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Deuxième réunion des Chefs d'états Majors des armées du Mali, du Niger, de la Mauritanie à Alger : Une action combinée de AQMI et de la bande à Bahanga redoutée dans un proche avenir

Publié le 9/8/2009
Le renégat et bandit de grand chemin, Ibrahim Bahanga, fait une fois de plus parler de lui, depuis la retraite dorée qu’il a trouvée à Tripoli, chez le Frère Guide Moamar Kadhafi. Une opération combinée entre sa bande ou ce qu’il en reste et les éléments de Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) installés dans la région de Tombouctou, pourrait se dérouler dans les semaines à venir «dans la partie malienne de la bande sahélo-saharienne», indiquent des sources sécuritaires, qui préfèrent garder l’anonymat, sans donner plus de précisions. Cette information filtre au moment où les chefs militaires du Mali, de Mauritanie, du Niger et de l’Algérie viennent de se rencontrer, le 6 septembre, à Alger, pour coordonner leurs actions dans la lutte contre le terrorisme islamiste et le banditisme frontalier sous toutes ses formes. C’est la deuxième rencontre du genre, après celle qui s’est tenue à Tamanrasset, à Alger, il y a environ un mois.

Les experts militaires algériens, mauritaniens, maliens et nigériens ont achevé, dimanche à Alger, une réunion au cours de laquelle ils ont élaboré un plan précis de lutte contre la criminalité et  «Nous venons juste de boucler les détails d'un plan technique qui permettra à nos armées de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme et le criminalité dans le Sahel ", a déclaré un responsable militaire à Bamako.


Le mois dernier, les chefs d'Etat-major des armées du Mali, du Niger, de la Mauritanie, et de l'Algérie s'étaient déjà retrouvés pour évoquer cette question.


 


Les Etats sahéliens ont été, depuis plusieurs mois, le théâtre d'actions attribuées à des groupes armés qui se réclament du réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Dans cette zone sont également présents des groupes criminels qui y pratiquent du trafic et de la contrebande de toute sorte.


 


Secret défense oblige, la date du début de ce que certains appellent déjà " une opération d'envergure " n'a pas été rendue publique. En revanche, on sait que de très gros moyens seront dégagés. Sur le terrain, à côté des troupes, on verra notamment des avions de combat, nécessaires pour gagner toute guerre dans le Sahel.


 


Une opération d'envergureimminente


Le Mali, le Niger et la Mauritanie ont des frontières communes avec l'Algérie - puissance militaire régionale. Mais ces Etats ont tous les mêmes ennemis : les criminels qui écument cette vaste zone sahélo-saharienne et aussi  al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).


Dans le passé, les islamistes armés ont enlevé ou fait enlever des otages européens au Niger. Ils ont, en août dernier, fait des victimes dans les rangs de l'armée malienne et récemment, le 8 août dernier, un jeune Mauritanien s'est fait exploser en actionnant une ceinture d'explosifs devant l'ambassade de France à Nouakchott.


 


Coopération militaire renforcée


Mêmes ennemis donc même détermination et pour prendre en tenaille les islamistes d'al-Qaïda, les troupes de quatre pays travailleront main dans la main. Il y aura des échanges d'informations et des patrouilles mixtes coordonnées. Ensuite - et pour la première fois - les quatre armées auront un même territoire. Les soldats maliens pourront combattre sur le sol algérien, ou, par exemple, les Mauritaniens pourront se retrouver en plein désert nigérien.


 


Cette réunion d’Alger, rapportée par RFI, survient à un moment où des sources sécuritaires font état de la préparation d’une action militaire combinée entre Al Qaïda au magreb islamique et   la bande à Bahanga ou ce qu’il en reste.


 


Les mêmes sources indiquent que l’ancien seigneur de la guerre, mis en déroute par l’armée malienne vers la fin de l’année dernière, a profité de son exil doré libyen pour prendre langue avec les rebelles du mouvement nigérien pour la justice (MNJ) eux- mêmes contraints à l’exil par la fermeté du président Mamadou Tandja, pour créer un front uni et reprendre l’offensive contre le Mali.


 


Du reste, Bahanga n’a jamais fait mystère des affinités qui existent entre les rebelles touareg nigériens et les bandits armés qui opéraient sous ses ordres dans la région de Kidal. En tout état de cause, si ces informations étaient fondées et que de surcroît une jonction venait à s’opérer avec AQMI, une situation particulièrement dangereuse pourrait se créer au Nord-Mali. Auquel cas, l’appui, surtout aérien et en renseignements des autres pays de la bande sahélo-saharienne, ne serait pas de trop pour préserver la tranquillité et la sécurité dans cette partie du territoire national.


 


*Avec RFI


 


Alassane DIARRA


 

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