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Dadis répond à Kouchner : «La Guinée n'est pas une sous-préfecture de la France»

Publié le 10/5/2009

			
				
					Dadis répond à Kouchner : «La Guinée n'est pas une sous-préfecture de la France»
Le chef de la junte au pouvoir en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, a affirmé lundi à Conakry que la Guinée n'était "pas une sous-préfecture, pas un arrondissement de la France", en se montrant irrité par les récentes déclarations du chef de la diplomatie française. Le président autoproclamé de la Guinée réagissait à une question posée par une journaliste française de la chaîne France 24, en présence du président burkinabé Blaise Compaoré, arrivé lundi à Conakry en tant que médiateur dans la crise en Guinée. Le président burkinabè Blaise Compaoré, le 3 octobre 2009 à Conakry avec le leader de la junte guinéenne Moussa Dadis Camara (Photo: AFP/TV5) "Ayez du respect pour moi. Kouchner n'est que le ministre des Affaires étrangères de la France. J'ai à dialoguer avec mon frère, le respecté président Sarkozy. Lorsque le président Sarkozy prend une position, ça peut me laisser à réfléchir, mais je n'ai pas besoin de répondre à un ministre des Affaires étrangères", a-t-il déclaré. "La Guinée n'est pas une sous-préfecture de la France, pas un arrondissement de la France ni d'aucune puissance", a-t-il dit, 51 ans après l'indépendance de son pays, ex-colonie française. "Lorsqu'un ministre des Affaires étrangères parle comme ça, je crois que c'est une façon de soulever, de révolter, d'atteindre à la dignité des peuples africains", a ajouté le chef de la junte, qui avait pris le pouvoir par un putsch, le 23 décembre 2008, au lendemain de la mort du général-président Lansana Conté. Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait souligné l'extrême violence de la répression d'une manifestation, le 28 septembre à Conakry, qui a fait au moins 150 morts selon l'ONU, 56 morts civils selon le bilan officiel. "Il y a eu un déferlement de violence... Même (l'ex-dictateur ougandais Idi) Amin Dada n'avait pas fait ça (...) Là on égorgeait les femmes sous les yeux de leurs maris, on les violait, on les tuait", avait-il affirmé. "Il me semble qu'aujourd'hui, on ne peut plus travailler avec Dadis Camara, et qu'il faut qu'il y ait une intervention internationale", avait ajouté le ministre français. Paris soutient l'idée d'un "déploiement d'une force de paix africaine" en Guinée, a ensuite déclaré lundi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Source: Le Point
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