Ph. Nesrine T.

Le mois de ramadan est caractérisé par une intense activité au plan interne, où le Président Abdelaziz Bouteflika poursuit ses auditions des membres du gouvernement pour faire le point de ce qui est déjà réalisé ou en cours de l’être. Cette activité a été, comme on le sait, marquée également par la tenue du Conseil des ministres de mercredi dernier, au cours duquel ont été abordé d’importants dossiers économiques et sociaux. Quoi qu’il en soit, l’année 2009 ne semble pas avoir marqué la moindre pause dans le fonctionnement optimal des institutions de l’Etat et du secteur de l‘économie nationale, encouragé par les résultats plus que conséquents de ces cinq dernières années. 2009 se termine ainsi par  par un avancement notable des principaux chantiers dans le secteur des grandes infrastructures, dont de nombreux méga-projets en attente d’être réceptionnés. Tous ces méga-projets (routes, autoroutes, chemin de fer, barrages, habitat et hydraulique pour ne citer que les réalisations dans le secteur des infrastructures de base sur lesquels a été axé le programme de soutien à la croissance 2005-2009 et sur la base desquels est engagé le nouveau programme qui vient d’être lancé avec la réélection du Président Bouteflika) ont atteint un degré de réalisation avancé. Conformément aux objectifs arrêtés dès le départ, cette année, l’autoroute Est-Ouest sera ouverte à la circulation, reliant Constantine à quatre heures d’Alger et Bouira à moins d’une heure de la capitale. Ce qui est extraordinaire, si l’on tient compte du fait que le réseau ferroviaire connaîtra les prochaines années une expansion telle qui rapprochera sensiblement les villes algériennes les unes des autres. De visu, le visage de l’Algérie a complètement changé et continue de changer, pratiquement chaque jour au même rythme. Les chantiers fonctionnent à plein régime, parfois H 24, selon les instructions du Président Bouteflika, pour rattraper les retards des deux décennies écoulés, dans les toutes les régions du pays, jusque dans les communes les plus enclavées ou celles qui se situent dans l’extrême Sud. C’est là une nette rupture avec les années où un chantier durait quatre fois le temps prévu et coûtait quatre fois plus. Avec une croissance moyenne de 3%, en 2009 selon les prévisions du FMI, au moment où les économies européennes sont en récession, l’économie nationale maintiendra, largement, son mouvement actuel pour offrir, en 2014, les meilleurs indices d’une croissance, hors hydrocarbures, encore plus élevée. La solution d’une alternative durable aux recettes pétrolières. Avant la fin du programme en cours, les experts n’ont pas constaté de retard, bien au contraire, bien des chantiers sont en avance, grâce au suivi sur le terrain par les membres du gouvernement de l’exécution la plus correcte qui soit  des projets inscrits dans le programme précédent du Président Bouteflika. Le gouvernement, sur instruction ferme du Président, a veillé, cette année encore plus que par le passé, de près et avec un maximum de rigueur sur l’observation des normes de travail dans les chantiers, le rythme des travaux, notamment et surtout la qualité du produit à réaliser. Ces mêmes instructions de fermeté, de rigueur et d’efficacité, le Président Bouteflika  vient de les réitérer lors des auditions des ministres en ce début du mois de ramadan. Ni retard dans les délais de réalisation ni encore moins les surestimations financières des projets aux mains des entreprises d’Etat, privées nationales ou étrangères. Tout le monde a constaté avec quelle attention le Président a suivi et entend suivre sur le terrain ce qui reste à parachever dans le quinquennat en cours, pour ne laisser place à aucun laxisme, mauvaise gestion ou non-respect strict des clauses des contrats. Pour mieux accélérer aussi les méga-projets de l’étape 2009-2014.La rigueur dans la gestion et la réalisation. Une plus grande attention aux conditions sociales des citoyens, les couches les plus défavorisées. Un dialogue soutenu et permanent entre le gouvernement et les partenaires sociaux, syndicats et patronats. Effort du monde du travail. Ces consignes du Président observées?sont la garantie de la création  des 3 millions de postes d’emploi programmés. C’est suffisant pour éradiquer le chômage des jeunes et la pauvreté, qui avait touché pratiquement quinze millions d’Algériens durant la décennie noire. Voilà  un des défis majeurs que l’Algérie s’apprête à relever. C’est là le résultat, non du seul argent du pétrole, mais de la bonne gouvernance et du bon fonctionnement des institutions étatiques. B. H.

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