Le président soudanais Omar el-Béchir a invité lundi l'opposition au dialogue afin d'éviter d'éventuelles confrontations lors des élections prévues en avril 2010, les premières en plus de 20 ans, et promis la formation d'une commission pour les droits de l'Homme.

Le président soudanais Omar el-Béchir, le 19 août 2009 à Khartoum. (Photo: AFP)   

Le président soudanais Omar el-Béchir a invité lundi l'opposition au dialogue afin d'éviter d'éventuelles confrontations lors des élections prévues en avril 2010, les premières en plus de 20 ans, et promis la formation d'une commission pour les droits de l'Homme.

"Nous souhaitons avoir des élections générales sans violence. J'invite tous les partis au dialogue (...) de façon à en arriver à un environnement positif pour la tenue des élections", a déclaré le président soudanais à l'ouverture de la dernière session parlementaire avant les élections.

Plus grand pays d'Afrique, le Soudan doit tenir en avril 2010 ses premières élections générales - présidentielle, législatives et régionales - depuis 1986. (...)

Après la guerre civile Nord-Sud, le Soudan s'est doté d'une Constitution intérimaire garantissant le respect de ces libertés individuelles, mais certains aspects de ce texte entrent en contradiction avec d'anciennes lois toujours en vigueur.

"Nous allons revoir ces lois pour les harmoniser avec la Constitution", a assuré M. Béchir, en annonçant la formation prochaine d'une commission nationale pour les droits de l'Homme. (...)

M. Béchir a été confirmé ce week-end comme candidat de son parti pour la présidentielle. Selon des analystes, le SPLM et des partis d'opposition jonglent avec l'idée de présenter un candidat commun à l'élection mais aucune annonce n'a été faite en ce sens. (...)

"Nous voulons trouver une solution aux tensions au Sud et nous sommes prêts à aider afin d'obtenir un climat approprié pour les élections et le référendum", a assuré lundi le président soudanais.

Dans un rapport publié la semaine dernière, le groupe de recherche "Small arms survey", basé à Genève, conclut que les armées du Nord et du Sud-Soudan sont engagées depuis quatre ans dans une course à l'armement.

Source: AFP

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