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Denis Sassou Nguesso réélu à une écrasante majorité

Publié le 7/17/2009





Soixante dix huit pour cent et des poussières (78,61%) de suffrages exprimés dimanche 12 juillet dernier par les électeurs congolais ont été en faveur de Denis Sassou Nguesso. Soit environ 1.055.117 de votes favorables au chef de l’Etat sortant candidat à sa propre succession, pour un taux de participation estimé à 66% sur l’ensemble du territoire.
C’est la substance de la communication faite l’après midi du 15 juillet 2009 par le ministre de l’administration du territoire en charge de la décentralisation, Raymond Mboulou, dont l’administration est co-organisatrice du scrutin présidentiel avec la Commission nationale des élections (Conel).Loin derrière Sassou Nguesso, Joseph Kignoumbi kia Mboungou, arrivé 2ème comme lors de la présidentielle de 2002. Ce sociétaire de l’Union pour le progrès et la démocratie sociale (Upads) a préféré se présenter sous la bannière de candidat indépendant, pour ne pas ajouter, dit-il, à la division et à la confusion qui a élu domicile dans le parti de l’ancien président de le République malade en France, Pascal Lissouba. De plus de 2% de suffrages récoltés en 2002, Kignoumbi est passé à plus de 7% en 2009. Talonné de près par Nicéphore Fylla de Saint Eudes, nouveau venu dans cette âpre compétition électorale, qui aurait réussi à capter 6,98% des suffrages exprimés.Les candidats du Front des partis de l’opposition congolaise (Fpoc) ayant boudé les travaux de la concertation politique avec le pouvoir organisée du 14 au 17 avril derniers ont, quant à eux, obtenu un score ridiculement bas. C’est le cas de Mathias Dzon crédité de 2,30%, dont notre photo montre la résidence à Gamboma. Dzon arrive devant ses compères Guy Romain Kinfouissa (0,97%) et Clément Mierassa (0,25%) par exemple.Rien de vraiment étonnant à cela. Tout au long du processus déclenché depuis fin décembre 2008 par l’opération de révision des listes électorales, les leaders du front de l’opposition n’ont fait qu’envoyer des signaux passablement contradictoires et brouillés à leurs partisans. Après avoir conditionné leur participation à l’élection présidentielle du 12 juillet 2009 à l’organisation d’une nouvelle concertation avec le pouvoir, ils se sont présentés en ordre dispersé à la candidature sans avoir rien obtenu, avant de lancer un mot d’ordre de boycott à la veille de l’élection, tout en demeurant candidats. Sidérant ! Le double langage de cette opposition, consistant à vouloir d’une chose et de son contraire, avait déjà été dénoncé par le général Emmanuel Ngouélondélé du parti pour l’alternance démocratique (PAD), qui se veut plus un « résistant » qu’un « opposant ». Au cours d’une conférence de presse à Brazzaville, le général à la retraite avait en effet déploré que ses partenaires de l’opposition aient participé aux élections législatives de 2007, alors qu’ils s’étaient entendus dans leur plate forme pour prôner le boycott. Tenir des postures irrationnelles décryptables par les seuls initiés, changer de discours sans que rien le justifie et ensuite crier haro sur le baudet, serait-ce là faire de l’opposition sur les rives du fleuve Congo ? Malheureusement, comme disent les latinistes : nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.Sandrine Ndebeka


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