La Fédération malienne du football exige des sanctions contre le Bénin après les incidents graves qui ont entaché le match Bénin-Mali disputé à Cotonou, dans le cadre des éliminatoires CAN-Mondial 2010.









 
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Dans une correspondance adressée aux instances internationales de football au lendemain dudit match et dont la direction de communication de la fédération béninoise de football a obtenu copie, la FMF déclarait que joueurs, officiels, journalistes et supporters maliens ont été victimes d'actes de violence et de vandalisme, avant, durant et après le match.


Toutefois, les Maliens n'ont pas précisé la nature des sanctions qu'ils attendent de la CAF et de la FIFA.


Les «badauds», si on peut les appeler ainsi, ont encore outrepassé les règles de fair play prônées par les instances internationales du football qui restent très strictes sur le non respect du non violence sur les stades et en dehors, dans le cadre de leurs compétitions statutaires.


Il est important que les autorités à divers niveaux du maillon sécuritaire éclairent l'opinion nationale et internationale sur les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire en attendant que d'éventuelles décisions soient prises par les instances internationales de gestion du football. Il y va de l'intérêt de notre football qui se trouverait plus menacé si rien n'est fait pour témoigner toute la bonne foi et la vigilance des pouvoirs publics.


Par le passé, nombreux sont les pays qui ont fait les frais du comportement anti sportif de leur public. Le cas qui n'est pas très loin du Bénin est celui du Togo où au terme d'une rencontre des éliminatoires de la CAN 2008, les supporters maliens ont été passés à tabac au stade de Kégué. Des jours plus tard des sanctions sont tombées sur la tête de la fédération togolaise : suspension et paiement d'une amende.


En 2007, pour des faits similaires au Togo (dont furent déjà victimes des Maliens), le stade de Lomé avait été suspendu pour plusieurs rencontres.


ABP/AS

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