Planète Afrique : Qui êtes-vous ?

Willy Mishiki : Je suis Willy Mishiki Président de l’union de nationaliste de
Mayi-Mayi UNAMA …, je suis opérateur économique et ministre honoraire

P.A : le Bas Congo fait toujours couler autant d’encre que de salive quel est votre avis là-dessus ?

W.M : IL y a encore beaucoup de flous sur cette question du bas Congo car nous avons demandé qu’il soit mis sur pied une enquête objective et indépendante en vie de rétablir les responsabilités des uns et des autres et ce n’est que le résultat de cette enquête qui pourra ramener la confiance car la réconciliation ne peut avoir lieu sans que l’on sache qui a fait quoi avant de procéder à la cérémonie de pardon, Nous continuons à croire que la paix est possible mais si seulement si les politiques travaillent pour éviter que cela n’arrive encore.

P.A : Qu’en est-il de nombreux contentieux électoraux, pensez-vous qu’il y a lieux de faire encore confiance à ces institutions ?

W.M :c’est vrai que la CEI (commission électorale indépendante) a fait beaucoup des dégâts, le cas le plus récent est celui de l’élection du gouverneur du bas Congo, la C.E.I en principe n’avait pas le droit de proclamer de manière unilatérale le gouverneur, il fallait qu’elle s’adresse d’abord au juriste compétant d’autant plus que cette erreur de la CEI a occasionné des pertes en vies humaines, par rapport au recours introduit c’est vrai que certains étaient fantaisistes mais la plupart étaient fondés et ceci repose donc la question de l’indépendance de la justice c’est pour cela que nous sommes de ceux-là qui continuent à faire pression, pour qu’il y est accélération de l’installation du pouvoir judiciaire… puisse réellement être le troisième pouvoir ….parce que aussi longtemps que ce pouvoir déprendra du gouvernement cela posera le problème de la justice, de l’objectivité et de l’indépendance de la justice et cela risque de compromettre la jeune démocratie que nous venons de commencer.

Souvent c’est quand le peuple n’arrive pas à trouver satisfaction en sa justice qu’il s’imagine des Mécanismes pour se faire justice lui-même, ceci est un piège dans lequel nous devons éviter de tomber.

P.A : Devrions- nous mettre dans le cadre d’une jeune démocratie la résistance des soldats de Jean Pierre Bemba en état d’alerte ou bien d’une nouvelle forme de rébellion ?

W.M : Tout est possible car je pense que ce processus est très fragile, Imaginez-vous qu’après tout les efforts consentis aussi bien humains financiers que logistiques et malgré tout cela au jour d’aujourd’hui l’armée n’est toujours pas brassée….On ne peut pas aujourd’hui gouverner un pays avec des milices, on ne peut rassurer les vice-présidents, les autres autorités qui veulent qu’il y est la paix si le chef lui-même ne donne pas de signaux positifs qui puissent réconforter ses adversaires d’hier ou ses challengers de demain donc la balle pour moi est dans le camp du chef de l’état et dans le camp du gouvernement.

P.A : Pensez –vous que le calme qui devient hypothétique à cause de cette question de désarmement de la milice de Jean Pierre Bemba pourra être facilement retrouver ?

W.M : Je crois que tout est possible, mais chez nous on dit que le poisson commence à pourrir pour la tête , si au niveau du chef de l’état, du gouvernement ça ne va pas cela aura une répercussion sur le vécu du congolais , nous demandons ainsi que quelque soit les efforts consenti qu’ils essaient aussi d’améliorer la solde de nos policiers et militaires car impayés ou mal payés comme ils les sont, c’est une bombe à retardement car ils préféreront rester en milice pour des meilleures conditions de vie.

P.A : Nous n’avons pas de ministre de commerce extérieur est- ce là un signe de mûrissement de nos politicien ou le contraire ?

W.M : Il faut dire que la politique congolaise est stagnante de temps en temps il y a de recule, Nous de l’Union pour la Nation nous espérons que le gouvernement en place rec

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