Evénements sanglants dans le Bas-Congo : La Belgique appelle au Dialogue
Karel De Gucht, ministre belge des Affaires étrangères demande une commission d’enquête indépendante. Les événements sanglants survenus dans la province du Bas-Congo, continuent de défrayer la chronique et de susciter des inquiétudes tant sur l’échiquier national qu’International.
Réagissant le week-end dernier depuis Bruxelles, aux événements sanglants survenus en février et mars 2008, dans la province du Bas-Congo, le ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht a vivement dénoncé l’usage disproportionné de la force à Seke-Banza, à Luozi et à Matadi lors de la répression de la Police contre les adeptes du mouvement de Bundu dia Kongo.
Il a appelé les forces de sécurité et de la Police à faire preuve de retenue dans l’utilisation de la force. De Gucht a aussi exigé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour établir les responsabilités. Il a aussi mis en garde contre tous les discours extrémistes des membres du BDK. « Au moment où la RDC s’engage dans la voie de la démocratie et du respect de l’Etat de droit, nous croyons et espérons que le retour au calme sera vite fait, a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères.
Selon le patron de la diplomatie belge, les événements survenus dans le Bas-Congo ne peuvent pas compromettre le processus de démocratisation de la RDC. Il a aussi appelé les autorités congolaises à user de tous les moyens nécessaires pour restaurer le dialogue, le climat de paix et d’entente dans la province du Bas-Congo.
Tout en soutenant le gouvernement dans sa volonté de restaurer l’autorité de l’Etat, Karel De Gucht a demandé à celui-ci d’initier le dialogue pour analyser les problèmes de fond à la base des violences enregistrées dans le Bas-Congo. En même temps, la Monuc doit sortir de sa léthargie en envoyant sur place ses casques bleus.
Le retrait des FDLR
Sur un autre registre, le ministre belge des Affaires étrangères a salué la résolution 1804 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 13 mars 2008, qui exige que les FDLR,ex Far/Interahamwe et autres groupes armés rwandais présents en RDC déposent immédiatement les armes et qu’ils quittent l’est de la RDC.
Pour le ministre De Gucht, l’adoption de cette résolution constitue un signal important à l’adresse des FDLR et qu’il est temps de mettre un terme à leur présence néfaste dans l’Est du Congo.
« Cette exigence de la communauté internationale soutien le gouvernement de la RDC dans ses efforts visant à mettre un terme à la situation sécuritaire dangereuse dans l’Est qui cause encore de grandes souffrances parmi la population civile. C’est pour cela que l’autorité de l’Etat doit être rétabli et les groupes armés illégaux doivent être bannis » ..., dixit Karel De Gucht.
Selon le ministre belge, l’adoption de cette résolution est une conséquence de la déclaration de Nairobi qui a été signé le 9 novembre 2007 par la RDC et le Rwanda.
Les deux pays ont demandé notamment l’appui de la communauté internationale, en particulier de la Monuc et le Conseil de sécurité pour aider au départ des forces négatives de la RDC.
« Je vois cette résolution comme un des éléments de l’appel que la communauté internationale apporte au processus de paix le RDC. Le traitement de la question des FDLR doit également être vu dans le contexte du processus de Goma qui a été mis en route par la conférence de janvier dernier et qui doit mener à ce que tous les groupes armés illégaux au Congo déposent les armes, a ajouté M. Karel De Gucht.
Du reste, le Conseil de sécurité indique expressément dans la résolution qu’il est disposé à prendre des sanctions ciblées à l’encontre des dirigeants des FDLR et en particulier contre ceux qui, après la rencontre de Kisangani, continuent de bloquer le désarmement et la démobilisation de leurs troupes. Ces sanctions qui portent sur le gel des avoirs et les interdictions de déplacement ont été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
L’homme d’Etat belge
Réagissant le week-end dernier depuis Bruxelles, aux événements sanglants survenus en février et mars 2008, dans la province du Bas-Congo, le ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht a vivement dénoncé l’usage disproportionné de la force à Seke-Banza, à Luozi et à Matadi lors de la répression de la Police contre les adeptes du mouvement de Bundu dia Kongo.
Il a appelé les forces de sécurité et de la Police à faire preuve de retenue dans l’utilisation de la force. De Gucht a aussi exigé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour établir les responsabilités. Il a aussi mis en garde contre tous les discours extrémistes des membres du BDK. « Au moment où la RDC s’engage dans la voie de la démocratie et du respect de l’Etat de droit, nous croyons et espérons que le retour au calme sera vite fait, a déclaré le ministre belge des Affaires étrangères.
Selon le patron de la diplomatie belge, les événements survenus dans le Bas-Congo ne peuvent pas compromettre le processus de démocratisation de la RDC. Il a aussi appelé les autorités congolaises à user de tous les moyens nécessaires pour restaurer le dialogue, le climat de paix et d’entente dans la province du Bas-Congo.
Tout en soutenant le gouvernement dans sa volonté de restaurer l’autorité de l’Etat, Karel De Gucht a demandé à celui-ci d’initier le dialogue pour analyser les problèmes de fond à la base des violences enregistrées dans le Bas-Congo. En même temps, la Monuc doit sortir de sa léthargie en envoyant sur place ses casques bleus.
Le retrait des FDLR
Sur un autre registre, le ministre belge des Affaires étrangères a salué la résolution 1804 du Conseil de sécurité des Nations Unies, adoptée le 13 mars 2008, qui exige que les FDLR,ex Far/Interahamwe et autres groupes armés rwandais présents en RDC déposent immédiatement les armes et qu’ils quittent l’est de la RDC.
Pour le ministre De Gucht, l’adoption de cette résolution constitue un signal important à l’adresse des FDLR et qu’il est temps de mettre un terme à leur présence néfaste dans l’Est du Congo.
« Cette exigence de la communauté internationale soutien le gouvernement de la RDC dans ses efforts visant à mettre un terme à la situation sécuritaire dangereuse dans l’Est qui cause encore de grandes souffrances parmi la population civile. C’est pour cela que l’autorité de l’Etat doit être rétabli et les groupes armés illégaux doivent être bannis » ..., dixit Karel De Gucht.
Selon le ministre belge, l’adoption de cette résolution est une conséquence de la déclaration de Nairobi qui a été signé le 9 novembre 2007 par la RDC et le Rwanda.
Les deux pays ont demandé notamment l’appui de la communauté internationale, en particulier de la Monuc et le Conseil de sécurité pour aider au départ des forces négatives de la RDC.
« Je vois cette résolution comme un des éléments de l’appel que la communauté internationale apporte au processus de paix le RDC. Le traitement de la question des FDLR doit également être vu dans le contexte du processus de Goma qui a été mis en route par la conférence de janvier dernier et qui doit mener à ce que tous les groupes armés illégaux au Congo déposent les armes, a ajouté M. Karel De Gucht.
Du reste, le Conseil de sécurité indique expressément dans la résolution qu’il est disposé à prendre des sanctions ciblées à l’encontre des dirigeants des FDLR et en particulier contre ceux qui, après la rencontre de Kisangani, continuent de bloquer le désarmement et la démobilisation de leurs troupes. Ces sanctions qui portent sur le gel des avoirs et les interdictions de déplacement ont été adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
L’homme d’Etat belge