La Cedeao "condamne fermement" le massacre
Lagos - La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a condamné "fermement" hier le massacre perpétré en Guinée par les militaires, qui ont tué plus de 150 opposants et appelé le chef de la junte au pouvoir à ne pas se présenter à la présidentielle de janvier.
"La Commission de la Cedeao a appris avec consternation que la manifestation pacifique organisée à Conakry par le Forum des forces vives de la Nation a été réprimée avec violence. Elle condamne fermement ces actes de violence", indique l’organisation régionale dans un communiqué.
Lundi, les forces de sécurité ont violemment réprimé une manifestation de l’opposition dans un stade de la capitale guinéenne, tuant plus de 150 personnes et en blessant plus de 1.200, selon l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme (Ogdh). Plusieurs témoignages recueillis évoquent des cas de viols de femmes en public. "La militarisation de l’Etat de Guinée est une raison de plus qui justifie l’appel de la Cedeao au président Moussa Dadis Camara pour qu’il réaffirme son engagement à ne pas se présenter aux prochaines élections présidentielles", poursuit la Cedeao, qui compte 15 membres dont la Guinée. La Cedeao "demande la libération immédiate de tous ceux qui ont été arrêtés" et "appelle à la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale en collaboration avec l’Union africaine et la Commission des Nations unies pour les droits de l’Homme pour situer les responsabilités et prendre les mesures idoines".
Elle indique en outre que "le Groupe international de contact sur la Guinée (Gicg) qui vient de se réunir à New York a exprimé sa préoccupation face au retard du processus électoral et à la détérioration constante de la situation politique, sécuritaire et des droits de l’Homme en Guinée".
AFP
"La Commission de la Cedeao a appris avec consternation que la manifestation pacifique organisée à Conakry par le Forum des forces vives de la Nation a été réprimée avec violence. Elle condamne fermement ces actes de violence", indique l’organisation régionale dans un communiqué.
Lundi, les forces de sécurité ont violemment réprimé une manifestation de l’opposition dans un stade de la capitale guinéenne, tuant plus de 150 personnes et en blessant plus de 1.200, selon l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’Homme (Ogdh). Plusieurs témoignages recueillis évoquent des cas de viols de femmes en public. "La militarisation de l’Etat de Guinée est une raison de plus qui justifie l’appel de la Cedeao au président Moussa Dadis Camara pour qu’il réaffirme son engagement à ne pas se présenter aux prochaines élections présidentielles", poursuit la Cedeao, qui compte 15 membres dont la Guinée. La Cedeao "demande la libération immédiate de tous ceux qui ont été arrêtés" et "appelle à la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale en collaboration avec l’Union africaine et la Commission des Nations unies pour les droits de l’Homme pour situer les responsabilités et prendre les mesures idoines".
Elle indique en outre que "le Groupe international de contact sur la Guinée (Gicg) qui vient de se réunir à New York a exprimé sa préoccupation face au retard du processus électoral et à la détérioration constante de la situation politique, sécuritaire et des droits de l’Homme en Guinée".
AFP