Luc Adolphe Tiao pour sa nomination au poste de Premier ministre, et lui prodigue ses encouragements pour assumer avec succès la haute mission que vient de lui confier le Président du Faso. Ce faisant, Il exhorte le Gouvernement à se fonder sur les enseignements de l’expérience récente pour conduire avec succès des politiques appropriées, réalistes et conformes aux besoins de nos populations.
Notre Parti l’invite à se pencher spécialement avec diligence et compétence sur les questions de lutte contre la vie chère et de bonne gouvernance dont la résolution permet l’amélioration des conditions de vie des populations, ainsi que la transparence dans la gestion de la chose publique.
En effet, la croissance économique doit se traduire au quotidien chez les populations, par l’accès aux produits de première nécessité, aux services sociaux de base que sont la santé, l’éducation, le logement et les transports, tout comme la bonne gouvernance demeure une exigence pour tout Etat moderne et implique, par conséquent, une véritable lutte contre la corruption qui gangrène nos sociétés en développement.
D’ores et déjà nous prenons acte des engagements du Premier ministre visant la mise en œuvre d’une gouvernance administrative, politique et économique nouvelle où l’équité, le mérite, la justice, la compétence et le travail, seront les maîtres mots de l’action.
Militantes et Militants, Populations du Burkina Faso, La crise actuelle est réelle et exige de tous, courage et détermination, mais aussi beaucoup de clairvoyance et d’ouverture afin d’instaurer un véritable dialogue républicain en vue de lui trouver les solutions appropriées. Comme toute crise, elle met aussi à nu les ressorts les plus cachés des acteurs politiques. Ainsi, elle a révélé, entre autres, la réalité des tendances putschistes chez certains qui, dès les premières occasions, ont laissé s’exprimer à profusion ces sentiments qu’on pensait à jamais révolus.
La résolution des problèmes par le dialogue Largement battus par notre Candidat à l’élection présidentielle de novembre 2010, ils appellent par-ci par-là à la « destitution du Président du Faso » à « sa démission » sous le prétexte surprenant de la « vacance de poste ».
Tous les vrais démocrates et patriotes, toutes les militantes et militants de la cause démocratique doivent se mobiliser dans un élan commun de solidarité républicaine, pour faire échec à de telles conceptions qui font le lit de la régression démocratique.
D’ailleurs, l’échec lamentable du meeting du 30 avril 2011 organisé par trente-quatre (34) partis politiques d’opposition et annoncé à grands renforts de publicité sur certains médias nationaux et internationaux, est une cinglante leçon de choses dont chacun devrait tirer les enseignements.
Le peuple burkinabè reste fondamentalement attaché à la résolution de ses préoccupations par le dialogue et dans la paix.
Militantes et Militants, L’appel de décembre 2009 du chef de l’Etat à la réflexion pour des réformes politiques et institutionnelles en vue d’une adaptation aux réalités nouvelles, participe de l’approfondissement de la démocratie et de la consolidation de la République.
Participons tous à ces échanges d’idées et à ce grand débat pour un Burkina toujours plus démocratique et toujours plus républicain.
Non à la destruction des sièges des partis C’est le lieu pour le CDP d’adresser, à l’occasion du 1er mai 2011, ses salutations à tous les Travailleurs du Burkina Faso qui œuvrent sans relâche pour le développement de notre chère Patrie.
Militantes et Militants, Le Bureau exécutif national du CDP adresse ses félicitations aux militantes et militants du Parti qui ont su observer une haute attitude de retenue, de sagesse et de modération, face aux provocations, agressions (sièges incendiés,…) et aux accusations gratuites de toutes sortes, pour la sauvegarde de la paix et de la concorde dans notre pays qui sont au nombre des biens et des acquis les plus précieux de notre peuple.
C’est pourquoi il condamne sans réserve tous les actes de destruction des sièges de tous les partis politiques. Le CDP réaffirme son attachement à la non-violence comme moyen de résolution des questions politiques et s’en tient au strict respect des dispositions de l’article 13 de la Loi n° 009-2009/AN portant statut de l’opposition politique, qui formalisent les engagements réciproques de la majorité et de l’opposition, à savoir :
contribuer au développement de l’esprit démocratique ;
respecter la Constitution et les institutions ;
respecter les intérêts supérieurs de la Nation ;
cultiver la non-violence comme forme d’expression démocratique ;
promouvoir la concertation directe dans le cadre d’un dialogue politique sur les questions d’intérêt national.
Par voie de conséquence, le CDP appelle l’opposition politique à en faire de même, en se conformant à cette disposition légale unanimement adoptée, si tant soit peu, les intérêts du peuple burkinabè sont au centre de ses préoccupations.
Enfin, le CDP réitère sa détermination à œuvrer pour la mise en œuvre du Programme quinquennal du Président Blaise Compaoré, en vue d’un Burkina émergent, programme dont la condition essentielle de réalisation est le retour à une paix véritable et durable.
Démocratie – Progrès – Justice
Ouagadougou, le 1er mai 2011
Le Président du parti, Président du Bureau politique national
Roch Marc Christian Kaboré
lobservateur