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Fêtes de fin d’année : LES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES DE SAN PEDRO AFFIRMENT AVOIR FAIT UNE MAUVAISE AFFAIRE

Publié le 1/4/2009
Fêtes de fin d’année : LES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES DE SAN PEDRO AFFIRMENT AVOIR FAIT UNE MAUVAISE AFFAIRE
Les populations de la région de San Pedro avaient envie de s'éclater à l'occasion des différentes fêtes de fin d'année qui viennent de s'achever. En dépit de cette bonne, elles sont restées sur leur faim à cause de leur faible pouvoir d'achat face aux prix des articles proposés par les commerçants. Un petit tour au marché de San Pedro, trois jours après la St Sylvestre situe sur la déception des commerçants.

Dame Konan Amenan, vendeuse de chaussures achetées au Togo se demande ce qu'elle fera des articles non achetés. «Ces pairs de chaussures, je les avais acquises à 4000 FCFA en gros dans l'espoir de les revendre à 5000 F l'unité. Malheureusement, je n'ai pu placer que le quart de mon stock. Aujourd’hui, je me demande si je dois brader le reste. Sachant que dois m’acquitter du loyer de mon magasin. De nombreux clients intéressés par ces pairs de chaussures entendaient les acquérir en dessous du prix d'achat», confie-t-elle.

Pour sa part, Bassirou, revendeur de pagne, lui, apporte plus de détails à la déconvenue des commerçants de San Pedro.«Notre problème, c'est le pagne anglais qui fait une grande concurrence au wax produit en Côte d'Ivoire. Faute de moyens, les clients se rabattent sur le pagne anglais qui coûte moins cher. A savoir environ 5000 FCA contre le wax Côte d'ivoire qui est vendu au moins à 20.000 francs. Tout le stock de Wax Côte d'Ivoire est resté intact», se plaint ce commerçant d'origine nigérienne.

Les couturiers, eux, se plaignent du non retrait des tenues confectionnées à la demande des clients. «Des clients nous font souffrir. Ils ne versent pas d'avance nous permettant de travailler. Nous payons, nous-mêmes, le matériel rentrant dans la confection des tenues commandées. Pour nous retrouver avec les habits confectionnés sur les bras. Je crois tout simplement que c'est la pauvreté qui explique cela....», regrette Kouassi Kra, couturier au grand marché.

Diomandé Vassindou, revendeur d'ignames qu’il a fait venir de Bouaké, dans le centre du pays, déclare que cette fin d'année 2008 a été la plus mauvaise période de sa vie de commerçant. «Il y a dix ans, nous achetions le kilogramme d'igname à 100 francs le kilogramme à Bouaké. Le transport sur San Pedro nous revenait à 10 francs le kilogramme. Aujourd’hui, nous sommes passés à 200 francs le kg, 20 francs le kilogramme transporté. Pour moi, c'est la plus mauvaise période de ma vie de commerçant. Il était prévu que nous écoulions le stock de Noël, avant de faire un autre ravitaillement pour le nouvel an. Malheureusement, nous avons encore le premier stock sur les bras», fait-il remarquer. Même constat chez les bouchers, les vendeurs de volailles.

Seules, les tresseuses du marché ont pu tirer leur épingle du jeu, elles qui ont pratiqué des prix abordables; damant le pion aux professionnels de la coiffure.


EDMOND K. KONAN
waterfeelingked@yahoo.fr
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