Gabon: un collectif de candidats réclame un recompte des voix
Un collectif regroupant 15 des 17 candidats à l'élection présidentielle contestée du 30 août au Gabon a exigé lundi un nouveau comptage des voix, dénonçant dans une déclaration conjointe
de "graves manipulations" lors du scrutin et du dépouillement.
(Photo: AFP) Ces candidats ont tenu dans la soirée une conférence de presse commune dans la capitale, Libreville, pour exprimer leurs préoccupations après la proclamation de la victoire d'Ali Bongo, fils de l'ancien président Omar Bongo, décédé en juin après plus de quatre décennies de règne sans partage.
Parmi les personnalités signataires de cet appel figurent les deux candidats d'opposition arrivés, selon les chiffres officiels, en deuxième et troisième positions lors de l'élection présidentielle: Andre Mba Obame et Pierre Mamboundou. Il s'agissait de la première apparition publique de M. Mamboundou depuis l'annonce des résultats jeudi dernier.
Le collectif réclame également la constitution d'une commission d'enquête internationale sur les violences post-électorales survenues à Port-Gentil, la capitale économique et pétrolière du pays.
La semaine dernière, à Port-Gentil, des manifestants dénonçant des fraudes massives lors de l'élection présidentielle s'en étaient pris à un commissariat, à des marchés et au consulat de France, pays qu'ils accusent d'avoir soutenu Ali Bongo pour défendre ses intérêts au Gabon. Le groupe pétrolier français Total avait dû évacuer la plus grande partie de ses employés et de leur famille basés dans cette ville vers la capitale, Libreville.
Aucune date n'a encore été fixée pour l'investiture du président élu Ali Bongo, proclamé vainqueur de l'élection présidentielle avec plus de 41% des voix. L'opposition devrait contester formellement les résultats.
L'ancien Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong, s'exprimant au nom des 16 candidats indépendants ou d'opposition, a qualifié les résultats officiels de "faux". Les trois principaux leaders de l'opposition ont dit craindre pour leur vie. Source: AP
(Photo: AFP) Ces candidats ont tenu dans la soirée une conférence de presse commune dans la capitale, Libreville, pour exprimer leurs préoccupations après la proclamation de la victoire d'Ali Bongo, fils de l'ancien président Omar Bongo, décédé en juin après plus de quatre décennies de règne sans partage.
Parmi les personnalités signataires de cet appel figurent les deux candidats d'opposition arrivés, selon les chiffres officiels, en deuxième et troisième positions lors de l'élection présidentielle: Andre Mba Obame et Pierre Mamboundou. Il s'agissait de la première apparition publique de M. Mamboundou depuis l'annonce des résultats jeudi dernier.
Le collectif réclame également la constitution d'une commission d'enquête internationale sur les violences post-électorales survenues à Port-Gentil, la capitale économique et pétrolière du pays.
La semaine dernière, à Port-Gentil, des manifestants dénonçant des fraudes massives lors de l'élection présidentielle s'en étaient pris à un commissariat, à des marchés et au consulat de France, pays qu'ils accusent d'avoir soutenu Ali Bongo pour défendre ses intérêts au Gabon. Le groupe pétrolier français Total avait dû évacuer la plus grande partie de ses employés et de leur famille basés dans cette ville vers la capitale, Libreville.
Aucune date n'a encore été fixée pour l'investiture du président élu Ali Bongo, proclamé vainqueur de l'élection présidentielle avec plus de 41% des voix. L'opposition devrait contester formellement les résultats.
L'ancien Premier ministre gabonais Jean Eyeghe Ndong, s'exprimant au nom des 16 candidats indépendants ou d'opposition, a qualifié les résultats officiels de "faux". Les trois principaux leaders de l'opposition ont dit craindre pour leur vie. Source: AP